La Côte d’Ivoire s’est imposée difficilement face à son homologue du Burundi, hier dimanche 9 octobre, dans le cadre de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football, prévue au Gabon et en Guinée Equatoriale, en 2012.
Deux réalisations signées Touré Kolo (69eminute) et Yaya Touré (90e minute) ont permis à la Côte d’Ivoire de dompter une équipe volontaire du Burundi, dimanche au stade Félix Houphouët-Boigny. Et de réaliser dans le même temps, un parcours sans faute en éliminatoires de la CAN 2012 : six victoires en autant de sorties dans la poule H. Mais, il faut l’écrire tout net, la prestation des Eléphants face aux Hirondelles a été insipide. Bony Wilfried, Ya Konan Didier, Kalou Salomon et leurs camarades ont balbutié, là où ils avaient promis faire plaisir aux supporters ivoiriens. « Nous allons marquer beaucoup de buts », avait avancé Kalou Salomon, la veille de la rencontre. Les supporters rêvaient donc à un score fleuve, surtout que les pachydermes avaient dynamité (5-0) les Amavubi du Rwanda, à Kigali, lors de la précédente journée de ces éliminatoires. Mais, c’était sans compter avec Nahayo Valery, Mabanza Hussein et autres Burundais, qui avaient les ressources nécessaires pour faire douter les pachydermes à domicile. Regroupés dans leur camp, les hommes venus de Bujumbura, réussiront à faire obstacle à trois offensives orchestrées par Bony Wilfried (5e minute), Ya Konan Didier (27e minute) et Yao Kouassi Gervais (31e minute). Des actions bien molles qui ont provoqué la colère des spectateurs. Ces derniers scandaient le nom de Didier Drogba et Kader Kéita, restés sur le banc. Rien n’y fit jusqu’à la pause. A la reprise, les Eléphants se ruent à l’attaque mais leur inefficacité ajoutée à leur lenteur légendaire dans la transmission des passes, feront l’affaire des Hirondelles bien en place dans leur bastion. A la 49e minute, Zahoui François sort Bony pour Drogba. Ce changement va libérer Yao Kouassi Gervais dit Gervinho. A la 69e minute, suite à un raid solitaire de Gervinho, le nommé centre pour Didier Drogba qui ne peut reprendre et dans le cafouillage qui s’en suit, Kolo Touré, monté aux avant-postes, ouvre le score d’un tir puissant qui ne laisse aucune chance au portier burundais, Niyonkuru Vladimir. Kolo qui tenait en maître la défense ivoirienne, venait ainsi de se substituer aux attaquants ivoiriens, muets depuis le début de la partie. Gervinho reprend le même raid six minutes plus tard. Il sera abattu dans la surface de réparation mais l’arbitre gabonais, Eric Otogo, n’indiquera pas le point de penalty. A la 77e minute, la défense ivoirienne joue arrêtée. Nolabashinze Dugarry, récupère le cuir à la limite du hors-jeu, dans la surface de réparation et trompe Barry Boubacar (1-1). Un silence de cimetière s’empare du Félicia. Sauf de Yaya Touré. Qui n’avait pas encore dit le dernier mot. A la 90e minute, il saute plus haut que partenaires et adversaires pour smasher le ballon dans les filets burundais, suite à l’excellent corner exécuté par Kader Kéita, entré en jeu quelques minutes plus tôt. La Côte d’Ivoire s’impose in extrémis 2-1. L’honneur est sauf. Le statut respecté. Mais le festival de buts promis, non.
Annoncia Sehoué
Deux réalisations signées Touré Kolo (69eminute) et Yaya Touré (90e minute) ont permis à la Côte d’Ivoire de dompter une équipe volontaire du Burundi, dimanche au stade Félix Houphouët-Boigny. Et de réaliser dans le même temps, un parcours sans faute en éliminatoires de la CAN 2012 : six victoires en autant de sorties dans la poule H. Mais, il faut l’écrire tout net, la prestation des Eléphants face aux Hirondelles a été insipide. Bony Wilfried, Ya Konan Didier, Kalou Salomon et leurs camarades ont balbutié, là où ils avaient promis faire plaisir aux supporters ivoiriens. « Nous allons marquer beaucoup de buts », avait avancé Kalou Salomon, la veille de la rencontre. Les supporters rêvaient donc à un score fleuve, surtout que les pachydermes avaient dynamité (5-0) les Amavubi du Rwanda, à Kigali, lors de la précédente journée de ces éliminatoires. Mais, c’était sans compter avec Nahayo Valery, Mabanza Hussein et autres Burundais, qui avaient les ressources nécessaires pour faire douter les pachydermes à domicile. Regroupés dans leur camp, les hommes venus de Bujumbura, réussiront à faire obstacle à trois offensives orchestrées par Bony Wilfried (5e minute), Ya Konan Didier (27e minute) et Yao Kouassi Gervais (31e minute). Des actions bien molles qui ont provoqué la colère des spectateurs. Ces derniers scandaient le nom de Didier Drogba et Kader Kéita, restés sur le banc. Rien n’y fit jusqu’à la pause. A la reprise, les Eléphants se ruent à l’attaque mais leur inefficacité ajoutée à leur lenteur légendaire dans la transmission des passes, feront l’affaire des Hirondelles bien en place dans leur bastion. A la 49e minute, Zahoui François sort Bony pour Drogba. Ce changement va libérer Yao Kouassi Gervais dit Gervinho. A la 69e minute, suite à un raid solitaire de Gervinho, le nommé centre pour Didier Drogba qui ne peut reprendre et dans le cafouillage qui s’en suit, Kolo Touré, monté aux avant-postes, ouvre le score d’un tir puissant qui ne laisse aucune chance au portier burundais, Niyonkuru Vladimir. Kolo qui tenait en maître la défense ivoirienne, venait ainsi de se substituer aux attaquants ivoiriens, muets depuis le début de la partie. Gervinho reprend le même raid six minutes plus tard. Il sera abattu dans la surface de réparation mais l’arbitre gabonais, Eric Otogo, n’indiquera pas le point de penalty. A la 77e minute, la défense ivoirienne joue arrêtée. Nolabashinze Dugarry, récupère le cuir à la limite du hors-jeu, dans la surface de réparation et trompe Barry Boubacar (1-1). Un silence de cimetière s’empare du Félicia. Sauf de Yaya Touré. Qui n’avait pas encore dit le dernier mot. A la 90e minute, il saute plus haut que partenaires et adversaires pour smasher le ballon dans les filets burundais, suite à l’excellent corner exécuté par Kader Kéita, entré en jeu quelques minutes plus tôt. La Côte d’Ivoire s’impose in extrémis 2-1. L’honneur est sauf. Le statut respecté. Mais le festival de buts promis, non.
Annoncia Sehoué