Agboville - En marge de la première réunion d’information et de sensibilisation sur le FLEGT relative au projet Afrique Caraïbes Pacifique (ACP)-FLEGT FAO, tenue mardi à Abidjan, le directeur général des Eaux et Forêts, colonel René Kadja N'Zoré a jugé catastrophique la situation de l’exploitation forestière en Côte d’Ivoire.
Lors d’un entretien avec l’AIP, le colonel Kadja a noté que la situation est catastrophique et peut-être alarmante. Il a relevé que la forêt étant une ressource renouvelable, il est urgent de réunir les partenaires de la forêt afin d’échanger sur la meilleure approche pour une gestion durable de ce patrimoine. « On peut peut-être encore relever la barre », a-t-il concédé.
Selon colonel Kadja, la problématique en jeu est que la Côte d'Ivoire étant un pays forestier et exportateur et vu le réchauffement climatique qui s’accélère, et vu que l’exploitation illégale se poursuit, il faut des solutions durables.
Malheureusement, a-t-il dit, les textes en vigueur sont difficilement applicables, car non seulement plusieurs ministères gèrent la forêt, mais en plus les sous-préfets, les chefs de villages, les jeunes dans les villages, les chefs de terre notamment, gèrent la forêt ivoirienne.
Il a expliqué que l’action de l’Union européenne (UE) consiste donc à aider la Côte d’Ivoire à mettre en place une législation qu’elle devra elle-même respecter, au risque de ne plus exporter le bois vers l’UE, à partir de l’année 2013.
Selon le directeur général, le facteur limitant de la signature des accords avec l’Union européenne est la volonté politique, la volonté des acteurs sur le terrain ainsi que la volonté des populations à changer de comportement de sorte à gérer durablement la forêt. Il faut donc agir vite afin de maintenir le climat et l’exploitation agricole, a-t-il préconisé.
Aux exploitants forestiers et opérateurs économiques, colonel Kadja N'Zoré a demandé de mettre du professionnalisme dans leur métier de sorte que la Côte d’Ivoire soit gagnante.
Le FLEGT est une réglementation exigée aux Etats exportateurs de produits forestiers vers l'Europe. Cet accord devra faciliter une meilleure traçabilité du produit exportée vers l’UE. La date limite de signature de l’accord est prévue pour 2013.
Lors d’un entretien avec l’AIP, le colonel Kadja a noté que la situation est catastrophique et peut-être alarmante. Il a relevé que la forêt étant une ressource renouvelable, il est urgent de réunir les partenaires de la forêt afin d’échanger sur la meilleure approche pour une gestion durable de ce patrimoine. « On peut peut-être encore relever la barre », a-t-il concédé.
Selon colonel Kadja, la problématique en jeu est que la Côte d'Ivoire étant un pays forestier et exportateur et vu le réchauffement climatique qui s’accélère, et vu que l’exploitation illégale se poursuit, il faut des solutions durables.
Malheureusement, a-t-il dit, les textes en vigueur sont difficilement applicables, car non seulement plusieurs ministères gèrent la forêt, mais en plus les sous-préfets, les chefs de villages, les jeunes dans les villages, les chefs de terre notamment, gèrent la forêt ivoirienne.
Il a expliqué que l’action de l’Union européenne (UE) consiste donc à aider la Côte d’Ivoire à mettre en place une législation qu’elle devra elle-même respecter, au risque de ne plus exporter le bois vers l’UE, à partir de l’année 2013.
Selon le directeur général, le facteur limitant de la signature des accords avec l’Union européenne est la volonté politique, la volonté des acteurs sur le terrain ainsi que la volonté des populations à changer de comportement de sorte à gérer durablement la forêt. Il faut donc agir vite afin de maintenir le climat et l’exploitation agricole, a-t-il préconisé.
Aux exploitants forestiers et opérateurs économiques, colonel Kadja N'Zoré a demandé de mettre du professionnalisme dans leur métier de sorte que la Côte d’Ivoire soit gagnante.
Le FLEGT est une réglementation exigée aux Etats exportateurs de produits forestiers vers l'Europe. Cet accord devra faciliter une meilleure traçabilité du produit exportée vers l’UE. La date limite de signature de l’accord est prévue pour 2013.