Malgré le sans-faute aux éliminatoires, les Eléphants ont montré des signes de défaillance face au Burundi. Du coup, une préparation optimale s’impose, si Zahoui et sa bande veulent remporter la Can.
Ça s’appelle rendre une pâle copie, indigne du reste de son statut de premier pays africain au classement Fifa. La sélection ivoirienne a gagné, samedi, sans convaincre. On aurait dit une équipe bâtie dans la précipitation. Face à une formation burundaise venue jouer sans complexe, les Ivoiriens ont renoué avec leurs vilaines habitudes. Autrement dit, les faiblesses qui leur ont, jusque-là, coûté la victoire à la Can. En conséquence, si l’essentiel a été fait grâce, notamment, à deux buts de Kolo Touré et de son cadet Yaya, un nuage de doute s’amoncelle sur l’avenir des Eléphants sur le chemin de Malabo et Libreville. A trois mois de la Can, et le coach Zahoui en convient, la Team Orange a montré qu’elle a besoin de travailler certains aspects, pour réaliser le vœu cher au peuple ivoirien, avec à sa tête le président de la République qui a annoncé, comme par prémonition, la victoire à Malabo, en janvier prochain. Les plaies ont pour noms: légèreté défensive, manque d’inspiration dans la préparation des attaques et maladresse devant les buts. En défense,les Eléphants ont, une fois de plus, servi des erreurs de débutants. D’abord, une passe à l’adversaire de Kolo Touré, ensuite une indolence d’ensemble sur un contre burundais, à la base du but égalisateur. Sur le but, justement, il n’y avait aucun danger. Maestro et les siens étaient même en supériorité numérique. Seulement, par attentisme et une mauvaise lecture du jeu, le bastion défensif a été semé. Autre secteur très souvent mis à l’index, le milieu de terrain ne s’est pas montré à son avantage ce samedi. Il a certes titillé le ballon. Mais, l’essentiel qui consistait à pourvoir l’attaque en ballons propres a manqué dans le jeu des Eléphants. Bony Wilfried a ainsi erré dans la défense burundaise en quête de ballon. Il a bénéficié, le plus souvent, de ballons difficiles à négocier. Toute chose qui l’a même obligé à décrocher par moment. Mais, l’attaque n’est pas exempte de reproche. Salomon Kalou et Gervinho, par exemple, ont vendangé des occasions nettes de buts. Manque de lucidité ou malchance ? Muet, mais passeur sur le premier but ivoirien, le nouveau sociétaire d’Arsenal, veut néanmoins privilégier le collectif. « Le plus important, ce n’est pas de marquer mais de gagner le match. On a eu des difficultés en première mi-temps. Nous avons été plus entreprenants en seconde, avec l’entrée de nouveaux joueurs. C’est un travail collectif. Nous avons des hommes pour faire la différence face à n’importe qui », se réjouit-il. D’ailleurs, les buts ivoiriens portent la griffe des joueurs au profil défensif. Kolo et Yaya. C’est peut-être aussi cela qui fera la force du groupe? Encore faudra-t-il, comme l’a rappelé Zahoui, faire une bonne préparation avant d’aller à la Can. Le plus dur commence.
MARTIAL GALE
Ça s’appelle rendre une pâle copie, indigne du reste de son statut de premier pays africain au classement Fifa. La sélection ivoirienne a gagné, samedi, sans convaincre. On aurait dit une équipe bâtie dans la précipitation. Face à une formation burundaise venue jouer sans complexe, les Ivoiriens ont renoué avec leurs vilaines habitudes. Autrement dit, les faiblesses qui leur ont, jusque-là, coûté la victoire à la Can. En conséquence, si l’essentiel a été fait grâce, notamment, à deux buts de Kolo Touré et de son cadet Yaya, un nuage de doute s’amoncelle sur l’avenir des Eléphants sur le chemin de Malabo et Libreville. A trois mois de la Can, et le coach Zahoui en convient, la Team Orange a montré qu’elle a besoin de travailler certains aspects, pour réaliser le vœu cher au peuple ivoirien, avec à sa tête le président de la République qui a annoncé, comme par prémonition, la victoire à Malabo, en janvier prochain. Les plaies ont pour noms: légèreté défensive, manque d’inspiration dans la préparation des attaques et maladresse devant les buts. En défense,les Eléphants ont, une fois de plus, servi des erreurs de débutants. D’abord, une passe à l’adversaire de Kolo Touré, ensuite une indolence d’ensemble sur un contre burundais, à la base du but égalisateur. Sur le but, justement, il n’y avait aucun danger. Maestro et les siens étaient même en supériorité numérique. Seulement, par attentisme et une mauvaise lecture du jeu, le bastion défensif a été semé. Autre secteur très souvent mis à l’index, le milieu de terrain ne s’est pas montré à son avantage ce samedi. Il a certes titillé le ballon. Mais, l’essentiel qui consistait à pourvoir l’attaque en ballons propres a manqué dans le jeu des Eléphants. Bony Wilfried a ainsi erré dans la défense burundaise en quête de ballon. Il a bénéficié, le plus souvent, de ballons difficiles à négocier. Toute chose qui l’a même obligé à décrocher par moment. Mais, l’attaque n’est pas exempte de reproche. Salomon Kalou et Gervinho, par exemple, ont vendangé des occasions nettes de buts. Manque de lucidité ou malchance ? Muet, mais passeur sur le premier but ivoirien, le nouveau sociétaire d’Arsenal, veut néanmoins privilégier le collectif. « Le plus important, ce n’est pas de marquer mais de gagner le match. On a eu des difficultés en première mi-temps. Nous avons été plus entreprenants en seconde, avec l’entrée de nouveaux joueurs. C’est un travail collectif. Nous avons des hommes pour faire la différence face à n’importe qui », se réjouit-il. D’ailleurs, les buts ivoiriens portent la griffe des joueurs au profil défensif. Kolo et Yaya. C’est peut-être aussi cela qui fera la force du groupe? Encore faudra-t-il, comme l’a rappelé Zahoui, faire une bonne préparation avant d’aller à la Can. Le plus dur commence.
MARTIAL GALE
