Le Groupement des Editeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) tiendra les 21, 22, 23 octobre 2011, son 2ème congrès ordinaire à N’sa hôtel de Grand-Bassam. Pour ce faire, le Bureau exécutif conduit par le président Denis Kah Zion, a animé, hier, une conférence de presse, à l’effet de tenir informée l’opinion publique. La conférence a consisté, d’abord, en un exposé mettant en relief, l’organisation et les enjeux du congrès ; ensuite, en un mode de questions-réponses visant à porter des éclairages essentiels.
I CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le 07 Août 2005, après une longue léthargie émaillée par le passage d’éphémères associations de patrons de presse, les dirigeants des entreprises de presse de Côte d’Ivoire, toutes tendances confondues, ont mis en place une association unique lors d’un congrès constitutif en présence de tous les partenaires du secteur de la presse. Les textes que les éditeurs de presse ont élaborés à cette occasion et amendés deux ans plus tard stipulent entre autres que "le congre se réunit une fois tous les trois ans en session ordinaire, approuve le rapport moral et financier du GEPCI. Il statue sur les comptes de l’exercice précédent et procède au renouvellement des autres organes".
C’est donc conformément à ces dispositions statutaires que le Bureau exécutif du GEPCI organise le deuxième congrès ordinaire dudit groupement les 21, 22 et 23 octobre 2011 à Grand-Bassam (NSA HOTEL) pour renouveler ses instances, faire le bilan du mandat écoulé et mettre à jour les textes de l’association. Il s’agira également de répondre aux préoccupations et aux attentes des éditeurs de presse, analyser l’impact du contexte post crise que vit la Côte d’Ivoire et enrichir la culture managériale des membres du GEPCI par les expériences vécues par les éditeurs de presse du Burkina Faso, Cap Vert, Sénégal, Mali et Cameroun.
Depuis l’éclatement de la crise sociopolitique en septembre 2002, le secteur de la presse vit une situation financière désastreuse caractérisée par la baisse des chiffres de ventes et des recettes publicitaires, qui est de l’ordre de 30 à 40%. Cette situation s’est trouvée fortement dégradée aux lendemains du 2nd tour de l’élection présidentielle de novembre 2010, ce d’autant plus que la presse a été absente pendant des semaines des kiosques à journaux et les entreprises de presse ont été victimes d’actes de pillages, de saccages et d’incendies.
Pour toutes ces raisons, le Bureau exécutif du GEPCI a choisi de placer son 2ème Congrès ordinaire sous le thème suivant : "QUELLES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT POUR LES ENTREPRISES DE PRESSE DANS UN CONTEXTE POST-CRISE ?".
Grâce à l’expertise des personnes ressources qui seront sollicitées, ce thème sera décliné en sous-thèmes en rapport avec les questions liées au développement du secteur de la presse et à la responsabilité des éditeurs de presse.
II OBJESTIF GENERAL
Œuvrer à la bonne marche de l’association
III OBJECTIFS SPECIFIQUES
• Apprécier les rapports moral et financier du mandat écoulé
• Renouveler les organes dirigeants de l’association
• Renforcer la cohésion entre les membres du Groupement
• Organiser des panels pour renforcer les capacités des membres
• Echanger les expériences avec les éditeurs étrangers
• Amender les statuts et le règlement intérieur
• Elaborer le plan d’action 2012-2015
IV LES PARTICIPANTS
Prendront part aux travaux du 2ème Congrès ordinaire du GEPCI les catégories de personne suivantes :
• Les éditeurs de presse de Côte d’Ivoire
• Les responsables des associations d’éditeurs de presse du Burkina Faso, du Cap Vert, du Sénégal, du Mali et du Cameroun
• Le Président du Forum des Editeurs Africains
• Les personnes ressources
Les représentants de nos partenaires dont Moov, Fsdp et Pétroci
Au total, le GEPCI attend 100 participants aux assises de Grand-Bassam.
V METHODOLOGIE
Le 2ème Congrès ordinaire du GEPCI se tiendra sur deux jours avec des sessions plénières et des travaux en commissions.
La première journée, celle du samedi 22 octobre, sera consacrée à la cérémonie d’ouverture, suivie par la lecture et l’adoption en plénière des rapports moraux et financiers. Après le vote du quitus, les participants entendront une conférence inaugurale sur le thème général du congrès : "QUELLES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT POUR LES ENTREPRISES DE PRESSE DANS UN CONTEXTE POST CRISE ?" Le conférencier, le Ministre IBRAHIM SY SAVANE, Président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) fera à travers son exposé, l’état des lieux de l’environnement économique du secteur de la presse aux lendemains des événements post-électoraux et proposera des solutions aux problèmes rencontrés par les entreprises de presse dans leur fonctionnement. Ces problèmes sont liés à la non maîtrise des coûts de facteurs, à la baisse des chiffres de vente et des recettes publicitaires. Le conférencier, à la fin de son exposé, suggérera des stratégies aux éditeurs de presse pour rendre leurs entreprises viables et rentables, d’une part, et analysera d’autre part, la corrélation entre les exigences de rentabilité et le respect du code de déontologie du journaliste.
