Stop au racket à l’Abattoir ! En effet, même si l’on salue l’approvisionnement en abondance du marché, l’on craint que les commerçants ne fassent monter les enchères alors qu’il n’y a quasiment plus de barrages illégaux du nord au sud de la Côte d’Ivoire. La raison, c’est qu’au niveau même de Port-Bouët, il y a des difficultés. Sur les sites qui abritent les moutons, des commerçants qui ont requis l’anonymat ont révélé acheter des tickets de 70 000 FCFA ou 80 000 FCFA pour les enclos. Sommes versées à la Confédération de la filière bétail mais avec des tickets non estampillés du logo de cette structure. Pour la mairie de Port-Bouët, il est demandé aux commerçants situés en bordure de route de payer 20 000 FCFA par enclos. En plus, dès l’entrée d’un camion au niveau du site de l’abattoir, les Frci en faction dans la zone exigent systématiquement 10 000 FCFA par camion aux importateurs. Pour l’ensemble des commerçants, c’est donc le désordre qui prévaut à l’abattoir et chacun fait ce qu’il veut. Les opérateurs sont alors livrés à eux-mêmes. ‘‘Ceux qui se disent organisateurs ne viennent que pour prendre de l’argent. Lorsqu’il y a des problèmes sécuritaires et autres, on ne les voie pas. C’est le désordre et le racket qui règnent à l’abattoir’’, ont révélé des commerçants.
JEA
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