Comme un butin de guerre, les deux chaînes de télévision dont dispose la Côte d’Ivoire sont tombées aux mains du RDR et du PDCI.
Incroyable mais vrai car impossible n’est pas ivoirien. Le RDR de Ouattara et le PDCI de son allié Konan Bédié se sont partagés, comme un butin de guerre, les deux chaînes de télévision qui appartiennent à l’Etat de Côte d’Ivoire, faisant ainsi fi de tout esprit de réconciliation nationale dont ils parlent encore pourtant. Le logo de la RTI dite 1 est aux couleurs «orange-blanc» du RDR, pendant que la RTI dite 2 (ex-TV2) est offerte au PDCI avec désormais les couleurs «blanc-vert).
Ainsi l’ancien logo qui indiquait clairement qu’on était dans une République, rien qu’à voir les couleurs nationales sacrées (orange-blanc-vert), a été supprimé pour faire croire que ces chaînes ont fait leurs toilettes. En réalité, ceux qui ont rêvé de France 24, de CNN ou de BBC à l’ivoirienne continuent de déchanter. La RTI n’est pas la Terre promise mais un nuage de mirage. C’est le crépuscule, avec ces idoles ayant clamé leur «tigritude». La RTI s’en va, hélas, à l’école des «Radios mille collines» avec le peuple ivoirien au dos. Où sont-ils donc passés, ces professeurs de bonne gouvernance et de Droits universels de l’Homme qui prétendaient qu’en décapitant la RTI sous le régime Gbagbo, ils détenaient la magie de la faire renaître de ses cendres, tel un phœnix ? Où sont-ils passés, ces flagorneurs, affabulateurs, forgerons de mythes, vendeurs d’illusion et autres rêveurs d’une autre planète? En tout cas, ils sont confus et le temps les a rattrapés à l’épreuve. Ils sont en train de réaliser que la démocratie, ça brûle. On ne la cultive pas avec des tueries, assassinats, pillages, mandats d’arrêt, prisons, interdictions et Bulldozer. Mais sur le sol d’un pays qu’on prétend aimer et développer.
La France, l’ONUCI et les Etats-Unis devraient ouvrir grands les yeux pour voir ce qui se passe dans les médias d’Etat et raconter aux Ivoiriens, ainsi qu’aux peuples du monde entier, ce qui se passe maintenant en Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, le soleil se lève toujours à l’Est et se couche toujours à l’Ouest.
Le jour n’est pas nouveau à la Rti
Le Directeur général de Lazare Aka Sayé fait encourir, des risques énormes d’échec au processus de réconciliation nationale, alors que lui-même est déjà une énigme. En effet, au moment où les Ivoiriens se remettent peu à peu des traumatismes de la guerre, il fait régner un climat de terreur à la RTI ; et dire qu’il n’est qu’un intérimaire. Certains agents sont mis à l’écart et sommés de ne pas s’aventurer à leur poste de travail. D’autres sont simplement licenciés sans droit ou, plus grave encore, battus à sang et jetés sans procès en prison. Comme si toutes ces méchancetés ne suffisaient pas, Aka Sayé a décidé de bloquer le retour à la RTI des agents qui étaient en détachement, pourtant, dans des structures de l’Etat. En général, toutes ces persona non grata ont le malheur d’appartenir à certains groupes ethniques ou d’avoir eu des liens avec le régime Gbagbo.
En outre, le pari de la professionnalisation de la RTI est encore loin, très loin d’être gagné par Aka Sayé Lazare. Les observateurs sont unanimes. Le niveau actuel de la radio et des deux télévisions nationales est catastrophique. Avec les médias d’Etat, il n’y a vraiment rien à se mettre sous la dent. Depuis que le nouveau régime s’est installé, le jour n’est pas nouveau à la RTI et sans doute que celle-ci ne répondra jamais aux attentes du contribuable ivoirien. Il n’y a pas de bond qualitatif. C’est plutôt le début d’une descente aux enfers. Or donc c’est bon de communiquer à la télé, à la radio et dans les journaux d’Etat quand on assume les fonctions de chef d’Etat ! Or donc les crimes que le camp Alassane Ouattara collait à la RTI sous Gbagbo étaient des bienfaits !
D’ailleurs du pouvoir Gbagbo à celui qu’il tire actuellement par la queue comme un diable, l’image de la RTI ne fait que s’assombrir. L’instrumentalisation de tous les médias est irrémédiablement sans équivoque et saute aux yeux.
Le culte du couple présidentiel
Au centre de ce système, se trouve le culte du couple présidentiel Ouattara. Il est au galop et se révèle de plus en plus répulsif. De plus, des images effroyables de militaires agressent chaque jour le petit écran de la RTI dite 1. Ce qui rappelle un régime militaire totalitaire des Afriques des années 60 et 70. Cette télé nationale est également devenue «un marché bamiléké où ça monte et ça descend», une forêt sacrée du Nord de la Côte d’Ivoire, avec des noms qui en disent long sur cette dérive ethnique et excursionniste qui accompagnent ses programmes quotidiens.
Schadé Adédé
Incroyable mais vrai car impossible n’est pas ivoirien. Le RDR de Ouattara et le PDCI de son allié Konan Bédié se sont partagés, comme un butin de guerre, les deux chaînes de télévision qui appartiennent à l’Etat de Côte d’Ivoire, faisant ainsi fi de tout esprit de réconciliation nationale dont ils parlent encore pourtant. Le logo de la RTI dite 1 est aux couleurs «orange-blanc» du RDR, pendant que la RTI dite 2 (ex-TV2) est offerte au PDCI avec désormais les couleurs «blanc-vert).
Ainsi l’ancien logo qui indiquait clairement qu’on était dans une République, rien qu’à voir les couleurs nationales sacrées (orange-blanc-vert), a été supprimé pour faire croire que ces chaînes ont fait leurs toilettes. En réalité, ceux qui ont rêvé de France 24, de CNN ou de BBC à l’ivoirienne continuent de déchanter. La RTI n’est pas la Terre promise mais un nuage de mirage. C’est le crépuscule, avec ces idoles ayant clamé leur «tigritude». La RTI s’en va, hélas, à l’école des «Radios mille collines» avec le peuple ivoirien au dos. Où sont-ils donc passés, ces professeurs de bonne gouvernance et de Droits universels de l’Homme qui prétendaient qu’en décapitant la RTI sous le régime Gbagbo, ils détenaient la magie de la faire renaître de ses cendres, tel un phœnix ? Où sont-ils passés, ces flagorneurs, affabulateurs, forgerons de mythes, vendeurs d’illusion et autres rêveurs d’une autre planète? En tout cas, ils sont confus et le temps les a rattrapés à l’épreuve. Ils sont en train de réaliser que la démocratie, ça brûle. On ne la cultive pas avec des tueries, assassinats, pillages, mandats d’arrêt, prisons, interdictions et Bulldozer. Mais sur le sol d’un pays qu’on prétend aimer et développer.
La France, l’ONUCI et les Etats-Unis devraient ouvrir grands les yeux pour voir ce qui se passe dans les médias d’Etat et raconter aux Ivoiriens, ainsi qu’aux peuples du monde entier, ce qui se passe maintenant en Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, le soleil se lève toujours à l’Est et se couche toujours à l’Ouest.
Le jour n’est pas nouveau à la Rti
Le Directeur général de Lazare Aka Sayé fait encourir, des risques énormes d’échec au processus de réconciliation nationale, alors que lui-même est déjà une énigme. En effet, au moment où les Ivoiriens se remettent peu à peu des traumatismes de la guerre, il fait régner un climat de terreur à la RTI ; et dire qu’il n’est qu’un intérimaire. Certains agents sont mis à l’écart et sommés de ne pas s’aventurer à leur poste de travail. D’autres sont simplement licenciés sans droit ou, plus grave encore, battus à sang et jetés sans procès en prison. Comme si toutes ces méchancetés ne suffisaient pas, Aka Sayé a décidé de bloquer le retour à la RTI des agents qui étaient en détachement, pourtant, dans des structures de l’Etat. En général, toutes ces persona non grata ont le malheur d’appartenir à certains groupes ethniques ou d’avoir eu des liens avec le régime Gbagbo.
En outre, le pari de la professionnalisation de la RTI est encore loin, très loin d’être gagné par Aka Sayé Lazare. Les observateurs sont unanimes. Le niveau actuel de la radio et des deux télévisions nationales est catastrophique. Avec les médias d’Etat, il n’y a vraiment rien à se mettre sous la dent. Depuis que le nouveau régime s’est installé, le jour n’est pas nouveau à la RTI et sans doute que celle-ci ne répondra jamais aux attentes du contribuable ivoirien. Il n’y a pas de bond qualitatif. C’est plutôt le début d’une descente aux enfers. Or donc c’est bon de communiquer à la télé, à la radio et dans les journaux d’Etat quand on assume les fonctions de chef d’Etat ! Or donc les crimes que le camp Alassane Ouattara collait à la RTI sous Gbagbo étaient des bienfaits !
D’ailleurs du pouvoir Gbagbo à celui qu’il tire actuellement par la queue comme un diable, l’image de la RTI ne fait que s’assombrir. L’instrumentalisation de tous les médias est irrémédiablement sans équivoque et saute aux yeux.
Le culte du couple présidentiel
Au centre de ce système, se trouve le culte du couple présidentiel Ouattara. Il est au galop et se révèle de plus en plus répulsif. De plus, des images effroyables de militaires agressent chaque jour le petit écran de la RTI dite 1. Ce qui rappelle un régime militaire totalitaire des Afriques des années 60 et 70. Cette télé nationale est également devenue «un marché bamiléké où ça monte et ça descend», une forêt sacrée du Nord de la Côte d’Ivoire, avec des noms qui en disent long sur cette dérive ethnique et excursionniste qui accompagnent ses programmes quotidiens.
Schadé Adédé