A peine a-t-il été investi que le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny a entamé sa mission.
Des centaines de victimes de guerre sont arrivées du grand Ouest (Blolequin, Duékoué, Man) mais aussi d’Abidjan (Abobo, Yopougon) pour assister à la cérémonie d’investiture de la Commission dialogue, vérité et réconciliation. Avant leur retour dans leurs localités d’origine, le président Charles Konan Banny a reçu à déjeuner ces personnes meurtries dans leur chair et dans leur âme. Geste de compassion, mais aussi pédagogique pour leur parler unité, paix, amour du pays, réconciliation, pardon et développement. Et réexpliquer les objectifs de la Commission dialogue, vérité et réconciliation qu’il dirige. « …Il y a eu des choses inacceptables. Mais il ne s’agit pas de raconter n’importe quoi. Il ne s’agit pas de dire et de ne pas prouver », a expliqué Charles Konan Banny. Témoins vivants de cette parenthèse honteuse, les victimes devront témoigner, « restituer les faits et faire en sorte qu’éclate la vérité, si effroyable soit-elle. Non pas pour se venger, mais pour que celui qui a fauté reconnaisse qu’il a fauté, donnant ainsi aux uns et aux autres la force de demander pardon. La Cdvr ne souhaite ni vengeance, ni impunité », a affirmé M. Konan Banny. Cela, pour aller vers la réconciliation et la paix préalables à la reconstruction chère au président Ouattara. « La reconstruction, insiste le président de la Cdvr, c’est construire des routes, construire des écoles, construire des hôpitaux, donner du travail, construire des usines, donner un bien-être à chacun. » Et aussi et surtout que naisse l’Ivoirien nouveau, ce citoyen qui apprend à dialoguer, à accepter l’autre dans sa différence et sa diversité. « Effectivement, il ne faut pas s’arrêter à cela, aux souffrances, il faut se projeter en avant. Demain, un jour nouveau se lèvera sur la Côte d’Ivoire », a prédit l’ancien Premier ministre.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Des centaines de victimes de guerre sont arrivées du grand Ouest (Blolequin, Duékoué, Man) mais aussi d’Abidjan (Abobo, Yopougon) pour assister à la cérémonie d’investiture de la Commission dialogue, vérité et réconciliation. Avant leur retour dans leurs localités d’origine, le président Charles Konan Banny a reçu à déjeuner ces personnes meurtries dans leur chair et dans leur âme. Geste de compassion, mais aussi pédagogique pour leur parler unité, paix, amour du pays, réconciliation, pardon et développement. Et réexpliquer les objectifs de la Commission dialogue, vérité et réconciliation qu’il dirige. « …Il y a eu des choses inacceptables. Mais il ne s’agit pas de raconter n’importe quoi. Il ne s’agit pas de dire et de ne pas prouver », a expliqué Charles Konan Banny. Témoins vivants de cette parenthèse honteuse, les victimes devront témoigner, « restituer les faits et faire en sorte qu’éclate la vérité, si effroyable soit-elle. Non pas pour se venger, mais pour que celui qui a fauté reconnaisse qu’il a fauté, donnant ainsi aux uns et aux autres la force de demander pardon. La Cdvr ne souhaite ni vengeance, ni impunité », a affirmé M. Konan Banny. Cela, pour aller vers la réconciliation et la paix préalables à la reconstruction chère au président Ouattara. « La reconstruction, insiste le président de la Cdvr, c’est construire des routes, construire des écoles, construire des hôpitaux, donner du travail, construire des usines, donner un bien-être à chacun. » Et aussi et surtout que naisse l’Ivoirien nouveau, ce citoyen qui apprend à dialoguer, à accepter l’autre dans sa différence et sa diversité. « Effectivement, il ne faut pas s’arrêter à cela, aux souffrances, il faut se projeter en avant. Demain, un jour nouveau se lèvera sur la Côte d’Ivoire », a prédit l’ancien Premier ministre.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro