La région ouest montagneuse de Côte d’Ivoire est très convoitée par plusieurs sociétés spécialisées dans les mines. Pour l’heure, c’est une seule qui est beaucoup avancée dans les recherches. Il s’agit de la Sama nickel, implantée à Yorodougou (plus de 30 km de Biankouma) depuis 2009. Dans la perspective du démarrage des travaux d’exploitation et dans le souci de prendre en compte les besoins des populations, en termes d’apport social et économique pour la région, les responsables de la société ont échangé le samedi 17 septembre 2011, avec les cadres de la région.
La région de Sipilou va bientôt se transformer en une véritable industrie minière, susceptible de créer plus d’emplois. Selon les recherches qui y sont menées, le sous-sol de cette partie de la Côte d’Ivoire contient plusieurs richesses encore inexploitées. «Le sol dans cette zone contient le nickel latérite et le nickel sulfuré. Nous sommes désormais certains de cela, même si nous continuons toujours l’exploration ; car en fait c’est un peu comme si l’on a trouvé une pomme quelque part. Il faut continuer les recherches, et si l’on en découvre une autre, cela veut dire qu’un pommier est certainement quelque part. Nous voulons être sûrs qu’il existe une présence quantitative de nickel digne de l’installation d’usine d’exploitation dans les années à venir», a fait savoir le Directeur Général de Sama Ressources Canada, Marc-Antoine Audet. Notant une présence effective du nickel dans la région. Pour s’assurer que la région tirera profit de l’installation et de l’exploitation minière, les cadres et les notables ont posé des préalables. «Nous sommes venus vers vous en vue de comprendre un certain nombre de choses, et si possible vous faire des propositions». C’est en ces termes que le porte-parole des cadres du canton Sepleu a introduit la rencontre qui a réuni les cadres, les notabilités (venues notamment de Samapleu, Yorodougou, Gangbapleu), les chefs de jeunesse et les responsables de la société d’exploration de nickel à Samapleu. En réponse aux préoccupations des cadres de la région, le Directeur Général de Sama Ressources Canada, Marc-Antoine Audet, a donné des réponses claires et rassurantes : « Nous sommes donc installés ici à Yorodougou depuis mars 2009 en vue de rechercher les dépôts éventuels de nickel du périmètre triangulaire Yorodougou-Sipilou sud et Samapleu. Nous continuons l’exploration et à ce jour nous pouvons confirmer la présence de nickel dans ce périmètre. Mais contrairement aux rumeurs, la phase d’exploitation n’a pas encore débuté ; c’est l’exploration qui continue et ce, pour encore plusieurs mois afin qu’on ait plusieurs sites exploitables qui mériteront qu’une usine soit installée à cette fin». S’agissant des retombées de l’usine pour la région, une fois installée, le Directeur d’Exploration de l’entreprise canadienne, Bakayoko Bouaké, a déclaré que tout a été prévu, pour que personne ne soit oubliée. Mieux, selon lui, plusieurs infrastructures seront réalisées au profit de la région. Il s’agit en l’occurrence de la réhabilitation de pompes hydrauliques, de construction d’écoles, de centre de santé, etc. Non sans rappeler les emplois que générera la mise en activité de l’usine. Déjà, a-t-il, souligné, la phase d’exploration a généré une trentaine d’emplois permanents et une moyenne mensuelle de 40 emplois occasionnels. «Lorsque débutera l’étape de l’exploitation, beaucoup de jeunes des villages d’ici auront la chance d’être employés à Sama nickel », a assuré Bakayoko Bouaké. Puis d’ajouter : «Nous ouvrirons des voies entre les villages et nous construirons des ponts et tout cela participe du désenclavement des villages. Beaucoup d’autres actions de ce genre seront envisagées. Tous les planteurs dont les champs seront endommagés par le fait de nos travaux seront indemnisés par l’entreprise. A ce jour, près de 15 millions de FCFA ont été déboursés dans ce sens». Assurés que la région ne sera pas oubliée, les cadres ont réagi en ces propos : «Des choses se racontaient et en tant qu’intellectuels, nous avons voulu entendre la version des responsables avant de dire quoi que ce soit. Nous nous réjouissons du travail abattu par Bakayoko et son équipe en faveur de nos villages».
