La banane plantain contribue à la sécurité alimentaire, à la diversification des revenus dans les zones rurales et urbaines, en luttant contre la pauvreté. En Côte d'Ivoire, la culture est basée sur des techniques rudimentaires et la plante est sujette à certaines maladies dont la cercosporiose noire (maladie des raies noires). Récemment, un atelier d'identification des besoins de la filière banane plantain, de la planification et de la validation des programmes du Centre National de Spécialisation (CNS) a réuni producteurs, représentants de structures et organismes professionnels. Mis en place pour renforcer les capacités opérationnelles des systèmes nationaux de recherche des pays membres du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO), le CNS devra mettre l'accent sur la réhabilitation des équipements essentiels du Cnra, I2t et Anader. En sa qualité d'agence d'exécution du PPAAO, le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA), par la voix de son directeur exécutif, Ackah Angniman Pierre, a salué les efforts pour l'amélioration de la productivité des cultures. « En dépit des faibles investissements publics et privés, des acquis notables existent dans les centres et laboratoires de recherches et nous devons mettre à profit les ressources du PPAAO » a-t-il souligné. Pour le ministre de l'Agriculture, Coulibaly Sangafowa, les conclusions de cet atelier devraient permettre d'augmenter de 25% la productivité dans la filière banane plantain. Aussi a-t-il invité les participants à identifier les besoins réels de la filière et faire des propositions en vue de la validation des programmes du CNS.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé