Pour un meilleur suivi de l’aide publique au développement accordée à la Côte d’Ivoire par les partenaires, un comité de pilotage et d’évaluation a été mis en place. L’information a été donnée le vendredi 30 septembre 2011 par Emmanuel Ahoutou Koffi, Directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, au 20ème étage de l’immeuble Sciam. Procédant à l’installation dudit comité, le représentant du ministre de l’Economie et des Finances a expliqué le rôle du gouvernement ; celui de renforcer les bases structurelles de l’efficacité de l’aide publique au développement. En mettant en place un comité d’évaluation et de suivi, a poursuivi Emmanuel Ahoutou Koffi, le gouvernement entend non seulement définir les axes de développement, mais en plus mettre un point d’honneur sur la gestion transparente des fonds qui seront mis à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire. Surtout que le Président de la République y tient véritablement. Toute chose qui doit rassurer les opérateurs privés intervenant comme prestataires dans l’utilisation de l’aide, quant au paiement de leurs prestations. Face à ce défi important, Emmanuel Ahoutou Koffi trouve impérieux de prendre les dispositions nécessaires pour mieux encadrer la mobilisation de l’aide publique au développement afin de garantir son efficacité. Il a rappelé que conformément à la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide publique, le Gouvernement a entamé la mise en place des Cadres de dépenses à moyen terme (Cdmt) en 2010. Un processus de budgétisation pluriannuelle qui permet d’offrir un cadre de gestion basée sur les stratégies sectorielles de développement dans une approche de gestion axée sur le résultat. Aujourd’hui, une chose est sûre : «une bonne articulation des Cdmt avec les objectifs de la Stratégie de réduction de la pauvreté devrait contribuer à améliorer l’efficacité de l’aide publique au développement et à en maîtriser les contours et spécificités ». C’est en cela qu’intervient la nécessité de mettre sur pied le comité de pilotage. Et le gouvernement, à travers le ministère de l’Economie et des Finances, en fait une priorité.
H.Kouassi
H.Kouassi