Au port de pêche de Vridi, l’on dispose de plusieurs voies et moyens pour se faire des sous surtout à la tombée de la nuit. Lavoisier n’a pas eu tort de penser à cette maxime : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Au port de pêche, les bateaux profitent à un grand nombre de personnes au nombre desquelles les trafiquants de gasoil. On se demande souvent d’où viennent ces bidons de gasoil qu’on retrouve à certains endroits comme à Vridi Canal. Ces hommes usant de tactiques et d’ingéniosité parviennent à retirer de l’eau des litres de gasoil. L’accostage de ces navires aux bords de la lagune Ebrié ne profite donc pas seulement aux simples nationaux. Le samedi 1er octobre 2011, nous avions pu voir des Coréennes proposer leurs services à leurs concitoyens. «Ces Coréennes sont des tenancières de restaurants. Elles viennent ici pour proposer aux marins des virées nocturnes dans leurs restaurants », a-t-on appris ce jour. «Et chacun y gagne pour son compte dans cette affaire. C’est comme ça ici, elles ont toujours des contacts et sont informées des arrivées des navires de leurs compatriotes et ce réseau apporte vraiment satisfaction, puisqu’elles sont toujours là quand l’occasion se présente», poursuit notre informateur.
L.G.
L.G.
