De grands médias séjournent à Abidjan pour une intense activité professionnelle. A leur nombre la patronne de Tv5 Monde a traduit, la fierté de sa chaîne de contribuer, au rapprochement des Ivoiriens.
Alain de Pouzilhac, Pdg de l’Audiovisuel extérieur de France (Aef), Geneviève Goëtzinger, Directrice déléguée de Radio France internationale (Rfi) et Marie-Christine Saragosse, Directrice générale de Tv5 Monde des sommités des médias séjournent sur les bords de la lagune Ebrié. Ces professionnels de l’information mettent le bleu de travail pour l’enregistrement de plusieurs émissions en public. Avant la conférence de presse qu’ils animent ce matin, à l’hôtel Pullman, au Plateau, la Directrice générale de Tv5 Monde, a rencontré le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleïmane pour parler de la collaboration entre sa chaîne et la Côte d’Ivoire. «Je suis ici notamment parce que le magazine «Afrique Presse» fête ses dix ans à Abidjan. C’est une décision qui nous tenait à cœur avec Rfi puisque depuis dix ans, la Côte d’Ivoire est un fil rouge dans cette émission et souvent pour des moments douloureux. Et nous avions envie de partager cet anniversaire avec la Côte d’Ivoire, avec les Ivoiriens et de montrer par cette présence que la réconciliation était en marche», a indiqué Marie Christine Saragosse à sa sortie d’audience. Pour la patronne de la chaîne de la francophonie, cette présence est aussi une manière de montrer que «toutes les parties veulent que la Côte d’Ivoire renoue avec son destin». Des questions plus techniques ont également fait l’objet de discussions entre le ministre et sa visiteuse. «Nous avons évoqué l’avenir, des projets de coopération, de formation. Nous avons également parlé de fiction. Vous savez que la Côte d’Ivoire est prolixe en fiction qui sont des succès mondiaux. Nous croyons beaucoup aux créations et aux productions ivoiriennes et nous sommes venu également dire au ministre que nous sommes prêt à renforcer notre coopération dans ce domaine», a-t-elle ajouté. Le tuteur de la presse nationale s’est estimé «satisfait» de la présence des médias internationaux dans le pays. «Cela dénote que la Côte d’Ivoire est redevenue un pays fréquentable (…) et que la presse internationale doit nous accompagner pour que le monde entier sache que la Côte d’Ivoire est sur le chemin de la réconciliation», a-t-il ajouté. Puis, il a présenté, «au nom du gouvernement, des excuses à Tv5 Monde pour les dommages collatéraux subis au cours de la crise postélectorale». Et il s’est engagé à voir, «avec le président de la République comment rattraper tout cela ». Le ministre Coty a révélé qu’une mission de Cfi, composée de «journalistes de haut niveau» se viendra sous peu en Côte d’Ivoire, pour participer à la formation de journalistes et techniciens locaux et améliorer le plateau technique des médias nationaux. Des engagements corroborés par la patronne de Tv5 Monde qui a dit la volonté de sa chaîne de travailler à être reçue partout dans le pays. «Nous savons qu’aujourd’hui certains Ivoiriens ne peuvent pas nous voir. Ce n’est pas de notre fait et nous essayons de tout faire pour remédier à cette situation et nous rendre accessible au plus grand nombre de téléspectateurs ivoiriens chers à notre cœur», a conclu Marie-Christine Saragosse.
M’Bah Aboubakar
Alain de Pouzilhac, Pdg de l’Audiovisuel extérieur de France (Aef), Geneviève Goëtzinger, Directrice déléguée de Radio France internationale (Rfi) et Marie-Christine Saragosse, Directrice générale de Tv5 Monde des sommités des médias séjournent sur les bords de la lagune Ebrié. Ces professionnels de l’information mettent le bleu de travail pour l’enregistrement de plusieurs émissions en public. Avant la conférence de presse qu’ils animent ce matin, à l’hôtel Pullman, au Plateau, la Directrice générale de Tv5 Monde, a rencontré le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleïmane pour parler de la collaboration entre sa chaîne et la Côte d’Ivoire. «Je suis ici notamment parce que le magazine «Afrique Presse» fête ses dix ans à Abidjan. C’est une décision qui nous tenait à cœur avec Rfi puisque depuis dix ans, la Côte d’Ivoire est un fil rouge dans cette émission et souvent pour des moments douloureux. Et nous avions envie de partager cet anniversaire avec la Côte d’Ivoire, avec les Ivoiriens et de montrer par cette présence que la réconciliation était en marche», a indiqué Marie Christine Saragosse à sa sortie d’audience. Pour la patronne de la chaîne de la francophonie, cette présence est aussi une manière de montrer que «toutes les parties veulent que la Côte d’Ivoire renoue avec son destin». Des questions plus techniques ont également fait l’objet de discussions entre le ministre et sa visiteuse. «Nous avons évoqué l’avenir, des projets de coopération, de formation. Nous avons également parlé de fiction. Vous savez que la Côte d’Ivoire est prolixe en fiction qui sont des succès mondiaux. Nous croyons beaucoup aux créations et aux productions ivoiriennes et nous sommes venu également dire au ministre que nous sommes prêt à renforcer notre coopération dans ce domaine», a-t-elle ajouté. Le tuteur de la presse nationale s’est estimé «satisfait» de la présence des médias internationaux dans le pays. «Cela dénote que la Côte d’Ivoire est redevenue un pays fréquentable (…) et que la presse internationale doit nous accompagner pour que le monde entier sache que la Côte d’Ivoire est sur le chemin de la réconciliation», a-t-il ajouté. Puis, il a présenté, «au nom du gouvernement, des excuses à Tv5 Monde pour les dommages collatéraux subis au cours de la crise postélectorale». Et il s’est engagé à voir, «avec le président de la République comment rattraper tout cela ». Le ministre Coty a révélé qu’une mission de Cfi, composée de «journalistes de haut niveau» se viendra sous peu en Côte d’Ivoire, pour participer à la formation de journalistes et techniciens locaux et améliorer le plateau technique des médias nationaux. Des engagements corroborés par la patronne de Tv5 Monde qui a dit la volonté de sa chaîne de travailler à être reçue partout dans le pays. «Nous savons qu’aujourd’hui certains Ivoiriens ne peuvent pas nous voir. Ce n’est pas de notre fait et nous essayons de tout faire pour remédier à cette situation et nous rendre accessible au plus grand nombre de téléspectateurs ivoiriens chers à notre cœur», a conclu Marie-Christine Saragosse.
M’Bah Aboubakar