Les 21, 22 et 23 octobre 2011 s’est tenu à N’Sa Hôtel de Grand-Bassam le 2è congrès ordinaire du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci). Comme il l’avait annoncé, le président sortant Denis Kah Zion, après deux mandats (2005-2008 / 2009-2011), n’a pas été candidat à sa propre succession. Amédée Assi Adon dont la seule candidature a été enregistrée, a été élu hier dimanche – à l’unanimité de ses pairs – président (2è) du Gepci par le bureau exécutif.
Avant qu’il ne présente son rapport (bilan) moral et financier (adoptés) le samedi, Denis Kah Zion a rendu hommage à Ibrahim Sy Savané «fondateur souffleur» et René Bourgoin qui, a-t-il rappelé, ont permis que le Gepci voit le jour. Au titre des hommages, le président sortant n’oublie pas de citer l’ex-ministre de la Communication, Martine Coffie-Studer, Diakité Coty Souleymane «pour sa disponibilité et l’attention particulière à l’endroit de la presse» et les partenaires Moov, Petroci, le Fsdp, etc. Hommages également rendus à l’ex-Président Laurent Gbagbo et à son successeur Alassane Ouattara qui permettent (ou ont permis) au Gepci d’avoir un souffle financier. Il mentionne l’exonération d’impôts et des tâches (1 milliard 500 mille Francs Cfa) accordée aux éditeurs jusqu’au 31 décembre 2011. A l’attention du membre du gouvernement, le ministre Diakité Coty Souleymane, Kah Zion a demandé de traduire au Président Alassane Ouattara «toute la reconnaissance» des éditeurs pour avoir permis la promotion et nommé autour de lui des professionnels de la presse. «Cela nous engage à faire mieux et à redorer le blason de la corporation», a-t-il commenté.
En conformité avec le thème «Quelles stratégies de développement pour les entreprises de presse dans un contexte post-crise ?», Denis Kah Zion a mentionné une obligation (pour les éditeurs) de réaliser – en période de crise ou non – de bons résultats. «Une presse de qualité repose sur des institutions crédibles et solides», a-t-il motivé. Conscient de la «très grande responsabilité» de la presse en période de crise, il a engagé celle-ci à s’insérer dans le processus de réconciliation et de reconstruction engagé par le gouvernement. «Ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire est d’une énorme gravité. Nous sommes le socle d’une véritable émergence démocratique. Nous ferons l’économie d’attiser la flamme de la division et de la haine», a indiqué le président sortant. Lui emboîtant le pas, le président du Forum des éditeurs africains, Cheriff Moumina SY, qui a appelé à la solidarité et à la compréhension, a invité la presse ivoirienne à accompagner «avec succès» les élections législatives qui se tiendront bientôt. Débutant son propos, il s’est incliné devant la mémoire des disparus pendant la période de crise. C’est aussi sous fond de recueillement (en la mémoire du maire de Grand-Bassam Jean-Michel Moulod) que le 2è congrès du Gepci a ouvert ses travaux.
Pour sa part, le ministre de la Communication Diakité Coty Souleymane – qui a déclaré ouverts le samedi les travaux du congrès – a confié aux éditeurs de presse la tâche d’assurer la part de devoir que la nation attend d’eux. C’est-à-dire conduire le peuple à la réconciliation et à la reconstruction. «Vous devez vous sentir responsables devant l’histoire», les a-t-il interpellés. S’il avoue cependant que du fait de la crise, aucun secteur n’en est sorti «indemne» et les entreprises de presse ayant été ébranlées, Diakité Coty a reconnu au Gepci une force fédératrice. «Unis, vous êtes forts. Ainsi, aucun obstacle ne pourra freiner votre élan. Le renouvellement de vos instances impulse une dynamisation», a-t-il encouragé. Du départ de Denis Kah Zion à la tête du groupement, René Bourgoin, secrétaire général du Conseil national de la presse (CNP) retient, en plus des acquis (exonérations) sous ses deux mandats, la crédibilité dont jouit aujourd’hui le Gepci. Tout en saluant la création du Gepci avec qui «le CNP a eu d’excellentes relations», M. Bourgoin qui a rendu au président sortant les hommages du CNP de Eugène Djé Kacou, a relevé : «S’il n’y avait pas eu le Gepci, il n’y aurait pas eu d’instances de régulation». «Au moment où vous partez, il est bon de dire que vous avez bien travaillé», a salué Mam Camara, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci). Qui a par ailleurs invité le Gepci (d’après Denis Kah Zion) à faire appliquer la convention collective. Gage d’une professionnalisation et d’un mieux être des journalistes, a-t-il plaidé.
