«La situation est alarmante et même très grave. La réalité sur le terrain est autre chose que l’on peut s’imaginer. En Côte d’Ivoire, la maladie du cancer du sein est devenue un cas de santé publique. Le cancer du sein est devenu le second cancer de la femme, après le cancer du col de l’utérus avec une incidence de 24,8 pour 100.000 femmes». C’est le message essentiel du professeur Adou Bi, directeur coordonateur de lutte contre le cancer du sein. Selon lui, le cancer est une maladie très grave si elle n’est pas dépistée très tôt. Et d’inviter toutes les femmes à se faire dépister lorsqu’elles sont encore en bonne santé. Les femmes ne doivent plus avoir peur de se faire dépister. Car, la maladie se guérit. Depuis une quinzaine d’années des milliers de femmes, ont été opérées avec succès. Les statistiques que détiennent les différentes structures de lutte contre le cancer du sein sont unanimes de la progression rapide de cette pandémie. En 1995, le taux d’infection était de 24 %. En 15 ans, cette maladie a connu une progression exponentielle pour atteindre le taux de 30 %. Soit une augmentation de 6 %. La maladie attaque les jeunes femmes âgées de 20 ans, les ménopausées qui ont atteint l’âge de 45 ans. Aucune femme n’est épargnée. Docteur Didi Kouko, quant à lui, insiste sur la sensibilisation. Car, on ne peut plus mourir de cancer de sein. Tous les intervenants sont unanimes sur un fait. A savoir : Il faut faire de la sensibilisation de proximité. Afin de vaincre le cancer du sein. Aujourd’hui, le cancer du sein se guérit complètement. Il existe des possibilités scientifiques, de se refaire des seins. Et cela marche à merveille.
Jean-Baptiste Essis
jean.essis@gmail.com
Jean-Baptiste Essis
jean.essis@gmail.com
