C’est à 13h02 le mercredi 26 octobre 2011 qu’un texte intitulé «communiqué des officiers et sous-officiers libres de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire » a été publié sur le lien cotedivoire-lavraie.over-blog.fr. Ce communiqué tance le régime Ouattara en ce qui concerne la gestion de la gendarmerie nationale.
‘’Cela y va de notre honneur. Ce régime partira très bientôt. Ça suffit. La patrie a trop souffert et nous en particulier. La réconciliation tant prônée par Alassane Ouattara est un leurre. Que cessent les actes de vengeance’’. C’est du texte qui est lui-même un récit dénonçant des ‘’humiliations’’ à l’égard des gendarmes. Le principal mis en cause dans ces prétendus mauvais traitements des gendarmes est le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Gervais Kouassi Kouakou. ‘’Un chef de corps après une guerre n’a pas de tels agissements. Surtout, sans abuser aucunement, il est de notoriété publique que le général Gervais Kouassi n’a pas bonne réputation auprès de tous les gendarmes. Même ceux étant à la retraite peuvent en témoigner. Aujourd’hui, il le paiera. Et nous tenons à dire que nous irons plus loin’’, relève le communiqué. A la lecture de cet « appel à tous les frères d’armes épris de justice et de paix », la principale frustration provient de la gestion de ce qu’on pourrait appeler ‘’l’affaire de la fusillade d’Agban’’. Dans le communiqué, l’officier Dosso, l’auteur du texte, estime qu’il s’agissait d’un « pur montage perpétré par des individus commis à cette tâche». Et à l’officier ( ?) Dosso d’observer que depuis cette attaque, ‘’les collaborateurs de l’ex-patron du Groupe d’escadron blindé (Geb), le redoutable et vaillant officier digne de foi, Abéhi Jean Noel’’, sont pris pour cibles. L’auteur ne manque pas de camper la situation qui prévaut au sein de la troupe depuis la ‘’chute par calomnie’’, selon ses propres termes de Laurent Gbagbo. ‘’Il règne en notre sein, une politique de vengeance qui se traduit par des arrestations arbitraires au sein de la redoutable caserne d’Agban’’, avance l’officier ( ?) Dosso. Après avoir décrit ce qu’il qualifie de complot, l’auteur joue sur la fibre sentimentale et confraternelle en ces termes : ‘’nous, officiers et sous-officiers libres de la gendarmerie nationale, lançons un appel à tous nos frères d’armes épris de justice et de paix, à se tenir prêts pour le combat de la libération de la Côte d’Ivoire’’. Une rhétorique qui n’est pas nouvelle dans le jargon politique ivoirien. Et qui prend pour prétexte ‘’les arrestations arbitraires des officiers supérieurs tels que Guiai Bi Poin, le colonel Adou, les capitaines Zoh Loi et Ballet’’ ainsi que ‘’les frères sous-officiers détenus au camp de Koumassi’’. Le cri d’indignation du communiqué rappelle également d’autres slogans politiques « trop c’est trop » et l’officier ( ?) Dosso prie le commandant supérieur de la gendarmerie d’aller prendre des conseils auprès de l’ancien patron de la gendarmerie, le général Edouard Kassaraté ‘’qui fut un père’’.