Après cette conférence inaugurale et les débats qui s’ensuivront, les participants écouteront trois autres exposés sur les sous thèmes suivants :
1) "LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION : UNE SOLUTION A LA CRISE DE L’EDITION PAPIER ?" (Par KEBE Yacouba; Président du Conseil de Gestion du Fonds de Soutien au Développement de la Presse [FSDP]).
2) "LA RESPONSABILITE DE LA PRESSE DANS LE PROCESSUS DE RECONCILIATION" (Mme KONAN Payne, Directrice du CICG)
3) "LES ENTREPRISES DE PRESSE DANS LE CONTEXTE POST CRISE : UNE CONFRATERNITE A REBATIR" (Alfred DAN MOUSSA, Président UPF Côte d’Ivoire et Directeur de l’ISTC)
Dans le premier sous thème cité, il s’agira de montrer comment l’internet et le téléphone portable peuvent être à la fois des moyens d’engranger des ressources financières et des causes de la baisse du nombre de lecteurs. Le conférencier devra présenter des exemples de solutions TIC dans le cadre du développement de la presse.
Pour ce qui est du deuxième sous thème, il sera question d’aborder de façon beaucoup plus précise le rôle que la presse écrite et les médias ivoiriens en général devront jouer dans le processus de réconciliation des Ivoiriens. Pour ce faire, la signature d’une plate-forme de collaboration entre les éditeurs de presse ivoiriens et la commission, Dialogue, Vérité et Réconciliation pourrait être envisagée.
Enfin, le troisième sous thème permettra au conférencier de relever l’absence de confraternité dans l’exercice de la profession de journaliste et les relations entre les entreprises de presse d’une part, et de démontrer que le GEPCI ne pourra remporter de grandes batailles sans le soutien de tous ses membres d’autre part. La question de la mutualisation des activités devra par ailleurs être abordée. Dans ce même ordre d’idées, le conférencier identifiera les activités d’exploitation que les entreprises de presse pourraient éventuellement réaliser ensemble dans le cadre par exemple d’un Groupement d’Intérêt Economique (GIE).
Après les différents exposés, les participants constitueront deux commissions de travail : Commission amendements des textes et rédaction des motions; Commission stratégies de développement et élaboration du plan d’action 2012 – 2015. Les travaux en commission mettront fin à la première journée du congrès.
La deuxième journée, celle du dimanche 23 octobre, sera meublée dans la matinée par l’adoption de travaux en commissions, en plénière et le renouvellement des organes dirigeants.
En début d’après-midi, sera organisée la cérémonie de clôture suivie du départ des participants.
I CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le 07 Août 2005, après une longue léthargie émaillée par le passage d’éphémères associations de patrons de presse, les dirigeants des entreprises de presse de Côte d’Ivoire, toutes tendances confondues, ont mis en place une association unique lors d’un congrès constitutif en présence de tous les partenaires du secteur de la presse. Les textes que les éditeurs de presse ont élaborés à cette occasion et amendés deux ans plus tard stipulent entre autres que "le congre se réunit une fois tous les trois ans en session ordinaire, approuve le rapport moral et financier du GEPCI. Il statue sur les comptes de l’exercice précédent et procède au renouvellement des autres organes".
C’est donc conformément à ces dispositions statutaires que le Bureau exécutif du GEPCI organise le deuxième congrès ordinaire dudit groupement les 21, 22 et 23 octobre 2011 à Grand-Bassam (NSA HOTEL) pour renouveler ses instances, faire le bilan du mandat écoulé et mettre à jour les textes de l’association. Il s’agira également de répondre aux préoccupations et aux attentes des éditeurs de presse, analyser l’impact du contexte post crise que vit la Côte d’Ivoire et enrichir la culture managériale des membres du GEPCI par les expériences vécues par les éditeurs de presse du Burkina Faso, Cap Vert, Sénégal, Mali et Cameroun.
Depuis l’éclatement de la crise sociopolitique en septembre 2002, le secteur de la presse vit une situation financière désastreuse caractérisée par la baisse des chiffres de ventes et des recettes publicitaires, qui est de l’ordre de 30 à 40%. Cette situation s’est trouvée fortement dégradée aux lendemains du 2nd tour de l’élection présidentielle de novembre 2010, ce d’autant plus que la presse a été absente pendant des semaines des kiosques à journaux et les entreprises de presse ont été victimes d’actes de pillages, de saccages et d’incendies.
Pour toutes ces raisons, le Bureau exécutif du GEPCI a choisi de placer son 2ème Congrès ordinaire sous le thème suivant : "QUELLES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT POUR LES ENTREPRISES DE PRESSE DANS UN CONTEXTE POST-CRISE ?".
Grâce à l’expertise des personnes ressources qui seront sollicitées, ce thème sera décliné en sous-thèmes en rapport avec les questions liées au développement du secteur de la presse et à la responsabilité des éditeurs de presse.
