100 jours et déjà ! Depuis son investiture, le président de la République a réussi à faire oublier la grave crise post-électorale à beaucoup d’Ivoiriens. Cela, par une seule chose : le travail. D’abord, Alassane Ouattara a instauré la gratuité des soins, pour permettre à des milliers d’Ivoiriens, touchés par la crise post-électorale, d’avoir gratis accès aux soins. Et même si l’application de cette politique rencontre quelques difficultés, la gratuité des soins est vécue avec quelque soulagement dans le pays. Ensuite, à travers les ministères de la Salubrité urbaine, de l’Environnement et de la Construction, Abidjan fait sa cure de jouvence après dix ans de crise. Les trottoirs sont nettoyés, les rues sont propres, et les constructions anarchiques sont désormais la cible de bulldozers. Et encore, ceci n’est que la face visible de l’ « opération pays propre » lancée depuis plusieurs semaines. Objectif du président de la République : faire d’Abidjan, la perle des capitales ouest-africaines. En plus de ces actions, la lutte contre le racket, la fraude, la tricherie a débuté avec la mise au pas des policiers, une surveillance accrue pendant les examens de fin d’année... Il reste à déminer l’administration de cette gangrène. On le sait, cela ne sera pas aisé, mais pas impossible. Là où les choses traînent un peu, c’est la création d’emplois pour les jeunes. Gravement affecté par la crise, le secteur privé se cherche. Pour l’instant, le président de la République tente de régler la dette intérieure pour permettre aux entreprises de se relever. Ensuite, songer à embaucher. Entre-temps, des travaux de haute intensité de main-d’œuvre sont lancés pour occuper quelques jeunes. L’espoir renaît.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh
