La presse écrite dans son ensemble agonise. Alors que l’horizon se dégage au plan social avec l’avènement du président Ouattara, elle en est encore à se battre contre les liens de l’informel et de la précarité. Prolongation de la triste situation qu’elle vit depuis dix ans. Mais, c’est surtout la floraison de plus en plus criarde de titres qui ajoute une couche à ses difficultés. Plus de vingt quotidiens se disputent les parts d’un étroit marché. Sans compter les magazines et les publications étrangères. Les annonceurs et autres régies publicitaires se rendent, également, coupables de la souffrance des professionnels du secteur. En ce sens que les factures des insertions restent souvent dans les tiroirs. Les patrons de presse, réunis au sein d’un groupement (le Gepci), sont préoccupés, au plus haut point, par la tournure que prend le drame du secteur. Ainsi, le prochain Congrès du Gepci (du 21 au 23 octobre prochain) constitue, selon des indiscrétions, le creuset pour la recherche d’une thérapie de choc, à l’effet de remettre d’aplomb une presse ivoirienne très mal en point. La direction de l’association va certes déposer le bilan de sa mandature, mais des propositions concrètes seront faites à l’intention du pouvoir en place. Qui se doit d’être plus regardant sur les problèmes qui minent le milieu, pour éventuellement, l’assainir.
M. GALE
M. GALE