PARIS - Une "crise humanitaire aux proportions significatives perdure" en Côte d'Ivoire, six mois après la résolution de la crise politique dans le pays, ont affirmé mardi trois ONG dans un communiqué commun.
Oxfam, Conseil danois pour les réfugiés (DRC) et Care ont publié mardi un
rapport conjoint, basé sur des entretiens avec les personnes déplacées et
retournées sur place et sur des enquêtes menées dans louest de la Côte
dIvoire, qui souligne que "les conditions pour des retours durables ne sont
pas encore réalisées".
"Des besoins humanitaires et de protection non couverts menacent les
efforts faits pour promouvoir la paix, la réconciliation et la possibilité
pour les populations concernées de rentrer chez eux et de reconstruire leur
vie", ajoute le communiqué.
"A ce jour, quelque 500.000 personnes déplacées, internes ou externes, sont
retournées sur leur lieu dorigine depuis la fin du conflit en avril, mais
environ 450.000 Ivoiriens continuent dêtre déplacés, à lintérieur de leur
propre pays ou dans des pays voisins", indiquent les ONG.
"En dépit du besoin persistant dune aide humanitaire de grande ampleur,
lappel international durgence lancé par les Nations Unies nest financé quà
29%", ont-elles déploré.
"L'alimentation est la priorité majeure" de 77% des personnes retournées et
de 83% des personnes déplacées, qui déclarent n'avoir pas assez à manger,
précisent les ONG.
De plus, "la moitié des personnes déplacées ayant exprimé leur intention de
ne pas retourner dans leur lieu dorigine ont cité la destruction de leur
maison comme raison principale".
Enfin, "la peur liée à linsécurité et le manque de moyens pour payer le
transport ont également été cités. (...) Beaucoup dIvoiriens gardent à lesprit
des préoccupations sécuritaires et celles-ci continuent dentraver le retour à
la normale", ajoute le communiqué.
Le conflit en Côte d'Ivoire, déclenché après le refus du président déchu
Laurent Gbagbo, aujourd'hui en prison, de reconnaître sa défaite à l'élection
présidentielle de novembre 2010, a fait quelque 3.000 morts, selon l'ONU.
caz/mba/cv
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CôteIvoire-humanitaire-ONG-aide
Côte d'Ivoire: la "crise humanitaire perdure", selon trois ONG
PARIS, 11 oct 2011 (AFP) - Une "crise humanitaire aux proportions
significatives perdure" en Côte d'Ivoire, six mois après la résolution de la
crise politique dans le pays, ont affirmé mardi trois ONG dans un communiqué
commun.
Oxfam, le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) et Care ont publié un
rapport conjoint, basé sur des entretiens avec les personnes déplacées et
retournées sur place et sur des enquêtes menées dans louest de la Côte
dIvoire, qui souligne que "les conditions pour des retours durables ne sont
pas encore réalisées".
"Des besoins humanitaires et de protection non couverts menacent les
efforts faits pour promouvoir la paix, la réconciliation et la possibilité
pour les populations concernées de rentrer chez eux et de reconstruire leur
vie", ajoutent les ONG.
"A ce jour, quelque 500.000 personnes déplacées, internes ou externes, sont
retournées sur leur lieu dorigine depuis la fin du conflit en avril, mais
environ 450.000 Ivoiriens continuent dêtre déplacés, à lintérieur de leur
propre pays ou dans des pays voisins", indiquent les ONG.
"En dépit du besoin persistant dune aide humanitaire de grande ampleur,
lappel international durgence lancé par les Nations Unies nest financé quà
29%", ont-elles déploré.
"L'alimentation est la priorité majeure" de 77% des personnes retournées et
de 83% des personnes déplacées, qui déclarent n'avoir pas assez à manger,
précisent les ONG.
De plus, "la moitié des personnes déplacées ayant exprimé leur intention de
ne pas retourner dans leur lieu dorigine ont cité la destruction de leur
maison comme raison principale".
Enfin, "la peur liée à linsécurité et le manque de moyens pour payer le
transport ont également été cités. (...) Beaucoup dIvoiriens gardent à lesprit
des préoccupations sécuritaires et celles-ci continuent dentraver le retour à
la normale", ajoute le communiqué.
Le conflit en Côte d'Ivoire, déclenché après le refus du président déchu
Laurent Gbagbo, aujourd'hui en prison, de reconnaître sa défaite à l'élection
présidentielle de novembre 2010, a fait quelque 3.000 morts, selon l'ONU.
