Malgré la fragilité de son système de santé, la Côte d’Ivoire fait partie des pays de la sous-région dont le circuit d’importation de médicament, bien que dépendant de l’extérieur, reste tout de même rigoureux, vu les nombreuses exigences demandées à l’industriel étranger.
Au cours de notre entretien avec le Dr Ouattara Mahama, S/D de la DPM chargé de la promotion de l’industrie pharmaceutique, le mode opératoire de ce circuit complexe nous a été révélé. "Je prends un exemple. Moi je suis un industriel indien, puisque l’Inde investit
beaucoup et importe beaucoup. Je veux vendre un médicament en Côte d’Ivoire. Il m’est demandé d’avoir une représentation fixe en Côte d’Ivoire. C’est pour cela qu’on constate beaucoup d’agences de représentation de plusieurs firmes internationales, ici, en Côte
d’Ivoire. Parce qu’en cas de problème, il faut à l’Etat de Côte d’Ivoire un interlocuteur surplace qui se portera garant d’un éventuel dysfonctionnement sur le médicament.
Donc, il est demandé à l’industriel d’avoir une représentation locale", nous explique cet
expert qui poursuit. " Une fois que cela est fait, c’est cette représentation locale qui mène toutes les démarches au plan local. La première des choses à faire, l’industrielle Indien par le biais de sa représentation locale, dépose une demande d’homologation du médicament auprès de la Direction de la Pharmacie et du médicament (DPM). Cette demande d’homologation est analysée en commission d’enregistrement des médicaments.
Cette commission se réunit 4 fois dans l’année, soit une fois chaque trois mois." Faut-il le rappeler, la procédure d’homologation des médicaments sera uniformisée dans
toute la zone Uemoa, à partir du 1er octobre 2011. Même pour l’homologation, au dire de notre interlocuteur, il y a plusieurs critères qui doivent être impérativement toutes satisfaites dont l’inspection du site de fabrication dans le pays d’origine avant que l’industriel étranger ne soit autorisé à écouler ses médicaments sur le marché ivoirien. Une fois toutes ces étapes satisfaites, le ministère de la santé donne l’homologation appelée AMM (Autorisation
de Mise sur le Marché) à l’industriel Indien. Ensuite, le représentant de la firme internationale s’entend avec des grossistes répartiteurs privés. L’industriel est obligé de passer par les 3 grossistes répartiteurs que compte la Côte d’Ivoire que sont Laborex,...
Au cours de notre entretien avec le Dr Ouattara Mahama, S/D de la DPM chargé de la promotion de l’industrie pharmaceutique, le mode opératoire de ce circuit complexe nous a été révélé. "Je prends un exemple. Moi je suis un industriel indien, puisque l’Inde investit
beaucoup et importe beaucoup. Je veux vendre un médicament en Côte d’Ivoire. Il m’est demandé d’avoir une représentation fixe en Côte d’Ivoire. C’est pour cela qu’on constate beaucoup d’agences de représentation de plusieurs firmes internationales, ici, en Côte
d’Ivoire. Parce qu’en cas de problème, il faut à l’Etat de Côte d’Ivoire un interlocuteur surplace qui se portera garant d’un éventuel dysfonctionnement sur le médicament.
Donc, il est demandé à l’industriel d’avoir une représentation locale", nous explique cet
expert qui poursuit. " Une fois que cela est fait, c’est cette représentation locale qui mène toutes les démarches au plan local. La première des choses à faire, l’industrielle Indien par le biais de sa représentation locale, dépose une demande d’homologation du médicament auprès de la Direction de la Pharmacie et du médicament (DPM). Cette demande d’homologation est analysée en commission d’enregistrement des médicaments.
Cette commission se réunit 4 fois dans l’année, soit une fois chaque trois mois." Faut-il le rappeler, la procédure d’homologation des médicaments sera uniformisée dans
toute la zone Uemoa, à partir du 1er octobre 2011. Même pour l’homologation, au dire de notre interlocuteur, il y a plusieurs critères qui doivent être impérativement toutes satisfaites dont l’inspection du site de fabrication dans le pays d’origine avant que l’industriel étranger ne soit autorisé à écouler ses médicaments sur le marché ivoirien. Une fois toutes ces étapes satisfaites, le ministère de la santé donne l’homologation appelée AMM (Autorisation
de Mise sur le Marché) à l’industriel Indien. Ensuite, le représentant de la firme internationale s’entend avec des grossistes répartiteurs privés. L’industriel est obligé de passer par les 3 grossistes répartiteurs que compte la Côte d’Ivoire que sont Laborex,...