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Économie Publié le samedi 22 octobre 2011 | Nord-Sud

Gouvernance des entreprises: Grosse pression sur les dirigeants ivoiriens

Au regard des difficultés de gestion dans les entreprises ivoiriennes, c’est un apport précieux à l’évolution des pratiques dans le secteur privé. Il s’agit du code de gouvernance d’entreprise et de responsabilité élaboré par le Centre africain d’expertise en gouvernance des organisations (Cago), un référentiel destiné à la mise à niveau des différentes pratiques des dirigeants d’entreprises. Selon le secrétaire général de cette institution, le code de gouvernance d’entreprise est un facteur important de développement du secteur privé et du marché financier. D’autant qu’il est fermement ancré dans les principes de bonne gouvernance. «Il faut que nos sociétés aspirent vers les meilleures normes internationales afin d’améliorer leur compétitivité», fait remarquer Bakari Traoré. Le code ivoirien est général et s’adresse à l’ensemble des entreprises soucieuses d’accroître leur performance et leur valeur à long terme.  «Il n’est sans doute pas obligatoire mais il est nécessaire. Je suis convaincu que c’est dans le cadre défini par ce code que devront évoluer dorénavant les rapports entre les entreprises et leurs actionnaires, que se forgera leur image et leur réputation, et s’établira la confiance entre les investisseurs et les autres parties prenantes dans l’entreprise», ajoute M. Traoré. En effet, grâce à cet outil, l’on s’attend à une véritable mutation des pratiques des entreprises vers une plus grande responsabilité des dirigeants. Dans la mesure où il créera la base d’une interaction positive entre actionnaires, investisseurs institutionnels, administrateurs et le monde financier. Pour Bakari Traoré, cette mutation se traduira par une adaptation de l’organisation et du fonctionnement des sociétés, favorisant à l’intérieur des groupes l’initiative et la responsabilité individuelle, le bon fonctionnement des contrôles internes, l’adhésion des cadres et employés à une charte d’éthique et de bonne gouvernance et enfin à une nouvelle répartition des pouvoirs, principalement la séparation des fonctions de contrôle et de gestion de l’entreprise. Autant reconnaître que la dynamique du code ivoirien est incontestablement positive. Sa présentation est prévue le 27 octobre prochain.
L.B
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