Oxfam, Conseil danois pour les réfugiés (DRC) et Care ont publié mardi un
rapport conjoint, basé sur des entretiens avec les personnes déplacées et
retournées sur place et sur des enquêtes menées dans louest de la Côte
dIvoire, qui souligne que "les conditions pour des retours durables ne sont
pas encore réalisées".
"Des besoins humanitaires et de protection non couverts menacent les
efforts faits pour promouvoir la paix, la réconciliation et la possibilité
pour les populations concernées de rentrer chez eux et de reconstruire leur
vie", ajoute le communiqué.
"A ce jour, quelque 500.000 personnes déplacées, internes ou externes, sont
retournées sur leur lieu dorigine depuis la fin du conflit en avril, mais
environ 450.000 Ivoiriens continuent dêtre déplacés, à lintérieur de leur
propre pays ou dans des pays voisins", indiquent les ONG.
"En dépit du besoin persistant dune aide humanitaire de grande ampleur,
lappel international durgence lancé par les Nations Unies nest financé quà
29%", ont-elles déploré.
"L'alimentation est la priorité majeure" de 77% des personnes retournées et
de 83% des personnes déplacées, qui déclarent n'avoir pas assez à manger,
précisent les ONG.
De plus, "la moitié des personnes déplacées ayant exprimé leur intention de
ne pas retourner dans leur lieu dorigine ont cité la destruction de leur
maison comme raison principale".
Enfin, "la peur liée à linsécurité et le manque de moyens pour payer le
transport ont également été cités. (...) Beaucoup dIvoiriens gardent à lesprit
des préoccupations sécuritaires et celles-ci continuent dentraver le retour à
la normale", ajoute le communiqué.
Le conflit en Côte d'Ivoire, déclenché après le refus du président déchu
Laurent Gbagbo, aujourd'hui en prison, de reconnaître sa défaite à l'élection
présidentielle de novembre 2010, a fait quelque 3.000 morts, selon l'ONU.
caz/mba/cv
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CôteIvoire-humanitaire-ONG-aide
Côte d'Ivoire: la "crise humanitaire perdure", selon trois ONG
PARIS, 11 oct 2011 (AFP) - Une "crise humanitaire aux proportions
significatives perdure" en Côte d'Ivoire, six mois après la résolution de la
crise politique dans le pays, ont affirmé mardi trois ONG dans un communiqué
commun.
Oxfam, le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) et Care ont publié un
rapport conjoint, basé sur des entretiens avec les personnes déplacées et
retournées sur place et sur des enquêtes menées dans louest de la Côte
dIvoire, qui souligne que "les conditions pour des retours durables ne sont
pas encore réalisées".
"Des besoins humanitaires et de protection non couverts menacent les
efforts faits pour promouvoir la paix, la réconciliation et la possibilité
pour les populations concernées de rentrer chez eux et de reconstruire leur
vie", ajoutent les ONG.
"A ce jour, quelque 500.000 personnes déplacées, internes ou externes, sont
retournées sur leur lieu dorigine depuis la fin du conflit en avril, mais
environ 450.000 Ivoiriens continuent dêtre déplacés, à lintérieur de leur
propre pays ou dans des pays voisins", indiquent les ONG.
"En dépit du besoin persistant dune aide humanitaire de grande ampleur,
lappel international durgence lancé par les Nations Unies nest financé quà
29%", ont-elles déploré.
"L'alimentation est la priorité majeure" de 77% des personnes retournées et
de 83% des personnes déplacées, qui déclarent n'avoir pas assez à manger,
précisent les ONG.
De plus, "la moitié des personnes déplacées ayant exprimé leur intention de
ne pas retourner dans leur lieu dorigine ont cité la destruction de leur
maison comme raison principale".
Enfin, "la peur liée à linsécurité et le manque de moyens pour payer le
transport ont également été cités. (...) Beaucoup dIvoiriens gardent à lesprit
des préoccupations sécuritaires et celles-ci continuent dentraver le retour à
la normale", ajoute le communiqué.
Le conflit en Côte d'Ivoire, déclenché après le refus du président déchu
Laurent Gbagbo, aujourd'hui en prison, de reconnaître sa défaite à l'élection
présidentielle de novembre 2010, a fait quelque 3.000 morts, selon l'ONU.