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Économie Publié le samedi 22 octobre 2011 | Nord-Sud

Autosuffisance alimentaire/  Sangafowa Coulibaly : “Nous pouvons relever le défi”

© Nord-Sud Par DR
Ministère : Visite du groupe agro-industriel OLAM au ministre de l`Agriculture
Abidjan : Le lundi 5 septembre le mistre de l`Agriculture M. Coulibaly Sangafowa a reçu en audience les responsables du groupe OLAM
L’Etat ivoirien peut relever le défi de l’autosuffisance alimentaire, proclame le ministre de l’Agriculture à l’occasion de la journée internationale de l’alimentation célébrée récemment à Katiola et placée sous le thème «Prix des denrées alimentaires de la crise à la stabilité». Selon Sangafowa Coulibaly, grâce à sa production vivrière très diversifiée, le pays a d’énormes potentialités. Toutefois, il avance que des indicateurs montrent que la fluctuation des prix de vente aux consommateurs, est de nature à limiter l’accès des populations aux denrées alimentaires de base. A titre d’exemple, M. Coulibaly a indiqué que la crise post-électorale a occasionné une hausse importante des prix de denrées alimentaires. Cette hausse se situerait, selon une étude menée par le Programme alimentaire mondial (Pam), entre 13 à 43% pour le riz importé, 7 à 50% pour le riz local, 9 à 47% pour le maïs, 7 à 50% pour le poisson frais, 10 à 35% pour la viande de bœuf, 11 à 60% pour l’huile de palme et 19 à 47% pour l’huile raffinée. « Dans l’immédiat, il faut veiller à limiter d’ultérieures aggravations de la pauvreté par l’adoption de mesures stabilisant les marchés et par le renforcement des programmes de protection sociale. C’est ce à quoi s’attele le gouvernement », détaille le ministre de l’Agriculture. Et de poursuivre qu’à court et moyen termes, il est nécessaire de développer des mécanismes, notamment institutionnels, pour prévenir les crises alimentaires et contenir les inflations. Pour ce faire, a rassuré Coulibaly Sangafowa, son ministère et celui de la Production animale et halieutique sont engagés dans la mise en œuvre du programme national d’investissement agricole. Parce que, à en croire le ministre de l’Agriculture, il est primordial en temps de crise que l’appui à l’agriculture (Fao) ne diminue pas. Bien avant, la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’alimentation, Marie Noëlle Koyara a relaté que si l’on veut s’attaquer sérieusement au problème de la faim dans le monde, il faut s’employer davantage à lutter contre les fluctuations des prix des denrées alimentaires et que cela nécessite une volonté politique. Au terme de la cérémonie, plusieurs  tonnes de produits agricoles et deux motoculteurs ont été offerts à 10 coopératives.
Denis Koné envoyé spécial à Katiola
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