Marcory sur la plus haute marche
Le rideau est tombé, samedi dernier à l’auditorium du Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, sur la 17ème édition du Festival national de Vacances cultures 2011. Au finish des compétitions dont la bonne qualité a été reconnue, tant par les experts que les participants, c’est la commune de Marcory qui, ayant glané le plus de lauriers, s’est adjugé "le Grand prix de la Cohésion nationale". Doté du trophée du ministre de la Culture et de la Francophonie, cette distinction permet au lauréat d’empocher la rondelette somme d’un million 500 mille francs CFA.
Pour un festival qui reprend son cours normal après quatre années de d’interruption, les organisateurs, tout en reconnaissant les quelques couacs dus à l’imperfection inhérente à toute œuvre humaine, ne pouvaient qu’en tenir compte pour un avenir meilleur. Et bien avant la proclamation des résultats, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman n’a pas manqué de le souligner. «Toute reprise comporte des phases d’apprentissage. Toutes les dispositions seront prises pour de biens meilleures éditions à venir», a-t-il dit, tout en saluant les performances des lauréats et des perdants. Car, ajoutera le ministre Bandaman, «c’est la Côte d’Ivoire et sa Culture qui gagnent, puisque vous avez, un tant soit peu, œuvré à ressouder le tissu social». Leur faisant partager la vision des autorités ivoiriennes, Maurice Bandaman a été sans ambages : «le président de la République, Alassane Ouattara, veut faire de la Culture le ciment de la cohésion sociale et le levier du développement harmonieux, car, pour lui, les artistes ne doivent pas être les parents pauvres de la société». Avec pour thème «Jeunesse, création et réconciliation nationale», les jeunes sont venus de 19 régions de la Côte d’Ivoire pour, pendant quatre jours (du 12 au 15 octobre), faire montre de leur génie et ingéniosité créatrice dans plusieurs disciplines artistiques dont le théâtre, le conte, la mode, les arts visuels, pour ne citer que ceux- là. Le Commissaire de cette édition, Calixte Angaman, au nom du Comité d’organisation, s’est réjoui de la confiance du ministre et du challenge que représentait l’organisation de cet événement. Avec pour objectif de donner à la jeunesse l’occasion d’apporter sa contribution au processus de réconciliation nationale en cours, les jeunes ivoiriens ont, à leur manière, par le truchement de leurs créations, imaginé cette réconciliation. Dans leurs chants, contes, théâtres, ils ont tenté de passer des messages de paix et de réconciliation.
Les lampions, qui s’éteignent pour l’édition 2011 de Vacances cultures, de l’avis des participants, laissent indubitablement allumée la flamme d’un événement qui reste le terreau de détection des talents pour le bonheur de l’art ivoirien.
Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)
Le rideau est tombé, samedi dernier à l’auditorium du Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, sur la 17ème édition du Festival national de Vacances cultures 2011. Au finish des compétitions dont la bonne qualité a été reconnue, tant par les experts que les participants, c’est la commune de Marcory qui, ayant glané le plus de lauriers, s’est adjugé "le Grand prix de la Cohésion nationale". Doté du trophée du ministre de la Culture et de la Francophonie, cette distinction permet au lauréat d’empocher la rondelette somme d’un million 500 mille francs CFA.
Pour un festival qui reprend son cours normal après quatre années de d’interruption, les organisateurs, tout en reconnaissant les quelques couacs dus à l’imperfection inhérente à toute œuvre humaine, ne pouvaient qu’en tenir compte pour un avenir meilleur. Et bien avant la proclamation des résultats, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman n’a pas manqué de le souligner. «Toute reprise comporte des phases d’apprentissage. Toutes les dispositions seront prises pour de biens meilleures éditions à venir», a-t-il dit, tout en saluant les performances des lauréats et des perdants. Car, ajoutera le ministre Bandaman, «c’est la Côte d’Ivoire et sa Culture qui gagnent, puisque vous avez, un tant soit peu, œuvré à ressouder le tissu social». Leur faisant partager la vision des autorités ivoiriennes, Maurice Bandaman a été sans ambages : «le président de la République, Alassane Ouattara, veut faire de la Culture le ciment de la cohésion sociale et le levier du développement harmonieux, car, pour lui, les artistes ne doivent pas être les parents pauvres de la société». Avec pour thème «Jeunesse, création et réconciliation nationale», les jeunes sont venus de 19 régions de la Côte d’Ivoire pour, pendant quatre jours (du 12 au 15 octobre), faire montre de leur génie et ingéniosité créatrice dans plusieurs disciplines artistiques dont le théâtre, le conte, la mode, les arts visuels, pour ne citer que ceux- là. Le Commissaire de cette édition, Calixte Angaman, au nom du Comité d’organisation, s’est réjoui de la confiance du ministre et du challenge que représentait l’organisation de cet événement. Avec pour objectif de donner à la jeunesse l’occasion d’apporter sa contribution au processus de réconciliation nationale en cours, les jeunes ivoiriens ont, à leur manière, par le truchement de leurs créations, imaginé cette réconciliation. Dans leurs chants, contes, théâtres, ils ont tenté de passer des messages de paix et de réconciliation.
Les lampions, qui s’éteignent pour l’édition 2011 de Vacances cultures, de l’avis des participants, laissent indubitablement allumée la flamme d’un événement qui reste le terreau de détection des talents pour le bonheur de l’art ivoirien.
Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)
