Abidjan, 14 oct 2011 (AFP) - Les entreprises ivoiriennes, affectées par une décennie de troubles jusqu`à la récente crise post-électorale, ont demandé vendredi au nouveau pouvoir de leur assurer un "environnement favorable" en améliorant le système judiciaire et en luttant contre la corruption.
Durant cette décennie de crise politico-militaire, 50% des entreprises ivoiriennes ont disparu pour atteindre le chiffre de "14.000" actuellement, a affirmé Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d`industrie de Côte d`Ivoire (CCI-CI).
A l`occasion du Marché des assurances, banques et établissements financiers (Mabef) à Abidjan, il a réclamé l`indemnisation de 1.075 entreprises sinistrées au cours de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, ayant selon subi des pertes d`une valeur de "260 milliards FCFA" (environ 400 millions d`euros).
La décennie de troubles a mis à nu "une justice défaillante, un niveau de corruption élevé", a-t-il souligné.
"Pour que les entreprises ivoiriennes fleurissent et soient compétitives de nouveau, il nous faut un environnement favorable", a plaidé M. Billon.
"Nous demandons un Etat de droit de plein exercice, une sécurité judiciaire et juridique, des infrastructures de qualité, un système d`éducation qui permet d`avoir des ressources humaines plus compétitives" et "un code d`investissements "plus moderne et attractif", a-t-il dit.
"Nous avons un travail extraordinaire pour ramener les investisseurs et rattraper notre retard", a insisté M. Billon, à qui les observateurs prêtent des ambitions présidentielles pour les années à venir.
La crise post-électorale a fait au moins 3.000 morts et durement éprouvé la première économie d`Afrique de l`Ouest francophone, notamment en raison des pillages massifs commis lors des combats d`avril à Abidjan.
ck/tmo/ej
Durant cette décennie de crise politico-militaire, 50% des entreprises ivoiriennes ont disparu pour atteindre le chiffre de "14.000" actuellement, a affirmé Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d`industrie de Côte d`Ivoire (CCI-CI).
A l`occasion du Marché des assurances, banques et établissements financiers (Mabef) à Abidjan, il a réclamé l`indemnisation de 1.075 entreprises sinistrées au cours de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, ayant selon subi des pertes d`une valeur de "260 milliards FCFA" (environ 400 millions d`euros).
La décennie de troubles a mis à nu "une justice défaillante, un niveau de corruption élevé", a-t-il souligné.
"Pour que les entreprises ivoiriennes fleurissent et soient compétitives de nouveau, il nous faut un environnement favorable", a plaidé M. Billon.
"Nous demandons un Etat de droit de plein exercice, une sécurité judiciaire et juridique, des infrastructures de qualité, un système d`éducation qui permet d`avoir des ressources humaines plus compétitives" et "un code d`investissements "plus moderne et attractif", a-t-il dit.
"Nous avons un travail extraordinaire pour ramener les investisseurs et rattraper notre retard", a insisté M. Billon, à qui les observateurs prêtent des ambitions présidentielles pour les années à venir.
La crise post-électorale a fait au moins 3.000 morts et durement éprouvé la première économie d`Afrique de l`Ouest francophone, notamment en raison des pillages massifs commis lors des combats d`avril à Abidjan.
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