L’étau se resserre autour des acteurs et les commanditaires présumés de l’attaque armée contre le camp d’Agban. 20 nouveaux gendarmes ont été entendus puis mis aux arrêts, hier, par la brigade de recherches.
Les enquêtes sur l’attaque du camp d’Agban se poursuivent. Selon des sources proches du dossier, hier, 20 sous-officiers de la gendarmerie ont été entendus puis mis aux arrêts par la brigade de recherches. Ces éléments sont interpellés dans le cadre de l’enquête sur l’attaque de la caserne militaire d’Agban dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 octobre dernier. Nos informateurs indiquent qu’une perquisition rondement menée au domicile des gendarmes, par les hommes du commandant Yéo Ousmane, commandant de la brigade de recherches, a permis de découvrir des armes de guerre. Un important arsenal de combat. Les 20 gendarmes mis aux arrêts sont à majorité issus du groupe d’escadron blindé (Geb). Ils seraient en rapport direct avec Jean Noël Abéhi, ancien commandant dudit escadron. Soulignons que l’ex-commandant des blindés est le présumé cerveau de l’attaque armée contre le plus grand camp de gendarmerie du pays. Hier, c’est à 10 heures que les soldats détenus au camp commando de Koumassi sont arrivés à bord d’un car de la gendarmerie de couleur beige. Ils étaient entourés de plusieurs militaires béret rouge qui les ont conduits dans les cellules de la brigade de recherches. Ils ont ensuite été auditionnés individuellement par les enquêteurs. Tous les témoignages soulignent que les 20 gendarmes ont tous chargé Abéhi, l’ancien commandant du Geb, comme étant le cerveau de l’attaque d’Agban. Il ressort également que 15 minutes avant d’attaquer Agban, les assaillants auraient pris soin de proférer des menaces, via les radios de la gendarmerie. Et, détail intrigant, celui qui a été chargé de parler au nom du commando, se serait présenté comme le commandant Jean-Noël Abéhi. Pour expliquer les motivations de leurs actes, les bidasses auraient mis en avant, la gestion du patron de la gendarmerie, le général Gervais Kouassi, qui ne serait pas tendre avec des gendarmes réputés être d’anciens suppôts de l’ancien régime au pouvoir. Après avoir proféré ces menaces, le commando serait effectivement passé à l’attaque, en tirant à l’arme lourde. Les agresseurs auraient notamment utilisé des Pkm, des M16 et des kalachnikovs. Pendant 45 minutes, ils se seraient mesurés aux hommes du général Gervais Kouassi. Au finish, les soldats fidèles à la République auraient mis en déroute les assaillants.
Bahi K.
Les enquêtes sur l’attaque du camp d’Agban se poursuivent. Selon des sources proches du dossier, hier, 20 sous-officiers de la gendarmerie ont été entendus puis mis aux arrêts par la brigade de recherches. Ces éléments sont interpellés dans le cadre de l’enquête sur l’attaque de la caserne militaire d’Agban dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 octobre dernier. Nos informateurs indiquent qu’une perquisition rondement menée au domicile des gendarmes, par les hommes du commandant Yéo Ousmane, commandant de la brigade de recherches, a permis de découvrir des armes de guerre. Un important arsenal de combat. Les 20 gendarmes mis aux arrêts sont à majorité issus du groupe d’escadron blindé (Geb). Ils seraient en rapport direct avec Jean Noël Abéhi, ancien commandant dudit escadron. Soulignons que l’ex-commandant des blindés est le présumé cerveau de l’attaque armée contre le plus grand camp de gendarmerie du pays. Hier, c’est à 10 heures que les soldats détenus au camp commando de Koumassi sont arrivés à bord d’un car de la gendarmerie de couleur beige. Ils étaient entourés de plusieurs militaires béret rouge qui les ont conduits dans les cellules de la brigade de recherches. Ils ont ensuite été auditionnés individuellement par les enquêteurs. Tous les témoignages soulignent que les 20 gendarmes ont tous chargé Abéhi, l’ancien commandant du Geb, comme étant le cerveau de l’attaque d’Agban. Il ressort également que 15 minutes avant d’attaquer Agban, les assaillants auraient pris soin de proférer des menaces, via les radios de la gendarmerie. Et, détail intrigant, celui qui a été chargé de parler au nom du commando, se serait présenté comme le commandant Jean-Noël Abéhi. Pour expliquer les motivations de leurs actes, les bidasses auraient mis en avant, la gestion du patron de la gendarmerie, le général Gervais Kouassi, qui ne serait pas tendre avec des gendarmes réputés être d’anciens suppôts de l’ancien régime au pouvoir. Après avoir proféré ces menaces, le commando serait effectivement passé à l’attaque, en tirant à l’arme lourde. Les agresseurs auraient notamment utilisé des Pkm, des M16 et des kalachnikovs. Pendant 45 minutes, ils se seraient mesurés aux hommes du général Gervais Kouassi. Au finish, les soldats fidèles à la République auraient mis en déroute les assaillants.
Bahi K.