II OBJESTIF GENERAL
Œuvrer à la bonne marche de l’association
III OBJECTIFS SPECIFIQUES
• Apprécier les rapports moral et financier du mandat écoulé
• Renouveler les organes dirigeants de l’association
• Renforcer la cohésion entre les membres du Groupement
• Organiser des panels pour renforcer les capacités des membres
• Echanger les expériences avec les éditeurs étrangers
• Amender les statuts et le règlement intérieur
• Elaborer le plan d’action 2012-2015
IV LES PARTICIPANTS
Prendront part aux travaux du 2ème Congrès ordinaire du GEPCI les catégories de personne suivantes :
• Les éditeurs de presse de Côte d’Ivoire
• Les responsables des associations d’éditeurs de presse du Burkina Faso, du Cap Vert, du Sénégal, du Mali et du Cameroun
• Le Président du Forum des Editeurs Africains
• Les personnes ressources
Les représentants de nos partenaires dont Moov, Fsdp et Pétroci
Au total, le GEPCI attend 100 participants aux assises de Grand-Bassam.
V METHODOLOGIE
Le 2ème Congrès ordinaire du GEPCI se tiendra sur deux jours avec des sessions plénières et des travaux en commissions.
La première journée, celle du samedi 22 octobre, sera consacrée à la cérémonie d’ouverture, suivie par la lecture et l’adoption en plénière des rapports moraux et financiers. Après le vote du quitus, les participants entendront une conférence inaugurale sur le thème général du congrès : "QUELLES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT POUR LES ENTREPRISES DE PRESSE DANS UN CONTEXTE POST CRISE ?" Le conférencier, le Ministre IBRAHIM SY SAVANE, Président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) fera à travers son exposé, l’état des lieux de l’environnement économique du secteur de la presse aux lendemains des événements post-électoraux et proposera des solutions aux problèmes rencontrés par les entreprises de presse dans leur fonctionnement. Ces problèmes sont liés à la non maîtrise des coûts de facteurs, à la baisse des chiffres de vente et des recettes publicitaires. Le conférencier, à la fin de son exposé, suggérera des stratégies aux éditeurs de presse pour rendre leurs entreprises viables et rentables, d’une part, et analysera d’autre part, la corrélation entre les exigences de rentabilité et le respect du code de déontologie du journaliste.
Après cette conférence inaugurale et les débats qui s’ensuivront, les participants écouteront trois autres exposés sur les sous thèmes suivants :
1) "LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION : UNE SOLUTION A LA CRISE DE L’EDITION PAPIER ?" (Par KEBE Yacouba; Président du Conseil de Gestion du Fonds de Soutien au Développement de la Presse [FSDP]).
2) "LA RESPONSABILITE DE LA PRESSE DANS LE PROCESSUS DE RECONCILIATION" (Mme KONAN Payne, Directrice du CICG)
3) "LES ENTREPRISES DE PRESSE DANS LE CONTEXTE POST CRISE : UNE CONFRATERNITE A REBATIR" (Alfred DAN MOUSSA, Président UPF Côte d’Ivoire et Directeur de l’ISTC)
Dans le premier sous thème cité, il s’agira de montrer comment l’internet et le téléphone portable peuvent être à la fois des moyens d’engranger des ressources financières et des causes de la baisse du nombre de lecteurs. Le conférencier devra présenter des exemples de solutions TIC dans le cadre du développement de la presse.
Pour ce qui est du deuxième sous thème, il sera question d’aborder de façon beaucoup plus précise le rôle que la presse écrite et les médias ivoiriens en général devront jouer dans le processus de réconciliation des Ivoiriens. Pour ce faire, la signature d’une plate-forme de collaboration entre les éditeurs de presse ivoiriens et la commission, Dialogue, Vérité et Réconciliation pourrait être envisagée.
Enfin, le troisième sous thème permettra au conférencier de relever l’absence de confraternité dans l’exercice de la profession de journaliste et les relations entre les entreprises de presse d’une part, et de démontrer que le GEPCI ne pourra remporter de grandes batailles sans le soutien de tous ses membres d’autre part. La question de la mutualisation des activités devra par ailleurs être abordée. Dans ce même ordre d’idées, le conférencier identifiera les activités d’exploitation que les entreprises de presse pourraient éventuellement réaliser ensemble dans le cadre par exemple d’un Groupement d’Intérêt Economique (GIE).
Après les différents exposés, les participants constitueront deux commissions de travail : Commission amendements des textes et rédaction des motions; Commission stratégies de développement et élaboration du plan d’action 2012 – 2015. Les travaux en commission mettront fin à la première journée du congrès.
La deuxième journée, celle du dimanche 23 octobre, sera meublée dans la matinée par l’adoption de travaux en commissions, en plénière et le renouvellement des organes dirigeants.
En début d’après-midi, sera organisée la cérémonie de clôture suivie du départ des participants.
