Il a fait de l'édification du mausolée pour immortaliser le père fondateur de la Côte d'Ivoire, Félix Houphouët Boigny, son combat personnel. Kouamé Laquachenn, c'est de lui qu'il s'agit lutte, en effet depuis plus de dix ans pour voir sortir de terre le mémorial en hommage au premier président ivoirien. Depuis 1994, il vend le projet aux différents régimes qui ont succédé à celui du bélier de Yamoussoukro. Selon lui, il tient à ce mémorial, car, dit-il, la paix et la réconciliation en Côte d'Ivoire passent par là. «De tout temps, les peuples reconnaissants ont toujours su immortaliser, magnifier leurs dirigeants charismatiques. Pour preuve, nous avons les pyramides en Egypte pour honorer les Pharaons, le mausolée N'Kruma à Accra, Bourguiba à Monastir (Tunisie), Mao Tsé-toung à Beijing en Chine, Mohamed V-Hassan II à Rabat (Maroc) Lénine à Moscou, le Panthéon des grands hommes d'Etat français… Félix Houphouët Boigny que le Nations Unies ont honoré par l'instauration du prix qui porte son nom pour la recherche de la paix, mérite d'avoir un monument à lui dédié par les citoyens», a-t-il expliqué. A l'en croire la nation ivoirienne se doit de magnifier son père pour recevoir comme les écritures saintes le prédisent, les bénédictions divines afin de connaître la stabilité définitive. Kouamé Laquachenn a affirmé qu'il a fait la ronde des différents pouvoirs avant d'avoir une oreille attentive auprès de l'ex-président Laurent Gbagbo. Mais hélas, a-t-il précisé, le refondateur en chef a voulu saisir l'occasion pour séduire l'électorat du PDCI. Il s'est donc limité à l'initiation de l'édifice. «Je plaide auprès du président de la République, Alassane Ouattara, pour qu'il édifie enfin le mémorial. J'ai le plan avec moi. Je le supplie de faire cela pour que la paix et la réconciliation s'installent en Côte d'Ivoire pour toujours», a-t-il imploré.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara