246846 déplacés internes et 203723 réfugiés, c’est le bilan des déplacements de personnes occasionnés par la crise postélectorale dressé par le Coordinateur Humanitaire Résident de l’Onuci, Ndolamb N’Gokwey, au cours d’un déjeuner de presse animé hier, vendredi. Le fonctionnaire onusien avait à ses côtés, pour l’occasion, le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, de la Solidarité et des Affaires sociales, Kafana Koné. Après avoir dressé le tableau peu reluisant du volet humanitaire de la situation post-crise, M. Ndolamb a indiqué que de nombreux Ivoiriens déplacés internes ou réfugiés vivent dans des conditions très précaires et sont à la recherche d`un refuge plus sûr. « La plupart de ces personnes ont été chassées des bâtiments vides où elles avaient trouvé refuge, après les violences survenues début 2011, à la suite des élections de novembre 2010. Quatorze centres pour ces personnes déplacées ont dû être fermés, ces derniers mois, forçant 800 familles à chercher un autre abri. Il y a actuellement 15 autres centres d`accueil abritant 1.250 familles, qui sont sur le point d`être fermés. Ces personnes sont de plus en plus soumises à la pression des propriétaires des sites d`hébergement, qui veulent récupérer leurs biens. Environ 600.000 personnes vivaient ainsi de façon précaire, dans ces camps provisoires… », s’est inquiété Ndolamb N’Gokwey. Un rapport alarmant qui n’a pas laissé le ministre Kafana Koné indifférent. Il a annoncé que le gouvernement ivoirien était à pied d’œuvre pour remédier à cette situation à travers le programme d’urgence. Répondant aux préoccupations sur la situation des réfugiés au Ghana, Mme Anne Encontre, représentante du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés sociale a signifié qu’un accord tripartite était en cours avec les pays qui abritent des réfugiés en dehors du Libéria pour que ces réfugiés bénéficient d’une assistance (Hcr).
J. N
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