La Coupe d’Afrique des nations 2012, les Jeux olympiques, deux chantiers importants pour la FIF, et par ricochet, le sélectionneur national, François Zahoui. Qui en parle dans cet entretien à distance.
Pour le dernier tour des éliminatoires des Jeux olympiques sur les bords du Nil, les Eléphants partagent la poule A avec l’Egypte, l’Afrique du Sud et la Gabon. Le sort ne les a pas gâtés…
Effectivement, on sait que la poule A que nous partageons avec l’Afrique du Sud, le Gabon et surtout l’Egypte est la plus relevée, voire difficile. Car jouer dans le groupe du pays organisateur n’est jamais chose aisée. Mais nous, nous irons avec beaucoup d’humilité. Car nous avons un seul objectif : sortir de cette poule et nous qualifier pour les Jeux olympiques. Nous voulons offrir cette compétition pour la deuxième fois après Pékin 2008 aux Ivoiriens qui ont besoin de ce genre de soulagement. Mais mon seul souci se situe au niveau de la libération des joueurs professionnels. Car la période de cette dernière étape n’est pas une date Fifa. Notre combat sera maintenant d’approcher les clubs employeurs de nos joueurs pour pouvoir négocier la libération de leurs éléments.
Avez-vous discuté de cette situation avec les dirigeants de la Fédération ivoirienne de football ?
Pas encore, mais ça ne saurait tarder. Comme la répartition vient à peine d’être faite, je serai très prochainement à Abidjan pour pouvoir discuter avec les dirigeants de la Fédé. C’est évident que cela ne saurait se faire sans que je n’échange avec mes responsables.
Envisagez-vous de renforcer l’équipe pour ce rendez-vous du Caire ?
Une équipe, quelle qu’elle soit peut toujours être renforcée. L’ossature de notre équipe est constituée de professionnels. Nous avons deux dates Fifa dont on va profiter. Mais si nous n’arrivons pas à avoir tous nos pros, on sera obligé de faire avec les locaux qui ont de la qualité.
Jouer l’Egypte sur ses terres est-il un handicap?
Ce n’est pas un handicap à proprement parler. Il est vrai qu’il n’est jamais facile de jouer le pays organisateur, mais il faut toujours chercher à être les meilleurs, c’est cela la compétition. C’est le résultat final qui nous intéresse. Et on va y aller avec tout le sérieux possible. Les JO, c’est tous les quatre ans. Pour moi c’est comme une Coupe du monde, c’est donc un rendez-vous important que la Côte d’Ivoire ne doit pas rater. Rien que pour ça, on fera tout pour nous qualifier.
Déjà qualifiée, la Côte d’Ivoire reçoit le 9 octobre le Burundi pour le compte de la dernière journée des éliminatoires de la Can 2012. Allez-vous privilégier les joueurs à découvrir ?
La Côte d’Ivoire est la première nation de football en Afrique et 16ème au monde. Elle a donc une image à défendre, et pour moi c’est de façon permanente. Le match contre le Burundi n’est donc pas une rencontre expérimentale. Quand l’équipe nationale de Côte d’Ivoire joue, ce n’est jamais un match de gala quelque soit l’adversaire. Et comme je mets l’accent sur le groupe, chaque joueur, à chaque sortie, doit donner le maximum pour pouvoir conserver sa place dans le groupe et dans l’équipe. Les joueurs savent qu’il y a la concurrence et que personne n’est écarté d’avance. C’est vrai que l’équipe repose sur une ossature, mais ce n’est pas figé. Je prépare la Can 2012, donc pour moi tous les matchs qui précèdent cette échéance sont importants. Il faut donc gagner ce match contre le Burundi. On fera le maximum pour offrir une victoire au président Sidy Diallo qui vient de prendre fonction. Une façon pour nous de l’accueillir. Et seule une victoire peut lui faire plaisir.
Parlant du président Sidy Diallo, avez-vous eu un contact avec lui après son élection ?
Pas un contact physique pour le moment, mais j’avoue qu’on est content qu’il soit là. Je suis informé de ce qui se passe au pays, et tout se passe bien entre nous. Je rentre bientôt, on aura tout le temps de travailler ensemble. Mais je sais que c’est un bon professionnel.
Vous retrouverez sans doute votre capitaine, Didier Drogba, pour ce match, puisqu’il a renoué avec la compétition après sa grave blessure…
C’est clair que ça fait plaisir de retrouver Didier qui est un joueur et un homme important dans le groupe. Mais ce n’est pas lui seul que je suivais. J’ai aussi les yeux sur les Baky Koné, Aruna Dindane, Dié Serges, Zoro Marc et tous les autres professionnels ivoiriens susceptibles de renforcer, un tant soit peu, l’équipe nationale.
