Directrice Afrique de TV5 Monde, animatrice avec Assane Diop de l’émission ‘’Afrique presse’’ qui fête ses dix ans. Présentatrice de ‘’Et si vous me disiez toute la vérité’’, Denise Epoté Durand s’est frayé un chemin dans le monde de l’audiovisuel mondial. Elle revient dans cet entretien sur les motivations de la présence de la chaîne francophone, deux jours durant, à Abidjan.
Dix ans d’ ‘’Afrique presse’’ à Abidjan, qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est la preuve qu’on est sensible au drame qu’a connu la Côte d’Ivoire ces dernières années. Ça tient surtout au fait que ces dix dernières années, la Côte d’Ivoire, en raison de la crise, a été l’un des sujets les plus traités. On se dit qu’ au moment où ce pays tourne cette page douloureuse, il est important qu’on soit à côté de nos confrères ivoiriens pour célébrer le retour à la paix.
La question sécuritaire est mise en avant par certaines personnes qui hésitent encore à se rendre en Côte d’Ivoire. Cela ne vous a-t-il pas fait peur ?
Le choix de venir en Côte d’Ivoire, a été fait, il y a huit mois. A cette période, on ne savait pas qu’on pouvait en être-là aujourd’hui. On avait pris l’engagement d’être ici vaille que vaille. D’être présent pour fêter cet anniversaire. Et comme l’a dit la directrice générale (Ndlr : Marie-Christine Saragosse), si on ne l’avait pas fait pour les dix ans, on serait revenu fêter les 11 ans ici. Parce qu’on trouvait important d’être à Abidjan.
La Côte d’Ivoire sort d’une crise, quel est le rôle que doivent jouer, selon vous, les journalistes ?
Ils doivent faire leur travail. Etre objectifs. Cela passe par trois points : l’indépendance, la compétence et enfin l’objectivité. Ce sont des critères qui sont universels. Ça ne vaut pas que pour la Côte d’Ivoire. Ça vaut pour tous les pays du monde entier.
Quel doit être l’attitude des jeunes ivoiriens dans ce processus de sortie de crise ?
La réconciliation ne concerne pas que les politiques. Elle s’adresse à l’ensemble de la nation ivoirienne. Et les jeunes en font partie. Parce qu’ils sont l’avenir de ce pays.
Un des problèmes de la jeunesse africaine est cette tendance à vouloir aller se refaire une vie en Europe. Quel est votre regard sur ce phénomène ?
Je suis mal placée pour donner un conseil puisqu’on me rétorquera que moi-même je vis en Europe.
Vous êtes la directrice Afrique de TV5 Monde. Avez-vous le sentiment d’avoir réussi ?
En tout cas, je suis contente du métier que j’exerce depuis plusieurs années. Je pense que je n’ai pas perdu la passion. La flamme est toujours-là. Je suis d’autant plus heureuse que, grâce à ce métier, je suis allée au contact de plusieurs personnes, d’hommes et de femmes. Pour moi, c’est un enrichissement. Je le vis comme une grâce.
Ces palais feutrés, ces hautes personnalités. Vous est-il arrivé de paniquer face à une personnalité ?
Je ne me suis jamais posé cette question. Mon souci premier a toujours été de bien faire mon travail, de préparer mes interviews en fonction des questions d’actualité que je voulais aborder avec mes invités.
Quelle est le mets ivoirien que vous préférez ?
Moi , je suis de la côte du Cameroun. Par définition, les gens de la côte adorent le poisson. Donc pour moi, c’est le poisson braisé.
Interview réalisée par Sanou A.
Dix ans d’ ‘’Afrique presse’’ à Abidjan, qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est la preuve qu’on est sensible au drame qu’a connu la Côte d’Ivoire ces dernières années. Ça tient surtout au fait que ces dix dernières années, la Côte d’Ivoire, en raison de la crise, a été l’un des sujets les plus traités. On se dit qu’ au moment où ce pays tourne cette page douloureuse, il est important qu’on soit à côté de nos confrères ivoiriens pour célébrer le retour à la paix.
La question sécuritaire est mise en avant par certaines personnes qui hésitent encore à se rendre en Côte d’Ivoire. Cela ne vous a-t-il pas fait peur ?
Le choix de venir en Côte d’Ivoire, a été fait, il y a huit mois. A cette période, on ne savait pas qu’on pouvait en être-là aujourd’hui. On avait pris l’engagement d’être ici vaille que vaille. D’être présent pour fêter cet anniversaire. Et comme l’a dit la directrice générale (Ndlr : Marie-Christine Saragosse), si on ne l’avait pas fait pour les dix ans, on serait revenu fêter les 11 ans ici. Parce qu’on trouvait important d’être à Abidjan.
La Côte d’Ivoire sort d’une crise, quel est le rôle que doivent jouer, selon vous, les journalistes ?
Ils doivent faire leur travail. Etre objectifs. Cela passe par trois points : l’indépendance, la compétence et enfin l’objectivité. Ce sont des critères qui sont universels. Ça ne vaut pas que pour la Côte d’Ivoire. Ça vaut pour tous les pays du monde entier.
Quel doit être l’attitude des jeunes ivoiriens dans ce processus de sortie de crise ?
La réconciliation ne concerne pas que les politiques. Elle s’adresse à l’ensemble de la nation ivoirienne. Et les jeunes en font partie. Parce qu’ils sont l’avenir de ce pays.
Un des problèmes de la jeunesse africaine est cette tendance à vouloir aller se refaire une vie en Europe. Quel est votre regard sur ce phénomène ?
Je suis mal placée pour donner un conseil puisqu’on me rétorquera que moi-même je vis en Europe.
Vous êtes la directrice Afrique de TV5 Monde. Avez-vous le sentiment d’avoir réussi ?
En tout cas, je suis contente du métier que j’exerce depuis plusieurs années. Je pense que je n’ai pas perdu la passion. La flamme est toujours-là. Je suis d’autant plus heureuse que, grâce à ce métier, je suis allée au contact de plusieurs personnes, d’hommes et de femmes. Pour moi, c’est un enrichissement. Je le vis comme une grâce.
Ces palais feutrés, ces hautes personnalités. Vous est-il arrivé de paniquer face à une personnalité ?
Je ne me suis jamais posé cette question. Mon souci premier a toujours été de bien faire mon travail, de préparer mes interviews en fonction des questions d’actualité que je voulais aborder avec mes invités.
Quelle est le mets ivoirien que vous préférez ?
Moi , je suis de la côte du Cameroun. Par définition, les gens de la côte adorent le poisson. Donc pour moi, c’est le poisson braisé.
Interview réalisée par Sanou A.