Les projets d’Amédée Assi pour la presse
Elu à l’unanimité par le bureau exécutif du Gepci hier dimanche, Amédée Assi Adon, le nouveau président du groupement, a rassuré qu’il fera tout pour préserver les acquis laissés par son prédécesseur grâce à qui, a-t-il témoigné, il «a pu apprendre et à être pondéré». Ses projets se résument en quatre (4) axes. A savoir : le positionnement du Gepci comme étant l’organisation la plus importante, la maîtrise du coût de la production, le renforcement des liens et l’amélioration des conditions de travail (convention collective et assurance maladie). Le congrès a élu Hamidou Fomba président du conseil d’administration du Gepci et deux commissaires aux comptes : Koné Ismaël (Mimosas) et Dacosta (Top Visages). A la clôture des travaux hier, le ministre de la Comunication a été représenté par son directeur de cabinet Dembélé Yacouba. Etaient présents au (2 è) congrès de Grand-Bassam, les responsables des associations d’éditeurs de presse de Burkina Faso, du Mali (Koné Makan), du Cap-Vert, Cameroun, Sénégal. Moov, partenaire leader du Gepci et son directeur général Cissé Ahmed, ont exhorté le bureau exécutif du Gepci à tout mettre en œuvre pour maintenir et améliorer la collaboration entre le groupe et le groupe Etisalat. Denis Kah Zion et Abdoulaye Sangaré ont reçu chacun de la part des membres du GEPCI, une œuvre d’art.
Koné Saydoo
Avant qu’il ne présente son rapport (bilan) moral et financier (adoptés) le samedi, Denis Kah Zion a rendu hommage à Ibrahim Sy Savané «fondateur souffleur» et René Bourgoin qui, a-t-il rappelé, ont permis que le Gepci voit le jour. Au titre des hommages, le président sortant n’oublie pas de citer l’ex-ministre de la Communication, Martine Coffie-Studer, Diakité Coty Souleymane «pour sa disponibilité et l’attention particulière à l’endroit de la presse» et les partenaires Moov, Petroci, le Fsdp, etc. Hommages également rendus à l’ex-Président Laurent Gbagbo et à son successeur Alassane Ouattara qui permettent (ou ont permis) au Gepci d’avoir un souffle financier. Il mentionne l’exonération d’impôts et des tâches (1 milliard 500 mille Francs Cfa) accordée aux éditeurs jusqu’au 31 décembre 2011. A l’attention du membre du gouvernement, le ministre Diakité Coty Souleymane, Kah Zion a demandé de traduire au Président Alassane Ouattara «toute la reconnaissance» des éditeurs pour avoir permis la promotion et nommé autour de lui des professionnels de la presse. «Cela nous engage à faire mieux et à redorer le blason de la corporation», a-t-il commenté.
