Recevant le collectif des associations féminines hier à la Fondation Félix Houphouët-Boigny, le gouverneur du District autonome de Yamoussoukro, a invité ses hôtes à être des «ambassadrices de la réconciliation et du pardon.» Car dit-il, leur détermination à créer un cadre de rencontres, d’échanges et d’entraide au sein d’un collectif mérite d’être relevé et s’inscrit en droite ligne dans la vision du chef de l’Etat qui ne cesse de prôner l’idéal du «vivre ensemble.»
Précédant le gouverneur entouré de ses collaborateurs, la présidente du collectif, Mme Yoboué, a indiqué, que c’est au nom de 50 associations féminines présentes dans la salle, qu’elle s’acquitte d’un devoir, celui de la reconnaissance du mérite du gouverneur Dr Thiam Agustin. Aussi, pour lui dire que les femmes de Yamoussoukro refusent d’être des éternelles assistées. C’est pourquoi, elles sont unies au sein d’un collectif, sans coloration politique, ethnique ni religieuse, pour créer un cadre d’entraide avec une idée commune, celle de se prendre en charge. Au gouverneur et à son conseil du district, Mme Yoboué a été claire : «Nous nous mettons à la disposition du District et voulons être présentes dans l’organisation des cérémonies.» Car poursuit-elle, toutes ces femmes ont chacune sa spécialité. En leur sein, il existe des commissions d’alphabétisation, de santé, d’environnement et d’activités génératrices de revenus. Leurs soucis se résument en des doléances portant sur un fonds de garanti, la création d’un centre d’alphabétisation, l’obtention des broyeuses de manioc, et surtout, des bourses d’études à leurs enfants dans toutes les séries.
Le gouverneur s’est d’abord félicité de l’initiative de ces braves femmes, avant de leur indiquer que c’est dans l’union et la solidarité comme elles l’ont fait, que notre pays, redeviendra prospère. Car «personne ne viendra nous rendre heureux, si nous ne commençons pas par nous entendre, nous réconcilier et nous pardonner les uns les autres». Aux doléances, Dr Thiam Augustin, répondra premièrement, que concernant les prises en charge scolaires de leurs enfants, c’est un acquis. Et les femmes, à partir des critères qui seront définis, seront privilégiées. Dans un délai raisonnable et après études, soit avant la fin de l’année, elles auront quatre broyeuses de manioc. L’éducation étant l’une des priorités du district, le gouverneur a rassuré les femmes qu’elles bénéficieront d’un centre d’alphabétisation répondant aux normes. Mais, il attend leurs propositions relativement au choix ou des bâtiments à aménager, ainsi que le lieu d’implantation. En sa qualité de ‘’Nanan’’ donc père de tous et de toutes, il a offert en son nom personnel, la somme d’un million au collectif des associations féminines présentes.
Jacquelin Mintoh
Précédant le gouverneur entouré de ses collaborateurs, la présidente du collectif, Mme Yoboué, a indiqué, que c’est au nom de 50 associations féminines présentes dans la salle, qu’elle s’acquitte d’un devoir, celui de la reconnaissance du mérite du gouverneur Dr Thiam Agustin. Aussi, pour lui dire que les femmes de Yamoussoukro refusent d’être des éternelles assistées. C’est pourquoi, elles sont unies au sein d’un collectif, sans coloration politique, ethnique ni religieuse, pour créer un cadre d’entraide avec une idée commune, celle de se prendre en charge. Au gouverneur et à son conseil du district, Mme Yoboué a été claire : «Nous nous mettons à la disposition du District et voulons être présentes dans l’organisation des cérémonies.» Car poursuit-elle, toutes ces femmes ont chacune sa spécialité. En leur sein, il existe des commissions d’alphabétisation, de santé, d’environnement et d’activités génératrices de revenus. Leurs soucis se résument en des doléances portant sur un fonds de garanti, la création d’un centre d’alphabétisation, l’obtention des broyeuses de manioc, et surtout, des bourses d’études à leurs enfants dans toutes les séries.
Le gouverneur s’est d’abord félicité de l’initiative de ces braves femmes, avant de leur indiquer que c’est dans l’union et la solidarité comme elles l’ont fait, que notre pays, redeviendra prospère. Car «personne ne viendra nous rendre heureux, si nous ne commençons pas par nous entendre, nous réconcilier et nous pardonner les uns les autres». Aux doléances, Dr Thiam Augustin, répondra premièrement, que concernant les prises en charge scolaires de leurs enfants, c’est un acquis. Et les femmes, à partir des critères qui seront définis, seront privilégiées. Dans un délai raisonnable et après études, soit avant la fin de l’année, elles auront quatre broyeuses de manioc. L’éducation étant l’une des priorités du district, le gouverneur a rassuré les femmes qu’elles bénéficieront d’un centre d’alphabétisation répondant aux normes. Mais, il attend leurs propositions relativement au choix ou des bâtiments à aménager, ainsi que le lieu d’implantation. En sa qualité de ‘’Nanan’’ donc père de tous et de toutes, il a offert en son nom personnel, la somme d’un million au collectif des associations féminines présentes.
Jacquelin Mintoh