Depuis quelques semaines, pourrait-on dire, Abidjan est en chantier ! Avec la reprise des
chantiers suspendus dans le cadre du Programme d’Urgence de Réhabilitation des
Infrastructures Urbaines (Puiur), financé par la Banque mondiale. Entre autres projets, le
bitumage du tronçon Mahou- carrefour Dokoui, entre la commune de Cocody et Abobo
d’une part, et la bretelle Sgbci-les jardins (riviera 3) dans la Commune de Cocody d’autre
part. Sans oublier la construction de nombre d’ouvrages d’art et des travaux de point à
temps communément appelés bouchage de nids de poule. Si l’on peut se féliciter de la
reprise de ces chantiers, il est à craindre que cela ne ressemble à un bricolage et une soupe
à la pelle. En ce qui concerne le petit tronçon «Lycée le Mahou- carrefour Dokoui», c’est
avec joie que les usagers et autres automobilistes qui pratiquent le tronçon Mahou-
Dokoui, constatent le démarrage effectif des travaux de bitumage dudit tronçon, long
seulement de 1,2 km et financés par la Banque mondiale. Ce dans sa
composante «voirie urbaine». Parfois impraticable durant la saison des pluies, cette voie
devrait donc faire peau neuve dans les prochains mois. Ainsi dans la précipitation,
(communication politique oblige) en plus des machines qui sont en train de faire des
excavations, pour tracer l’emprise de la route et placer les canaux d’évacuation d’eau de
ruissellement, l’on assiste aux va-et-vient des camions qui viennent déverser leurs
contenus de terre rouge. Qui se transforment très rapidement en de véritable marres de
boue comme dans un «champ de patate». Donnant ainsi du fil à retordre aux
automobilistes malgré les nombreuses déviations qui serpentent les sous quartiers. Pour
éviter des déconvenues et dommages subis par certains ouvrages d’art après les
grandes pluies, comme ceux que l’on a connu à la «rue ministre», à la riviera Palmeraie
et sur le pont sur l’ancienne route de Bingerville, il y a plus d’un an, il urge que l’
Agence de Gestion des routes (Ageroute) suive de très près, les différents chantiers en
cours d’exécution. Car, compte tenu de la qualité très sableux du sol avec de l’humidité
en permanence, en cet endroit, il serait bon qu’on observe un minimum de
précautions. «Il s’agit donc avant de passer la couche de bitumage, de faire un
terrassement adéquat comprenant du gravier de ciment et de sable bien damé devant
permettre à la couche de bitume de résister non seulement à l’eau mais aussi au trafic
quotidien de véhicules de grand et petit gabarit. Malheureusement, ces critères risquent
de ne pas être respectés sur cet axe », selon des experts en la matière, vu la précipitation
constatée. Aussi, juste avant du zoo, l’on constate également que les travaux de
construction de canalisation en cours, menacent fortement une bonne partie de la clôture
qui ceinture ce qui reste encore du Zoo d’Abidjan. Pis, les canaux souterrains en voie de
construction visiblement ont un petit diamètre et pourraient boucher par les eaux de
ruissellement, avec son contenu de pneumatiques usagées et de vieux fauteuils, vu les
nombreux garages et ateliers de menuiserie qui jouxtent le site et la menace d’érosion
palpable en amont. En ce qui concerne la clôture du Zoo, face à l’Hôpital militaire
d’Abidjan( Hma), en cas de forte pluie, cette clôture pourrait s’écrouler. Dans la
commune de Cocody, d’autres usagers ont fait le même constat dans le cadre de travaux
de voirie en cours. Ceux-ci sont du même avis que nous pour dire : «Sur la
bretelle «Sgbci - quartier les Jardin» à la riviera, la couche de bitume posée ne dépasse
pas les cinq centimètres. Au carrefour de l’indénié, une entreprise adjudicataire, est en
train de faire à la va-vite, des travaux de bouchage de nids de poule sur l’une des
bretelles, alors qu’on n’a pas fini de faire le travail nécessaire en amont. Il faut préciser
que selon une étude du Bureau national d’étude technique et de développement (Bnetd),
il est prévu justement de construire au niveau de Williamsville un barrage excréteur .
Selon des sources proches du ministère de la Construction, ce barrage sera construit dans
le cadre du projet de traitement du Bassin du Gourou, financé par la Banque africaine
de développement (Bad). Il est à préciser que l’exutoire de ce bassin du Gourou se trouve
au carrefour de l’Indénié. Les techniciens de l’Ageroute et ceux des ministères impliqués
dans la supervision des travaux en cours dans le District d’Abidjan sont interpellés.
Pour éviter les travaux «soupe à la pelle». La Banque mondiale, la Bad et les autres
bailleurs de fonds de la Cote d’Ivoire observe.
