Sous le thème : «Les médias face au système de répression des violations du Droit international humanitaire (DIH)», l’UNJCI, (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire) a, le mercredi 12 octobre 2011, organisé un séminaire en collaboration avec le CICR (Comité international de la Croix-Rouge), à la Maison de la Presse d’Abidjan.
L’ex-président de l’UNJCI, Yao Noël, qui traitait le deuxième sous-thème : «Le rôle des médias dans la sensibilisation et la présentation des violations du DIH », a fait savoir que les hommes de médias ivoiriens doivent « respecter les Droits de l’Homme afin d’éviter l’impérialisme judiciaire ». Pour le responsable-adjoint de la Division des Droits de l’Homme de l’Onuci, les journalistes ont une mission pédagogique, c’est-à-dire, utiliser «leurs plumes» comme moyens de prévention et de sensibilisation dans les conflits armés. Il les a encouragés à créer des pages spécifiques ou des émissions pour attirer l’attention des acteurs de la société civile ainsi que les politiques sur les violations de Droits humains. Pour le compte du CICR, Pélagie Manzan, juriste, a axé son argumentaire sur «la répression nationale et internationale des violations du DIH». L’institution dont elle en est le chargé de la communication, mène des actions de prévention et sensibilisation au DIH (la convention de Genève de 1949). Répondant à la préoccupation des journalistes qui s’offusquent devant l’acharnement de la CPI sur les pays du tiers monde, Layal Horanieh, coordinatrice communication au CICR a affirmé la gêne de cette institution face à ce harcèlement de la Cour Pénale internationale de ces derniers mois. Pour ce qui est du principe de l’exception de témoignage cette organisation humanitaire auprès de la CPI, elle a argué que cette clause était importante pour garder la crédibilité au sein des belligérants, auquel cas, elle se verrait refuser l’accès aux victimes ou aux populations civiles. « Le CICR n’est pas un tribunal », clamera Layal Horanieh. Il a en outre précisé aux journalistes que le CICR reste attaché à ses principes, à savoir, l’immunité de témoignage et la confidentialité. Même, soutiendra-t-elle avec véhémence, pour les employés démissionnaires ou à la retraite du CICR. «Cela est valable pour tous les employés puisqu’ils signent au départ un contrat de confidentialité», a-t-elle martelé avant de conclure. Etaient présents à ce séminaire, le président de l’UNJCI, Mam Camara, Guillaume Gbato du Synappci et un parterre de journalistes ivoiriens. Patrick Krou
L’ex-président de l’UNJCI, Yao Noël, qui traitait le deuxième sous-thème : «Le rôle des médias dans la sensibilisation et la présentation des violations du DIH », a fait savoir que les hommes de médias ivoiriens doivent « respecter les Droits de l’Homme afin d’éviter l’impérialisme judiciaire ». Pour le responsable-adjoint de la Division des Droits de l’Homme de l’Onuci, les journalistes ont une mission pédagogique, c’est-à-dire, utiliser «leurs plumes» comme moyens de prévention et de sensibilisation dans les conflits armés. Il les a encouragés à créer des pages spécifiques ou des émissions pour attirer l’attention des acteurs de la société civile ainsi que les politiques sur les violations de Droits humains. Pour le compte du CICR, Pélagie Manzan, juriste, a axé son argumentaire sur «la répression nationale et internationale des violations du DIH». L’institution dont elle en est le chargé de la communication, mène des actions de prévention et sensibilisation au DIH (la convention de Genève de 1949). Répondant à la préoccupation des journalistes qui s’offusquent devant l’acharnement de la CPI sur les pays du tiers monde, Layal Horanieh, coordinatrice communication au CICR a affirmé la gêne de cette institution face à ce harcèlement de la Cour Pénale internationale de ces derniers mois. Pour ce qui est du principe de l’exception de témoignage cette organisation humanitaire auprès de la CPI, elle a argué que cette clause était importante pour garder la crédibilité au sein des belligérants, auquel cas, elle se verrait refuser l’accès aux victimes ou aux populations civiles. « Le CICR n’est pas un tribunal », clamera Layal Horanieh. Il a en outre précisé aux journalistes que le CICR reste attaché à ses principes, à savoir, l’immunité de témoignage et la confidentialité. Même, soutiendra-t-elle avec véhémence, pour les employés démissionnaires ou à la retraite du CICR. «Cela est valable pour tous les employés puisqu’ils signent au départ un contrat de confidentialité», a-t-elle martelé avant de conclure. Etaient présents à ce séminaire, le président de l’UNJCI, Mam Camara, Guillaume Gbato du Synappci et un parterre de journalistes ivoiriens. Patrick Krou