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Art et Culture Publié le vendredi 7 octobre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Burida / Bilan et gestion des droits collectifs : Les ``Sénateurs`` réclament la tenue de l’Assemblée générale

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Photo d`illustration : Le siège du Bureau Ivoirien des droits d`auteur (BURIDA).
Ils soutiennent la vision de la gestion des droits d’auteurs qu’a le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman. Réunis hier jeudi 6 octobre à Marcory, les Sénateurs (artistes et sociétaires) au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), se sont dit inquiets de la gestion faite de leur maison commune. Si le Burida, a noté le comédien Gbi de Fer, a «fonctionné sans boussole depuis les deux dernières années», il relève une ‘’méconnaissance’’ de la gestion des droits collectifs par les dirigeants, à laquelle s’ajoute l’épisode des trois(3) mois d’intérim (l’après Gadji et Baroan) jugé de «catastrophique». Réclamant toujours un rapport de ce qui a été fait des millions de l’Onuci versés au Burida (sous Gadji Céli et Baroan Michel), les Sénateurs dénoncent cependant une mauvaise utilisation (orientation) et répartition (prévue à 65%) des droits collectés. Ainsi, sur cent cinquante-deux (152) millions de Fcfa collecté dernièrement, le porte-parole des Sénateurs, Gbi de Fer, fait savoir que seulement quatre (4) millions ont servi à la répartition des droits d’auteurs, soit 2,70% de la collectes. Quand quatre-vingts (80) millions ont été consacrés aux charges et autres paiements des salaires des employés du Burida. Par ailleurs, les Sénateurs qui ont constaté un manque de solidarité au sein du conseil d’administration, ont révélé – pendant la période de perte de boussole – des ponctions faites sur les droits d’auteurs. «Des marchés sont passés à tour de bras entre le Burida et les artistes membres du conseil d’administration – avec des sommes importantes prises sur des droits d’auteurs», a indiqué Gbi de Fer. Qui précise que leur intervention est de donner à leurs collègues artistes, une visibilité dans la gestion du Burida. «On ne peut pas passer toute notre vie à faire des histoires au Burida ! A l’allure où vont les choses, si on ne fait rien, on sera témoin de tout ce qui arrive au Burida – qui prend l’eau de toutes parts», a dit le responsable du Djéli Théâtre. Pour Aristide Dicko (musicien), lorsque «la boussole est désorientée, la maison va à vau-l’eau». D’où la réclame «à cor et à cri» d’une assemblée générale pour demander que des «comptes soient rendus». «Nous sommes là pour inciter à la tenue d’une assemblée générale. Nous voulons qu’on puisse se parler et mettre les choses en ordre. Nous sommes des Sénateurs et parlons en notre propre nom», a souligné Marie-Louise Asseu qui a incité les artistes au travail. Parce que, a-t-elle regretté, Tantie Oussou qui «devait représenter une boussole» pour les artistes, abuse de leur situation «miséreuse» pour les manipuler.
Koné Saydoo
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