Bamba Mafoumgbé (bamaf2000@yahoo.fr)
chantiers suspendus dans le cadre du Programme d’Urgence de Réhabilitation des
Infrastructures Urbaines (Puiur), financé par la Banque mondiale. Entre autres projets, le
bitumage du tronçon Mahou- carrefour Dokoui, entre la commune de Cocody et Abobo
d’une part, et la bretelle Sgbci-les jardins (riviera 3) dans la Commune de Cocody d’autre
part. Sans oublier la construction de nombre d’ouvrages d’art et des travaux de point à
temps communément appelés bouchage de nids de poule. Si l’on peut se féliciter de la
reprise de ces chantiers, il est à craindre que cela ne ressemble à un bricolage et une soupe
à la pelle. En ce qui concerne le petit tronçon «Lycée le Mahou- carrefour Dokoui», c’est
avec joie que les usagers et autres automobilistes qui pratiquent le tronçon Mahou-
Dokoui, constatent le démarrage effectif des travaux de bitumage dudit tronçon, long
seulement de 1,2 km et financés par la Banque mondiale. Ce dans sa
composante «voirie urbaine». Parfois impraticable durant la saison des pluies, cette voie
devrait donc faire peau neuve dans les prochains mois. Ainsi dans la précipitation,
(communication politique oblige) en plus des machines qui sont en train de faire des
excavations, pour tracer l’emprise de la route et placer les canaux d’évacuation d’eau de
ruissellement, l’on assiste aux va-et-vient des camions qui viennent déverser leurs
contenus de terre rouge. Qui se transforment très rapidement en de véritable marres de
boue comme dans un «champ de patate». Donnant ainsi du fil à retordre aux
automobilistes malgré les nombreuses déviations qui serpentent les sous quartiers. Pour
éviter des déconvenues et dommages subis par certains ouvrages d’art après les
grandes pluies, comme ceux que l’on a connu à la «rue ministre», à la riviera Palmeraie
et sur le pont sur l’ancienne route de Bingerville, il y a plus d’un an, il urge que l’
Agence de Gestion des routes (Ageroute) suive de très près, les différents chantiers en
cours d’exécution. Car, compte tenu de la qualité très sableux du sol avec de l’humidité
en permanence, en cet endroit, il serait bon qu’on observe un minimum de
précautions. «Il s’agit donc avant de passer la couche de bitumage, de faire un
terrassement adéquat comprenant du gravier de ciment et de sable bien damé devant
permettre à la couche de bitume de résister non seulement à l’eau mais aussi au trafic
quotidien de véhicules de grand et petit gabarit. Malheureusement, ces critères risquent
de ne pas être respectés sur cet axe », selon des experts en la matière, vu la précipitation
constatée. Aussi, juste avant du zoo, l’on constate également que les travaux de
construction de canalisation en cours, menacent fortement une bonne partie de la clôture
qui ceinture ce qui reste encore du Zoo d’Abidjan. Pis, les canaux souterrains en voie de
construction visiblement ont un petit diamètre et pourraient boucher par les eaux de
ruissellement, avec son contenu de pneumatiques usagées et de vieux fauteuils, vu les
nombreux garages et ateliers de menuiserie qui jouxtent le site et la menace d’érosion
palpable en amont. En ce qui concerne la clôture du Zoo, face à l’Hôpital militaire
d’Abidjan( Hma), en cas de forte pluie, cette clôture pourrait s’écrouler. Dans la
commune de Cocody, d’autres usagers ont fait le même constat dans le cadre de travaux
de voirie en cours. Ceux-ci sont du même avis que nous pour dire : «Sur la
bretelle «Sgbci - quartier les Jardin» à la riviera, la couche de bitume posée ne dépasse
pas les cinq centimètres. Au carrefour de l’indénié, une entreprise adjudicataire, est en
train de faire à la va-vite, des travaux de bouchage de nids de poule sur l’une des
bretelles, alors qu’on n’a pas fini de faire le travail nécessaire en amont. Il faut préciser
que selon une étude du Bureau national d’étude technique et de développement (Bnetd),
il est prévu justement de construire au niveau de Williamsville un barrage excréteur .
Selon des sources proches du ministère de la Construction, ce barrage sera construit dans
le cadre du projet de traitement du Bassin du Gourou, financé par la Banque africaine
de développement (Bad). Il est à préciser que l’exutoire de ce bassin du Gourou se trouve
au carrefour de l’Indénié. Les techniciens de l’Ageroute et ceux des ministères impliqués
dans la supervision des travaux en cours dans le District d’Abidjan sont interpellés.
Pour éviter les travaux «soupe à la pelle». La Banque mondiale, la Bad et les autres
bailleurs de fonds de la Cote d’Ivoire observe.
Bamba Mafoumgbé (bamaf2000@yahoo.fr)