ABIDJAN - La situation humanitaire reste "très préoccupante" dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, en raison notamment de l`insécurité dans cette région meurtrie par la récente crise post-électorale, a averti mardi Médecins sans frontières (MSF).
"La situation humanitaire dans l`ouest de la Côte d`Ivoire est très préoccupante", a affirmé Issiaka Abdou, chef de mission de MSF-France, lors d`une conférence de presse à Abidjan. "Les besoins en médicaments ne cessent de s`accroître".
"Nous sommes très préoccupés par la situation sécuritaire dans l`ouest sur l`axe Taï-Duékoué-Guiglo", près de la frontière libérienne, a-t-il ajouté.
Vingt-trois personnes ont été tuées le 18 septembre dans une attaque, attribuée par les autorités à des "mercenaires libériens", dans un village de la région de Taï.
L`ONG, qui a mobilisé près de 800 personnes dans l`ouest, a évoqué des "violences contre les populations perpétrées par des hommes en armes", et déploré "un manque réel d`humanitaires sur l`axe Taï-Tabou (sud-ouest, le long de la frontière avec le Liberia) où plus de 25 cas de viol ont été enregistrés".
Des "barrages anarchiques" posent "des problèmes d`accès des populations aux centres de santé", a encore souligné M. Abdou.
L`ouest fut le théâtre des pires tueries de la crise de décembre 2010-avril 2011, ainsi que d`importants déplacements de population.
L`ONU a affirmé fin septembre qu`en plus des problèmes sécuritaires, une crise alimentaire "aiguë" sévit dans la région, où le président Alassane Ouattara doit effectuer sa première visite dans l`intérieur du pays du 13 au 15 octobre.
"La situation humanitaire dans l`ouest de la Côte d`Ivoire est très préoccupante", a affirmé Issiaka Abdou, chef de mission de MSF-France, lors d`une conférence de presse à Abidjan. "Les besoins en médicaments ne cessent de s`accroître".
"Nous sommes très préoccupés par la situation sécuritaire dans l`ouest sur l`axe Taï-Duékoué-Guiglo", près de la frontière libérienne, a-t-il ajouté.
Vingt-trois personnes ont été tuées le 18 septembre dans une attaque, attribuée par les autorités à des "mercenaires libériens", dans un village de la région de Taï.
L`ONG, qui a mobilisé près de 800 personnes dans l`ouest, a évoqué des "violences contre les populations perpétrées par des hommes en armes", et déploré "un manque réel d`humanitaires sur l`axe Taï-Tabou (sud-ouest, le long de la frontière avec le Liberia) où plus de 25 cas de viol ont été enregistrés".
Des "barrages anarchiques" posent "des problèmes d`accès des populations aux centres de santé", a encore souligné M. Abdou.
L`ouest fut le théâtre des pires tueries de la crise de décembre 2010-avril 2011, ainsi que d`importants déplacements de population.
L`ONU a affirmé fin septembre qu`en plus des problèmes sécuritaires, une crise alimentaire "aiguë" sévit dans la région, où le président Alassane Ouattara doit effectuer sa première visite dans l`intérieur du pays du 13 au 15 octobre.