Les producteurs de café-cacao de l’Ouest de la Côte d’Ivoire ne sont pas contents du prix du kilogramme qui est de 350 FCFA. Ils l’ont fait savoir le lundi 24 octobre 2011 à Man au cours d’une conférence de presse.
Réunis au sein du syndicat des producteurs des 18 Montagnes de Côte d’Ivoire (Sypromci) créé le 16 février 2009, les cacaoculteurs de l’ouest ivoirien se sont réunis en assemblée générale les 22, 23 et 24 octobre 2011 pour, disent-ils, analyser les difficultés concernant leur milieu. Les résultats de cette AG remis au préfet de région et livrés à la presse soulignent avec force détail le désaccord des membres du Sypromci face aux sous-payeurs dans la région. «(…) Le prix fixé par le gouvernement est 1000 F/kg pour ce qui est du cacao. Mais au lieu de cela, les acheteurs véreux viennent sous-payer nos produits à 350 ou 400 francs. C’est pourquoi nous avons jugé impérieux qu’on se réunisse en ce moment de rentrée scolaire pour recadrer les choses», a indiqué Toua Békou, secrétaire général du Sypromci. Pour lui, il est inadmissible que ces braves paysans sur qui repose l’économie du pays soient exploités. Face à ce que Toua Békou qualifie de péril pour les producteurs de l’ouest, il dit ceci : « (…) Notre AG a été sanctionnée de résolution. Nous allons imposer à partir du 1er novembre, le prix homologué par le gouvernement ivoirien. L’acheteur qui ne voudra pas payer le kilogramme du cacao à 1000 francs n’aura pas de produits à acheter. Aussi, les pisteurs qui n’ont pas de carte professionnelle n’auront plus accès à nos magasins». Le Sypromci revendique près de 98 000 adhérents bien organisés sur 6 départements de l’ouest montagneux, à savoir Bangolo, Biankouma, Man, Danané, Kouibly et Zouan-Hounien. Par conséquent, Toua Békou et ses syndiqués signalent avoir les moyens pour appliquer les décisions de leur assemblée générale. « (…) Car l’acheteur qui refusera nos conditions sera ruiné », prévient Békou. Selon les dires du syndicaliste, leur démarche est motivée par le désir de bien-être des producteurs dans l’intérêt de l’Etat. «Nous visons l’amélioration de notre condition de vie. Mais nous interpellons vivement nos collaborateurs à œuvrer pour la qualité. Le Sypromci fera la police derrière les planteurs qui sèchent mal leurs produits. De même, nous ferons en sorte qu’aucun produit ne sorte désormais du territoire ivoirien», a conclu Toua Békou.
Bayo Lynx, correspondant régional
Réunis au sein du syndicat des producteurs des 18 Montagnes de Côte d’Ivoire (Sypromci) créé le 16 février 2009, les cacaoculteurs de l’ouest ivoirien se sont réunis en assemblée générale les 22, 23 et 24 octobre 2011 pour, disent-ils, analyser les difficultés concernant leur milieu. Les résultats de cette AG remis au préfet de région et livrés à la presse soulignent avec force détail le désaccord des membres du Sypromci face aux sous-payeurs dans la région. «(…) Le prix fixé par le gouvernement est 1000 F/kg pour ce qui est du cacao. Mais au lieu de cela, les acheteurs véreux viennent sous-payer nos produits à 350 ou 400 francs. C’est pourquoi nous avons jugé impérieux qu’on se réunisse en ce moment de rentrée scolaire pour recadrer les choses», a indiqué Toua Békou, secrétaire général du Sypromci. Pour lui, il est inadmissible que ces braves paysans sur qui repose l’économie du pays soient exploités. Face à ce que Toua Békou qualifie de péril pour les producteurs de l’ouest, il dit ceci : « (…) Notre AG a été sanctionnée de résolution. Nous allons imposer à partir du 1er novembre, le prix homologué par le gouvernement ivoirien. L’acheteur qui ne voudra pas payer le kilogramme du cacao à 1000 francs n’aura pas de produits à acheter. Aussi, les pisteurs qui n’ont pas de carte professionnelle n’auront plus accès à nos magasins». Le Sypromci revendique près de 98 000 adhérents bien organisés sur 6 départements de l’ouest montagneux, à savoir Bangolo, Biankouma, Man, Danané, Kouibly et Zouan-Hounien. Par conséquent, Toua Békou et ses syndiqués signalent avoir les moyens pour appliquer les décisions de leur assemblée générale. « (…) Car l’acheteur qui refusera nos conditions sera ruiné », prévient Békou. Selon les dires du syndicaliste, leur démarche est motivée par le désir de bien-être des producteurs dans l’intérêt de l’Etat. «Nous visons l’amélioration de notre condition de vie. Mais nous interpellons vivement nos collaborateurs à œuvrer pour la qualité. Le Sypromci fera la police derrière les planteurs qui sèchent mal leurs produits. De même, nous ferons en sorte qu’aucun produit ne sorte désormais du territoire ivoirien», a conclu Toua Békou.
Bayo Lynx, correspondant régional