En conformité avec le thème «Quelles stratégies de développement pour les entreprises de presse dans un contexte post-crise ?», Denis Kah Zion a mentionné une obligation (pour les éditeurs) de réaliser – en période de crise ou non – de bons résultats. «Une presse de qualité repose sur des institutions crédibles et solides», a-t-il motivé. Conscient de la «très grande responsabilité» de la presse en période de crise, il a engagé celle-ci à s’insérer dans le processus de réconciliation et de reconstruction engagé par le gouvernement. «Ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire est d’une énorme gravité. Nous sommes le socle d’une véritable émergence démocratique. Nous ferons l’économie d’attiser la flamme de la division et de la haine», a indiqué le président sortant. Lui emboîtant le pas, le président du Forum des éditeurs africains, Cheriff Moumina SY, qui a appelé à la solidarité et à la compréhension, a invité la presse ivoirienne à accompagner «avec succès» les élections législatives qui se tiendront bientôt. Débutant son propos, il s’est incliné devant la mémoire des disparus pendant la période de crise. C’est aussi sous fond de recueillement (en la mémoire du maire de Grand-Bassam Jean-Michel Moulod) que le 2è congrès du Gepci a ouvert ses travaux.
Pour sa part, le ministre de la Communication Diakité Coty Souleymane – qui a déclaré ouverts le samedi les travaux du congrès – a confié aux éditeurs de presse la tâche d’assurer la part de devoir que la nation attend d’eux. C’est-à-dire conduire le peuple à la réconciliation et à la reconstruction. «Vous devez vous sentir responsables devant l’histoire», les a-t-il interpellés. S’il avoue cependant que du fait de la crise, aucun secteur n’en est sorti «indemne» et les entreprises de presse ayant été ébranlées, Diakité Coty a reconnu au Gepci une force fédératrice. «Unis, vous êtes forts. Ainsi, aucun obstacle ne pourra freiner votre élan. Le renouvellement de vos instances impulse une dynamisation», a-t-il encouragé. Du départ de Denis Kah Zion à la tête du groupement, René Bourgoin, secrétaire général du Conseil national de la presse (CNP) retient, en plus des acquis (exonérations) sous ses deux mandats, la crédibilité dont jouit aujourd’hui le Gepci. Tout en saluant la création du Gepci avec qui «le CNP a eu d’excellentes relations», M. Bourgoin qui a rendu au président sortant les hommages du CNP de Eugène Djé Kacou, a relevé : «S’il n’y avait pas eu le Gepci, il n’y aurait pas eu d’instances de régulation». «Au moment où vous partez, il est bon de dire que vous avez bien travaillé», a salué Mam Camara, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci). Qui a par ailleurs invité le Gepci (d’après Denis Kah Zion) à faire appliquer la convention collective. Gage d’une professionnalisation et d’un mieux être des journalistes, a-t-il plaidé.
Les projets d’Amédée Assi pour la presse
Elu à l’unanimité par le bureau exécutif du Gepci hier dimanche, Amédée Assi Adon, le nouveau président du groupement, a rassuré qu’il fera tout pour préserver les acquis laissés par son prédécesseur grâce à qui, a-t-il témoigné, il «a pu apprendre et à être pondéré». Ses projets se résument en quatre (4) axes. A savoir : le positionnement du Gepci comme étant l’organisation la plus importante, la maîtrise du coût de la production, le renforcement des liens et l’amélioration des conditions de travail (convention collective et assurance maladie). Le congrès a élu Hamidou Fomba président du conseil d’administration du Gepci et deux commissaires aux comptes : Koné Ismaël (Mimosas) et Dacosta (Top Visages). A la clôture des travaux hier, le ministre de la Comunication a été représenté par son directeur de cabinet Dembélé Yacouba. Etaient présents au (2 è) congrès de Grand-Bassam, les responsables des associations d’éditeurs de presse de Burkina Faso, du Mali (Koné Makan), du Cap-Vert, Cameroun, Sénégal. Moov, partenaire leader du Gepci et son directeur général Cissé Ahmed, ont exhorté le bureau exécutif du Gepci à tout mettre en œuvre pour maintenir et améliorer la collaboration entre le groupe et le groupe Etisalat. Denis Kah Zion et Abdoulaye Sangaré ont reçu chacun de la part des membres du GEPCI, une œuvre d’art.
Koné Saydoo
