Face aux actes indélicats de certains membres des forces de l’ordre, le gouvernement ivoirien a réagi spontanément. Il a décidé de venir en aide aux familles endeuillées et du blessé.
Les autorités s’efforcent de ramener le calme à Bingerville. Elles ont décidé de prendre en charge les obsèques des deux morts de la bavure des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) dans l’ancienne capitale, lundi, de même que les frais d’hospitalisation du blessé, le dénommé Abissa. L’information nous a été donnée, hier, sur place par Denon Lamine, le président des transporteurs de Bingerville. «L’Etat a donné la garantie qu’il prendra tous les frais prendre en charge», indique Denon. Quant aux éléments indélicats des Frci, ils ont été immédiatement mis aux arrêts et sont à la disposition de leur hiérarchie. Que s’est-il réellement passé ce 10 octobre 2011? Selon Marcel Amoi, un gérant de jeu vidéo à la gare routière, certains éléments des Forces républicaines ont l’habitude de venir racketter en cet endroit. Et ce jour-là, c’était le troisième groupe qui était de passage. «Ils sont arrivés vers 17h (le lundi) et étaient au nombre de 6. Trois sont entrés dans le ‘’casino’’ et les trois autres attendaient dehors. Ils ont demandé aux joueurs de poker de vider leurs poches et de tout mettre sur la table. Mais, hésitants, chacun regardait l’autre», raconte Amoi, un témoin de l’incident. C’est ainsi que pour les ‘’forcer’’ à obtempérer, l’un des éléments Frci a sorti son arme. «Il a chargé. Son doigt est parti sur la gâchette. C’est une mauvaise manœuvre. Ç’a pris les trois. Un est mort sur le coup (Angelo, le propriétaire du ‘’casino’’).Le deuxième respirait difficilement (Antoine Bansé, le chauffeur de gbaka). Et le troisième (Abissa, un jeune Ebrié) qui était blessé, avait le ventre déchiré, ses intestins dans sa main. Quand ils ont vu cela, ils (les éléments Frci) ont pris la fuite», poursuit le témoin. C’est au cours de leur transport à l’hôpital que le chauffeur est décédé. Selon le président des transporteurs de la ville de Bingerville, les médecins assurent que la vie d’Abissa n’est pas en danger. La tension est montée d’un cran dans la ville après le tir accidentel qui fait deux décès. Des riverains expliquent que des jeunes de Bingerville-gare et les transporteurs ont érigé des barrages pour manifester leur mécontentement. Les transporteurs ont, pour leur part entamé une grève qui a paralysé la ville pendant des heures. Ils ont même essayé de détruire l’endroit qui servait d’aire de jeu de poker. Toujours selon Denon Lamine, ce n’est qu’hier peu après 11 heures que les activités des transporteurs ont effectivement repris ; après la visite du préfet d’Abidjan, du maire de Bingerville, du commandant de la compagnie d’Agban et de deux colonels. Les barrages ont été levés et les usagers des mini-cars, communément appelés ‘’gbaka’’, ont pu enfin se déplacer à leur aise. Cependant, les corps du chauffeur et du propriétaire du ‘’casino’’ sont à la morgue, en attendant qu’ils soient conduits à leurs dernières demeures.
Les autorités s’efforcent de ramener le calme à Bingerville. Elles ont décidé de prendre en charge les obsèques des deux morts de la bavure des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) dans l’ancienne capitale, lundi, de même que les frais d’hospitalisation du blessé, le dénommé Abissa. L’information nous a été donnée, hier, sur place par Denon Lamine, le président des transporteurs de Bingerville. «L’Etat a donné la garantie qu’il prendra tous les frais prendre en charge», indique Denon. Quant aux éléments indélicats des Frci, ils ont été immédiatement mis aux arrêts et sont à la disposition de leur hiérarchie. Que s’est-il réellement passé ce 10 octobre 2011? Selon Marcel Amoi, un gérant de jeu vidéo à la gare routière, certains éléments des Forces républicaines ont l’habitude de venir racketter en cet endroit. Et ce jour-là, c’était le troisième groupe qui était de passage. «Ils sont arrivés vers 17h (le lundi) et étaient au nombre de 6. Trois sont entrés dans le ‘’casino’’ et les trois autres attendaient dehors. Ils ont demandé aux joueurs de poker de vider leurs poches et de tout mettre sur la table. Mais, hésitants, chacun regardait l’autre», raconte Amoi, un témoin de l’incident. C’est ainsi que pour les ‘’forcer’’ à obtempérer, l’un des éléments Frci a sorti son arme. «Il a chargé. Son doigt est parti sur la gâchette. C’est une mauvaise manœuvre. Ç’a pris les trois. Un est mort sur le coup (Angelo, le propriétaire du ‘’casino’’).Le deuxième respirait difficilement (Antoine Bansé, le chauffeur de gbaka). Et le troisième (Abissa, un jeune Ebrié) qui était blessé, avait le ventre déchiré, ses intestins dans sa main. Quand ils ont vu cela, ils (les éléments Frci) ont pris la fuite», poursuit le témoin. C’est au cours de leur transport à l’hôpital que le chauffeur est décédé. Selon le président des transporteurs de la ville de Bingerville, les médecins assurent que la vie d’Abissa n’est pas en danger. La tension est montée d’un cran dans la ville après le tir accidentel qui fait deux décès. Des riverains expliquent que des jeunes de Bingerville-gare et les transporteurs ont érigé des barrages pour manifester leur mécontentement. Les transporteurs ont, pour leur part entamé une grève qui a paralysé la ville pendant des heures. Ils ont même essayé de détruire l’endroit qui servait d’aire de jeu de poker. Toujours selon Denon Lamine, ce n’est qu’hier peu après 11 heures que les activités des transporteurs ont effectivement repris ; après la visite du préfet d’Abidjan, du maire de Bingerville, du commandant de la compagnie d’Agban et de deux colonels. Les barrages ont été levés et les usagers des mini-cars, communément appelés ‘’gbaka’’, ont pu enfin se déplacer à leur aise. Cependant, les corps du chauffeur et du propriétaire du ‘’casino’’ sont à la morgue, en attendant qu’ils soient conduits à leurs dernières demeures.