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Politique Publié le samedi 1 octobre 2011 | Nord-Sud

Gnénéma Coulibaly, ministre des droits de l`Homme : «La présence Gbagbo freine le processus de réconciliation »

© Nord-Sud Par PRISCA
Activités gouvernementales : Le ministre Gnénéma Coulibaly, des Droits de l`homme et des libertés publiques a installé la Commission nationale d`enquête
Mardi 13 septembre 2011. Abidjan. Cabinet du ministre Gnénéma Coulibaly, des Droits de l`homme et des libertés publiques, Plateau. Le Ministre Gnénéma Coulibaly installe officiellement la Commission Nationale d`Enquête. Photo: Jésus Kouassi Yobouet
Le transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (Cpi) à La Haye pourrait permettre de mettre le train de la réconciliation nationale sur les bons rails. C’est ce qu’a confié, hier, le ministre des droits de l'Homme, Gnénéma Coulibaly aux responsables de la Cpi. « J'ai expliqué au président de la Cpi l'importance pour la réconciliation nationale de cette procédure. Si l'ex-président n'était plus sous notre responsabilité, sur le territoire de la République, cela faciliterait le processus de réconciliation et contribuerait à dépassionner la suite du débat, notamment les élections législatives (prévues le 11 décembre) », a déclaré à la presse à Paris M. Coulibaly, après avoir rencontré les responsables de la Cpi aux Pays-Bas.«La présence de Laurent Gbagbo (en Côte d'Ivoire) freine le développement du processus de réconciliation », a renchéri le ministre Coulibaly pour qui les responsables de la Cpi « se sont montrés sensibles à nos arguments ». Mais, répondant à une question relative à l’impartialité dans le traitement des auteurs de crimes, M. Coulibaly s’est voulu rassurant : « nous exécuterons tout mandat d'arrêt de la Cpi, quels que soient les noms qu'ils nous soumettront ». S’agissant des travaux de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), le ministre des droits de l’Homme a laissé entendre qu’elles pourraient déboucher sur une amnistie. « Il serait souhaitable de déboucher sur cette forme de pardon légal qu'est l'amnistie. Mais l'amnistie s'applique à l'auteur qui a été reconnu coupable d'un fait, dont elle efface les conséquences. Chacun doit avoir la possibilité de revêtir son manteau de coupable. Si à cette occasion, on découvre des faits non prescrits, ils seront présentés à une juridiction nationale. La réconciliation nationale n'exclut pas la justice, elle se fonde sur la justice », a assuré le ministre.

M. D. avec Afp
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