Le ministre de l’Enseignement supérieur Cissé Ibrahima Bacongo est décidé à mettre un terme aux dysfonctionnements qui secouent l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro. Il a pris plusieurs décisions dans ce sens qui ont été dévoilées à la presse le mardi 25 octobre 2011 par Mme Edmée Mansilla Abouattier. Il s’agit particulièrement de « la mise en place d’une nouvelle administration par la nomination d’un directeur général sélectionné par appel à candidatures », en remplacement du Pr Ado Gossan.
Selon la directrice générale de l’Enseignement supérieur, cette décision immédiate, se justifie par le fait que l’analyse des constats graves décelés lors des deux inspections du cabinet, révèle de graves problèmes de gouvernance et de management. Ce qui nécessite dès lors des mesures radicales. « En vue d’impulser une nouvelle vision et redonner à l’Inphb la notoriété internationale qu’elle n’aurait jamais dû perdre, le modèle actuel de gouvernance devra être modifié. Ce modèle devra reposer sur un conseil d’administration dynamique, rigoureux et sur une équipe managériale ambitieuse, compétente et respectueuse de la hiérarchie. Ainsi, immédiatement, un nouveau directeur sera nommé après sa sélection dans les tout prochains jours par appel à candidatures et celui qui sera retenu pour succéder au Pr Ado Gossan qui n’a pas regagné son poste depuis la fin de la crise postélectorale, sera tenu aux résultats et lié par contrat à l’Etat », a déclaré Mme Abouattier. Outre le remplacement du directeur général, elle a indiqué que la tutelle a décidé immédiatement « d’organiser les concours d’entrée sur la base de procédures transparentes, de procéder à des réhabilitations urgentes pour améliorer les conditions de travail et de vie devenues des plus précaires et de définir des critères de sélection plus rigoureux des candidats à l’entrée en classes préparatoires et en première année des classes d’ingénieur ». Au titre des dysfonctionnements ayant motivé ces décisions, la collaboratrice du ministre Cissé Bacongo a relevé la désorganisation administrative avec les recrutements parallèles des étudiants et l’existence d’enseignants et autres agents fictifs, l’absence d’investissements pour accroître ou entretenir les infrastructures et les équipements. Ce qui a eu pour conséquence, selon elle, la dégradation prononcée des infrastructures avec de très graves problèmes d’étanchéité et de toitures détruites, l’insuffisance et la vétusté des résidences universitaires et leur surpeuplement ainsi que la précarité des conditions d’hygiène dans les résidences. « L’inspection a démantelé un réseau de 171 agents fictifs et le recrutement par voie parallèle de plus de 300 étudiants par an. La restauration de l’Inphb par une reprise de l’administration est une urgence nationale. C’est le sens des décisions que nous venons de prendre. Et nous aurons cette fois les mains libres pour les appliquer pour que l’école redevienne un pôle d’excellence régional en matière de formation supérieure et de recherche en technologie avancée pour être le noyau de la technopole de Yamoussoukro », a-t-elle conclu.
M Tié Traoré
Selon la directrice générale de l’Enseignement supérieur, cette décision immédiate, se justifie par le fait que l’analyse des constats graves décelés lors des deux inspections du cabinet, révèle de graves problèmes de gouvernance et de management. Ce qui nécessite dès lors des mesures radicales. « En vue d’impulser une nouvelle vision et redonner à l’Inphb la notoriété internationale qu’elle n’aurait jamais dû perdre, le modèle actuel de gouvernance devra être modifié. Ce modèle devra reposer sur un conseil d’administration dynamique, rigoureux et sur une équipe managériale ambitieuse, compétente et respectueuse de la hiérarchie. Ainsi, immédiatement, un nouveau directeur sera nommé après sa sélection dans les tout prochains jours par appel à candidatures et celui qui sera retenu pour succéder au Pr Ado Gossan qui n’a pas regagné son poste depuis la fin de la crise postélectorale, sera tenu aux résultats et lié par contrat à l’Etat », a déclaré Mme Abouattier. Outre le remplacement du directeur général, elle a indiqué que la tutelle a décidé immédiatement « d’organiser les concours d’entrée sur la base de procédures transparentes, de procéder à des réhabilitations urgentes pour améliorer les conditions de travail et de vie devenues des plus précaires et de définir des critères de sélection plus rigoureux des candidats à l’entrée en classes préparatoires et en première année des classes d’ingénieur ». Au titre des dysfonctionnements ayant motivé ces décisions, la collaboratrice du ministre Cissé Bacongo a relevé la désorganisation administrative avec les recrutements parallèles des étudiants et l’existence d’enseignants et autres agents fictifs, l’absence d’investissements pour accroître ou entretenir les infrastructures et les équipements. Ce qui a eu pour conséquence, selon elle, la dégradation prononcée des infrastructures avec de très graves problèmes d’étanchéité et de toitures détruites, l’insuffisance et la vétusté des résidences universitaires et leur surpeuplement ainsi que la précarité des conditions d’hygiène dans les résidences. « L’inspection a démantelé un réseau de 171 agents fictifs et le recrutement par voie parallèle de plus de 300 étudiants par an. La restauration de l’Inphb par une reprise de l’administration est une urgence nationale. C’est le sens des décisions que nous venons de prendre. Et nous aurons cette fois les mains libres pour les appliquer pour que l’école redevienne un pôle d’excellence régional en matière de formation supérieure et de recherche en technologie avancée pour être le noyau de la technopole de Yamoussoukro », a-t-elle conclu.
M Tié Traoré