Bayo Lelynx, correspondant régional
La région de Sipilou va bientôt se transformer en une véritable industrie minière, susceptible de créer plus d’emplois. Selon les recherches qui y sont menées, le sous-sol de cette partie de la Côte d’Ivoire contient plusieurs richesses encore inexploitées. «Le sol dans cette zone contient le nickel latérite et le nickel sulfuré. Nous sommes désormais certains de cela, même si nous continuons toujours l’exploration ; car en fait c’est un peu comme si l’on a trouvé une pomme quelque part. Il faut continuer les recherches, et si l’on en découvre une autre, cela veut dire qu’un pommier est certainement quelque part. Nous voulons être sûrs qu’il existe une présence quantitative de nickel digne de l’installation d’usine d’exploitation dans les années à venir», a fait savoir le Directeur Général de Sama Ressources Canada, Marc-Antoine Audet. Notant une présence effective du nickel dans la région. Pour s’assurer que la région tirera profit de l’installation et de l’exploitation minière, les cadres et les notables ont posé des préalables. «Nous sommes venus vers vous en vue de comprendre un certain nombre de choses, et si possible vous faire des propositions». C’est en ces termes que le porte-parole des cadres du canton Sepleu a introduit la rencontre qui a réuni les cadres, les notabilités (venues notamment de Samapleu, Yorodougou, Gangbapleu), les chefs de jeunesse et les responsables de la société d’exploration de nickel à Samapleu. En réponse aux préoccupations des cadres de la région, le Directeur Général de Sama Ressources Canada, Marc-Antoine Audet, a donné des réponses claires et rassurantes : « Nous sommes donc installés ici à Yorodougou depuis mars 2009 en vue de rechercher les dépôts éventuels de nickel du périmètre triangulaire Yorodougou-Sipilou sud et Samapleu. Nous continuons l’exploration et à ce jour nous pouvons confirmer la présence de nickel dans ce périmètre. Mais contrairement aux rumeurs, la phase d’exploitation n’a pas encore débuté ; c’est l’exploration qui continue et ce, pour encore plusieurs mois afin qu’on ait plusieurs sites exploitables qui mériteront qu’une usine soit installée à cette fin». S’agissant des retombées de l’usine pour la région, une fois installée, le Directeur d’Exploration de l’entreprise canadienne, Bakayoko Bouaké, a déclaré que tout a été prévu, pour que personne ne soit oubliée. Mieux, selon lui, plusieurs infrastructures seront réalisées au profit de la région. Il s’agit en l’occurrence de la réhabilitation de pompes hydrauliques, de construction d’écoles, de centre de santé, etc. Non sans rappeler les emplois que générera la mise en activité de l’usine. Déjà, a-t-il, souligné, la phase d’exploration a généré une trentaine d’emplois permanents et une moyenne mensuelle de 40 emplois occasionnels. «Lorsque débutera l’étape de l’exploitation, beaucoup de jeunes des villages d’ici auront la chance d’être employés à Sama nickel », a assuré Bakayoko Bouaké. Puis d’ajouter : «Nous ouvrirons des voies entre les villages et nous construirons des ponts et tout cela participe du désenclavement des villages. Beaucoup d’autres actions de ce genre seront envisagées. Tous les planteurs dont les champs seront endommagés par le fait de nos travaux seront indemnisés par l’entreprise. A ce jour, près de 15 millions de FCFA ont été déboursés dans ce sens». Assurés que la région ne sera pas oubliée, les cadres ont réagi en ces propos : «Des choses se racontaient et en tant qu’intellectuels, nous avons voulu entendre la version des responsables avant de dire quoi que ce soit. Nous nous réjouissons du travail abattu par Bakayoko et son équipe en faveur de nos villages».
Bayo Lelynx, correspondant régional