Démarré depuis mercredi dernier à Yamoussoukro, le festival Vacances culture qui était à sa 17e édition a connu son apothéose hier. Et pour cette édition l vainqueur est le wokpomi de Marcory.
Premier à deux reprises (chorale et ballet) et deux fois troisième (conte et mode). La compagnie Wakpomi de Marcory avec en soutien sa chorale Chœur louange éternelle, a plné surla 17e édition du festival Vacances culture 2011. Elle est l’heureux vainqueur de cette édition dont le niveau est jugé excellent par tous les observateurs (la plus petite moyenne est 12). Le regret se lisait sur le visage des perdants. Mais des larmes, il n’y a en pas eu. Car, chaque festivalier pouvait être fier de sa prestation. « En vérité, il n’y a ni vainqueur, ni vaincu », a noté le ministre de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman qui a réitéré sa volonté de faire du domaine artistique un des piliers essentiels de la renaissance de la Côte d’Ivoire. Il a exprimé sa satisfaction aux participants. « Vous avez contribué à recoudre le tissu social et semer la graine de la réconciliation », a-t-il indiqué avant d’adresser un message particulier au groupe lauréat. « Vous devenez les ambassadeurs de la jeunesse et du rapprochement des Ivoiriens », a-t-il reconnu. Le maire de Taabo a adressé des félicitations aux ensembles n’ayant pas reçu de prix. Tout simplement parce qu’ils n’ont pas démérité. Le commissaire général, Calixte Angaman, a lui, remercié le ministre pour son abnégation et son optimisme pour avoir tenu le pari d’organiser une telle manifestation d’envergure nationale juste à la sortie de la grave crise qu’a connue le pays. Le bon niveau de la compétition a été entaché par quelques problèmes techniques et de commodités. A ce sujet, Liézin Kouakou, porte-parole des festivaliers, a pointé du doigt des difficultés liées à l’éclairage de la salle et au son qui ont impacté sur la beauté des prestations. Il a déploré l’absence du public et a relevé des couacs au plan organisationnel qui ont été constatés au moment de la restauration. « Ces incidents, a rassuré le ministre, trouveront des réponses dès l’édition prochaine ». Le premier responsable de l’art ivoirien a aussi promis le suivi des nouveaux talents qui connaîtra un début dès la fin de l’année avec la prestation des vainqueurs à la rentrée culturelle du ministère. Une vision partagée par le responsable du groupe lauréat, Béchio Achi Jean Béranger. « Nous essayerons d’être plus professionnels en nous faisant assister par des personnes extérieures pour booster le groupe au plan national, régional et international », s’est-il engagé. La clé de leur succès, pense-t-il, est venue de leur attachement au thème aussi bien en chorale, à la mode, au conte qu’au ballet. L’édition s’est terminée comme elle a commencé avec une grande fête à l’Alliance franco-ivoirienne avec tous les participants. Le groupe Bella Monde y a donné un concert live.
Premier à deux reprises (chorale et ballet) et deux fois troisième (conte et mode). La compagnie Wakpomi de Marcory avec en soutien sa chorale Chœur louange éternelle, a plné surla 17e édition du festival Vacances culture 2011. Elle est l’heureux vainqueur de cette édition dont le niveau est jugé excellent par tous les observateurs (la plus petite moyenne est 12). Le regret se lisait sur le visage des perdants. Mais des larmes, il n’y a en pas eu. Car, chaque festivalier pouvait être fier de sa prestation. « En vérité, il n’y a ni vainqueur, ni vaincu », a noté le ministre de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman qui a réitéré sa volonté de faire du domaine artistique un des piliers essentiels de la renaissance de la Côte d’Ivoire. Il a exprimé sa satisfaction aux participants. « Vous avez contribué à recoudre le tissu social et semer la graine de la réconciliation », a-t-il indiqué avant d’adresser un message particulier au groupe lauréat. « Vous devenez les ambassadeurs de la jeunesse et du rapprochement des Ivoiriens », a-t-il reconnu. Le maire de Taabo a adressé des félicitations aux ensembles n’ayant pas reçu de prix. Tout simplement parce qu’ils n’ont pas démérité. Le commissaire général, Calixte Angaman, a lui, remercié le ministre pour son abnégation et son optimisme pour avoir tenu le pari d’organiser une telle manifestation d’envergure nationale juste à la sortie de la grave crise qu’a connue le pays. Le bon niveau de la compétition a été entaché par quelques problèmes techniques et de commodités. A ce sujet, Liézin Kouakou, porte-parole des festivaliers, a pointé du doigt des difficultés liées à l’éclairage de la salle et au son qui ont impacté sur la beauté des prestations. Il a déploré l’absence du public et a relevé des couacs au plan organisationnel qui ont été constatés au moment de la restauration. « Ces incidents, a rassuré le ministre, trouveront des réponses dès l’édition prochaine ». Le premier responsable de l’art ivoirien a aussi promis le suivi des nouveaux talents qui connaîtra un début dès la fin de l’année avec la prestation des vainqueurs à la rentrée culturelle du ministère. Une vision partagée par le responsable du groupe lauréat, Béchio Achi Jean Béranger. « Nous essayerons d’être plus professionnels en nous faisant assister par des personnes extérieures pour booster le groupe au plan national, régional et international », s’est-il engagé. La clé de leur succès, pense-t-il, est venue de leur attachement au thème aussi bien en chorale, à la mode, au conte qu’au ballet. L’édition s’est terminée comme elle a commencé avec une grande fête à l’Alliance franco-ivoirienne avec tous les participants. Le groupe Bella Monde y a donné un concert live.