Réalisé au téléphone par Tibet Kipré
Leg :
Pour le dernier tour des éliminatoires des Jeux olympiques sur les bords du Nil, les Eléphants partagent la poule A avec l’Egypte, l’Afrique du Sud et la Gabon. Le sort ne les a pas gâtés…
Effectivement, on sait que la poule A que nous partageons avec l’Afrique du Sud, le Gabon et surtout l’Egypte est la plus relevée, voire difficile. Car jouer dans le groupe du pays organisateur n’est jamais chose aisée. Mais nous, nous irons avec beaucoup d’humilité. Car nous avons un seul objectif : sortir de cette poule et nous qualifier pour les Jeux olympiques. Nous voulons offrir cette compétition pour la deuxième fois après Pékin 2008 aux Ivoiriens qui ont besoin de ce genre de soulagement. Mais mon seul souci se situe au niveau de la libération des joueurs professionnels. Car la période de cette dernière étape n’est pas une date Fifa. Notre combat sera maintenant d’approcher les clubs employeurs de nos joueurs pour pouvoir négocier la libération de leurs éléments.
Avez-vous discuté de cette situation avec les dirigeants de la Fédération ivoirienne de football ?
Pas encore, mais ça ne saurait tarder. Comme la répartition vient à peine d’être faite, je serai très prochainement à Abidjan pour pouvoir discuter avec les dirigeants de la Fédé. C’est évident que cela ne saurait se faire sans que je n’échange avec mes responsables.
Envisagez-vous de renforcer l’équipe pour ce rendez-vous du Caire ?
Une équipe, quelle qu’elle soit peut toujours être renforcée. L’ossature de notre équipe est constituée de professionnels. Nous avons deux dates Fifa dont on va profiter. Mais si nous n’arrivons pas à avoir tous nos pros, on sera obligé de faire avec les locaux qui ont de la qualité.
Jouer l’Egypte sur ses terres est-il un handicap?
Ce n’est pas un handicap à proprement parler. Il est vrai qu’il n’est jamais facile de jouer le pays organisateur, mais il faut toujours chercher à être les meilleurs, c’est cela la compétition. C’est le résultat final qui nous intéresse. Et on va y aller avec tout le sérieux possible. Les JO, c’est tous les quatre ans. Pour moi c’est comme une Coupe du monde, c’est donc un rendez-vous important que la Côte d’Ivoire ne doit pas rater. Rien que pour ça, on fera tout pour nous qualifier.
Déjà qualifiée, la Côte d’Ivoire reçoit le 9 octobre le Burundi pour le compte de la dernière journée des éliminatoires de la Can 2012. Allez-vous privilégier les joueurs à découvrir ?
La Côte d’Ivoire est la première nation de football en Afrique et 16ème au monde. Elle a donc une image à défendre, et pour moi c’est de façon permanente. Le match contre le Burundi n’est donc pas une rencontre expérimentale. Quand l’équipe nationale de Côte d’Ivoire joue, ce n’est jamais un match de gala quelque soit l’adversaire. Et comme je mets l’accent sur le groupe, chaque joueur, à chaque sortie, doit donner le maximum pour pouvoir conserver sa place dans le groupe et dans l’équipe. Les joueurs savent qu’il y a la concurrence et que personne n’est écarté d’avance. C’est vrai que l’équipe repose sur une ossature, mais ce n’est pas figé. Je prépare la Can 2012, donc pour moi tous les matchs qui précèdent cette échéance sont importants. Il faut donc gagner ce match contre le Burundi. On fera le maximum pour offrir une victoire au président Sidy Diallo qui vient de prendre fonction. Une façon pour nous de l’accueillir. Et seule une victoire peut lui faire plaisir.
Parlant du président Sidy Diallo, avez-vous eu un contact avec lui après son élection ?
Pas un contact physique pour le moment, mais j’avoue qu’on est content qu’il soit là. Je suis informé de ce qui se passe au pays, et tout se passe bien entre nous. Je rentre bientôt, on aura tout le temps de travailler ensemble. Mais je sais que c’est un bon professionnel.
Vous retrouverez sans doute votre capitaine, Didier Drogba, pour ce match, puisqu’il a renoué avec la compétition après sa grave blessure…
C’est clair que ça fait plaisir de retrouver Didier qui est un joueur et un homme important dans le groupe. Mais ce n’est pas lui seul que je suivais. J’ai aussi les yeux sur les Baky Koné, Aruna Dindane, Dié Serges, Zoro Marc et tous les autres professionnels ivoiriens susceptibles de renforcer, un tant soit peu, l’équipe nationale.
Réalisé au téléphone par Tibet Kipré
Leg :