Les initiatives d`insertion professionnelle des jeunes dans le secteur avicole est une vraie sinécure. Malgré leur bonne volonté, ils sont souvent confrontés à des importations tout azimut dans le secteur de la volaille. Ce qui plombe la production nationale de volailles. Dans une récente prise de position l`interprofession demande aux autorités ivoiriennes de maintenir au niveau actuel le montant du prélèvement compensatoire (loi des finances du 25 mai 2005) sur les viandes de volailles importées d`origine extra-africaine. Cette disposition reste la seule alternative à même de garantir la promotion efficace de la production locale qui, plus est, assurera de nombreux emplois aux 5 millions de jeunes ivoiriens sans emploi. Cela avait permis d`en créer de nombreux. Il existe plus de 1500 éleveurs exploitants individuels, 30 000 emplois directs et indirects. La capacité annuelle des infrastructures de production de poussin d`un jour estimée à 40 millions de poussins par jour n`est exploitée qu`à 50%. A en croire l`interprofession, les pays qui ont opté pour le protectionnisme de leurs différents marchés (Tunisie, Maroc) sont à ce jour très compétitifs et exportent la volaille dans le monde entier. Ce qui diffère des pays comme le Ghana, le Togo, le Bénin où l`aviculture, du fait de la très forte concurrence liée à l`importation, a été détruite. La matière existe bel et bien en Côte d`Ivoire, selon les professionnels du secteur. Ceux-ci entendent faire corps avec le programme du président Ouattara qui accorde une place de choix à l`emploi et à l`insertion professionnelle des jeunes. Les investissements attendus dans le cadre de la mise en œuvre du Psra (Plan stratégique de relance de l`aviculture) 2010-2020 des adjuvants. L`offre de la volaille est la moins chère de la place. Entre 1700 et 1800 FCFA/kg, contre 2000 FCFA/kg pour la viande de bœuf et 2200 FCFA/kg pour le porc.
JEA
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