Hier, le chef du gouvernement a procédé à Odienné, à l’installation des chefs d’unité de la police, de la gendarmerie, des eaux et forêts et de la douane.
Hier, lors de l’installation officielle des chefs d’unités des forces militaires et paramilitaires à Odienné, le Premier ministre est revenu sur le processus de sortie de crise issu de l’Accord politique de Ouagadougou. Pour Guillaume Soro, cet accord qui a fait de lui, le chef du gouvernement de l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo, a suscité des doutes chez certaines populations en ce qui concerne sa loyauté aux engagements qu’il a pris vis-à-vis des Ivoiriens. Pour le secrétaire général des Forces nouvelles, les personnes dont l’esprit a été habité par ces sentiments à son égard doivent en ce moment, avoir honte car, il a tenu tous ses engagements, notamment en donnant les cartes d’identité aux Ivoiriens et en organisant des élections libres, ouvertes et transparentes. « Ceux qui ont honte d’avoir douté peuvent venir s’excuser publiquement », a-t-il lancé sous l’ovation des populations qui avaient du mal à contenir sur l’esplanade de l’inspection primaire d’Odienné. Le Premier ministre a ensuite expliqué que son objectif de conduire le pays aux élections était le plus important durant tout le long de la période préélectorale. « Il ne fallait pas se laisser distraire par autre chose. Le plus important était de faire en sorte qu’on aille aux élections. A partir du moment où nous tous allions aux élections et que chacun mettait son bulletin dans l’urne, c’était terminé. Tant qu’on n’allait pas aux élections, quels arguments auraient eu et les uns et les autres pour dire que tel ou tel autre est le président de la Côte d’Ivoire », s’est-il interrogé. Après avoir indiqué que la victoire du président de la République, Alassane Ouattara, ne souffre d’aucun doute, le Premier ministre a expliqué aux populations d’Odienné, à qui il dit confier les nouveaux chefs de commandements, le bien-fondé du retour de l’administration civil, militaire et paramilitaire dans la région du Denguélé. « Je suis venu avec la gendarmerie nationale, la police nationale, la douane nationale et les eaux et forêts. Je suis venu vous confier les chefs de chacun de ces commandements avec qui vous devez travailler. Ils sont-là pour vous », a-t-il assuré. Parlant aux différents chefs de ces unités peu avant leur investiture par leurs chefs hiérarchiques respectifs, le Premier ministre leur a demandé de se mettre au service des populations et de l’Etat. Il leur a annoncé que la mesure d’évaluation des ministres initiée par le gouvernement va s’étendre à chacun de ces corps. « Je veux demander aux premiers responsables de chacun de ces commandements que nous venons d’installer, qu’à compter de ce jour, la police, la douane, la gendarmerie les eaux et forêts et les militaires, nous vous donnons aussi 100 jours pour faire le bilan de vos activités », a-t-il indiqué avant de remercier les Odiennéka de l’accueil qui lui a été réservé. Notons que ce sont au total cinq chefs de corps qui ont été investis ce jour par leurs supérieurs hiérarchiques respectifs, à savoir le capitaine Pierre Koffi, en qualité de commandant de compagnie de la gendarmerie, le lieutenant Max Koumouin Yaya, commandant de l’escadron, le commissaire principal de police Gervais Gogo Gnakouri, préfet de police d’Odienné ; le lieutenant colonel Zito, chef de subdivision des bureaux du Denguélé, le colonel Séka Assi Akaffou, directeur des eaux et forêts.
Tenin Bè Ousmane à Odienné
Hier, lors de l’installation officielle des chefs d’unités des forces militaires et paramilitaires à Odienné, le Premier ministre est revenu sur le processus de sortie de crise issu de l’Accord politique de Ouagadougou. Pour Guillaume Soro, cet accord qui a fait de lui, le chef du gouvernement de l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo, a suscité des doutes chez certaines populations en ce qui concerne sa loyauté aux engagements qu’il a pris vis-à-vis des Ivoiriens. Pour le secrétaire général des Forces nouvelles, les personnes dont l’esprit a été habité par ces sentiments à son égard doivent en ce moment, avoir honte car, il a tenu tous ses engagements, notamment en donnant les cartes d’identité aux Ivoiriens et en organisant des élections libres, ouvertes et transparentes. « Ceux qui ont honte d’avoir douté peuvent venir s’excuser publiquement », a-t-il lancé sous l’ovation des populations qui avaient du mal à contenir sur l’esplanade de l’inspection primaire d’Odienné. Le Premier ministre a ensuite expliqué que son objectif de conduire le pays aux élections était le plus important durant tout le long de la période préélectorale. « Il ne fallait pas se laisser distraire par autre chose. Le plus important était de faire en sorte qu’on aille aux élections. A partir du moment où nous tous allions aux élections et que chacun mettait son bulletin dans l’urne, c’était terminé. Tant qu’on n’allait pas aux élections, quels arguments auraient eu et les uns et les autres pour dire que tel ou tel autre est le président de la Côte d’Ivoire », s’est-il interrogé. Après avoir indiqué que la victoire du président de la République, Alassane Ouattara, ne souffre d’aucun doute, le Premier ministre a expliqué aux populations d’Odienné, à qui il dit confier les nouveaux chefs de commandements, le bien-fondé du retour de l’administration civil, militaire et paramilitaire dans la région du Denguélé. « Je suis venu avec la gendarmerie nationale, la police nationale, la douane nationale et les eaux et forêts. Je suis venu vous confier les chefs de chacun de ces commandements avec qui vous devez travailler. Ils sont-là pour vous », a-t-il assuré. Parlant aux différents chefs de ces unités peu avant leur investiture par leurs chefs hiérarchiques respectifs, le Premier ministre leur a demandé de se mettre au service des populations et de l’Etat. Il leur a annoncé que la mesure d’évaluation des ministres initiée par le gouvernement va s’étendre à chacun de ces corps. « Je veux demander aux premiers responsables de chacun de ces commandements que nous venons d’installer, qu’à compter de ce jour, la police, la douane, la gendarmerie les eaux et forêts et les militaires, nous vous donnons aussi 100 jours pour faire le bilan de vos activités », a-t-il indiqué avant de remercier les Odiennéka de l’accueil qui lui a été réservé. Notons que ce sont au total cinq chefs de corps qui ont été investis ce jour par leurs supérieurs hiérarchiques respectifs, à savoir le capitaine Pierre Koffi, en qualité de commandant de compagnie de la gendarmerie, le lieutenant Max Koumouin Yaya, commandant de l’escadron, le commissaire principal de police Gervais Gogo Gnakouri, préfet de police d’Odienné ; le lieutenant colonel Zito, chef de subdivision des bureaux du Denguélé, le colonel Séka Assi Akaffou, directeur des eaux et forêts.
Tenin Bè Ousmane à Odienné
