Mission satisfaisante pour le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani. L’accord de partenariat de pêche qui lie la Côte d’Ivoire à l’Union Européenne depuis 1991, a été renouvelé et la contrepartie financière, revue à la hausse. C’était le 09 janvier 2013 à Bruxelles, en Belgique. Hier, face à la presse, le ministre Kobenan Adjoumani s’est félicité de ce nouveau protocole. Portant sur une période de cinq ans (juillet 2013-juin 2018), cet accord est passé à 2,27 milliards contre 1,6 milliards CFA, soit une hausse de 42%. Les frais de licences des armateurs européens sont aussi passés à 560 millions de FCFA. Par contre, l’accord prévoit une baisse du tonnage de référence qui passe de 7 000 à 6 500. « Nous avons tenu compte des possibilités de pêche dans nos eaux et de la gestion durable des ressources », a-t-il expliqué.
Cet accord, a salué le ministre, vise à la mise en œuvre d’une politique sectorielle des pêches en Côte d’Ivoire. En l’occurrence, le développement de l’aquaculture par la poursuite de la réhabilitation des stations d’alevinage et l’installation des aquaculteurs, la lutte contre la pêche illicite. En effet, selon le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, à travers cet accord, l’Union Européenne s’engage à appuyer la Côte d’Ivoire à lutter contre la pêche illicite, la pêche INN, à la modernisation du système de déclaration des captures et à la formation du personnel du ministère. “Ce nouveau protocole vise non seulement à améliorer la production et la disponibilité des produits halieutiques, mais aussi à renforcer les capacités d’intervention des administrations des pêches, la surveillance des pêches contre la pêche INN», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre a indiqué que la Côte d’Ivoire a exigé et obtenu la présence d’un observateur ivoirien sur les navires de pêche afin de mieux contrôler le tonnage. « La pêche est un domaine porteur. Cet accord de pêche entre la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne est profitable pour l’économie ivoirienne car il permet à l’industrie thonière de demeurer productive et de créer des emplois », a conclu le ministre Kobenan Adjoumani.
Sogona Sidibé
Cet accord, a salué le ministre, vise à la mise en œuvre d’une politique sectorielle des pêches en Côte d’Ivoire. En l’occurrence, le développement de l’aquaculture par la poursuite de la réhabilitation des stations d’alevinage et l’installation des aquaculteurs, la lutte contre la pêche illicite. En effet, selon le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, à travers cet accord, l’Union Européenne s’engage à appuyer la Côte d’Ivoire à lutter contre la pêche illicite, la pêche INN, à la modernisation du système de déclaration des captures et à la formation du personnel du ministère. “Ce nouveau protocole vise non seulement à améliorer la production et la disponibilité des produits halieutiques, mais aussi à renforcer les capacités d’intervention des administrations des pêches, la surveillance des pêches contre la pêche INN», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre a indiqué que la Côte d’Ivoire a exigé et obtenu la présence d’un observateur ivoirien sur les navires de pêche afin de mieux contrôler le tonnage. « La pêche est un domaine porteur. Cet accord de pêche entre la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne est profitable pour l’économie ivoirienne car il permet à l’industrie thonière de demeurer productive et de créer des emplois », a conclu le ministre Kobenan Adjoumani.
Sogona Sidibé