Hier, à la maison de la presse, Abidjan-Plateau, le syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synapp-ci) a lancé le démarrage de ses activités syndicales. Cinq mois après la crise postélectorale qui a touché plus particulièrement la famille de la presse en Côte d’Ivoire, le Synapp-ci a posé un sombre diagnostic. « Les médias ivoiriens face aux défis de la reconstruction post-crise : rôle de Synapp-ci ». Autour de ce thème, les journalistes ivoiriens ont déploré le piétinement de l’emprisonnement de leurs confrères au terme de la crise postélectorale. « Il nous apparait d’une impérieuse nécessité pour les professionnels des médias de garder une extrême vigilance face à toutes les tentatives conscientes ou inconscientes de remettre en cause tous les acquis obtenus en matière de liberté de la presse. Notamment, la suppression de la peine privative de liberté pour les délits commis par voie de presse. Le Synapp-ci appelle donc, l’Etat à libérer nos camarades en prison. Et lance un appel de mobilisation des journalistes autour de la question », a lancé Guillaume Gbato, secrétaire général du syndicat. Il a aussi remis sur le pavé la question de l’application de la convention collective. Exigeant du CNP de jouer sa part de rôle. Le président de l’Unjci et d’autres organisations sœurs ont apporté leur soutien au Synapp-ci. Cette cérémonie était placée sous le parrainage de la centrale syndicale Dignité, à laquelle est affilié le syndicat.
Sam-Wakouboué
Sam-Wakouboué