Des pro-Gbagbo soutiennent le coup d'Etat contre Ouattara
Outre le blog dans lequel le tract a été publié, le texte de l’officier ( ?) Dosso a été également diffusé par les facebookers pour Gbagbo, sur leur facebook. Ainsi donc des individus ont fait le choix résolu de perturber la sérénité des Ivoiriens et le mandat du président Ouattara. Ils sont pro-Gbagbo et anti Ouattara certes. Mais ils sont également pro-Ouattara et membres du RDR. Eux, ce sont les radicaux des deux camps. Ils semblent s'être passé le mot pour foutre le bordel et emmerder tout le monde. Ces pro-Gbagbo pensent que malgré la Licorne, l’Onuci, un coup d'Etat est possible. Donc ils font courir le bruit d'un putsch. Des pro-Ouattara oubliant que les FRCI sont là, que les pro-Gbagbo, de l'extérieur ne peuvent avoir les mêmes moyens qu'ils avaient alors qu'ils étaient au pouvoir (des moyens qui n'ont pas résisté aux bombardements), prennent aussi plaisir à accréditer les rumeurs. A faire croire que c'est possible. Cela a pour effet de retarder la normalisation de la situation dans le pays. Chacun joue à se faire peur. Et cela permet aux extrémistes qui sont souvent des paresseux de sévir. Faire croire qu'un coup d'Etat peut se faire, c'est justifier le maintien des mesures d'exception et empêcher le président Ouattara de travailler avec la rigueur nécessaire. L'enjeu est de pousser à remettre à plus tard la rigueur, parce que la normalisation tarde, parce qu'un coup d'Etat menace. Alors que tout le monde s'attend à décembre, après les législatives pour tout remettre en ordre, l'absence éventuelle à ces élections du FPI est à même d'empêcher cette normalisation. Même s'il y a le risque pour eux de restriction des libertés publiques, les pro-Gbagbo apprécient et saluent le fait que les rumeurs mettent à mal les grandes oreilles de la République. L’objectif est donc d'empêcher Ouattara de réussir son mandat. Un effort doit être fait par les extrémistes des deux camps. Ceux qui diffusent les tracts et documents sur le net, doivent être identifiés et mis hors d'état de nuire. Il y en a qui prennent la question pour un jeu. Mais, c’est sérieux et important d’identifier et mettre hors d’état de nuire ceux qui abusent de l’anonymat et des opportunités qu’offrent le Net, pour semer le trouble.
Ismaël Dembélé et S.D
‘’Cela y va de notre honneur. Ce régime partira très bientôt. Ça suffit. La patrie a trop souffert et nous en particulier. La réconciliation tant prônée par Alassane Ouattara est un leurre. Que cessent les actes de vengeance’’. C’est du texte qui est lui-même un récit dénonçant des ‘’humiliations’’ à l’égard des gendarmes. Le principal mis en cause dans ces prétendus mauvais traitements des gendarmes est le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Gervais Kouassi Kouakou. ‘’Un chef de corps après une guerre n’a pas de tels agissements. Surtout, sans abuser aucunement, il est de notoriété publique que le général Gervais Kouassi n’a pas bonne réputation auprès de tous les gendarmes. Même ceux étant à la retraite peuvent en témoigner. Aujourd’hui, il le paiera. Et nous tenons à dire que nous irons plus loin’’, relève le communiqué. A la lecture de cet « appel à tous les frères d’armes épris de justice et de paix », la principale frustration provient de la gestion de ce qu’on pourrait appeler ‘’l’affaire de la fusillade d’Agban’’. Dans le communiqué, l’officier Dosso, l’auteur du texte, estime qu’il s’agissait d’un « pur montage perpétré par des individus commis à cette tâche». Et à l’officier ( ?) Dosso d’observer que depuis cette attaque, ‘’les collaborateurs de l’ex-patron du Groupe d’escadron blindé (Geb), le redoutable et vaillant officier digne de foi, Abéhi Jean Noel’’, sont pris pour cibles. L’auteur ne manque pas de camper la situation qui prévaut au sein de la troupe depuis la ‘’chute par calomnie’’, selon ses propres termes de Laurent Gbagbo. ‘’Il règne en notre sein, une politique de vengeance qui se traduit par des arrestations arbitraires au sein de la redoutable caserne d’Agban’’, avance l’officier ( ?) Dosso. Après avoir décrit ce qu’il qualifie de complot, l’auteur joue sur la fibre sentimentale et confraternelle en ces termes : ‘’nous, officiers et sous-officiers libres de la gendarmerie nationale, lançons un appel à tous nos frères d’armes épris de justice et de paix, à se tenir prêts pour le combat de la libération de la Côte d’Ivoire’’. Une rhétorique qui n’est pas nouvelle dans le jargon politique ivoirien. Et qui prend pour prétexte ‘’les arrestations arbitraires des officiers supérieurs tels que Guiai Bi Poin, le colonel Adou, les capitaines Zoh Loi et Ballet’’ ainsi que ‘’les frères sous-officiers détenus au camp de Koumassi’’. Le cri d’indignation du communiqué rappelle également d’autres slogans politiques « trop c’est trop » et l’officier ( ?) Dosso prie le commandant supérieur de la gendarmerie d’aller prendre des conseils auprès de l’ancien patron de la gendarmerie, le général Edouard Kassaraté ‘’qui fut un père’’.
Des pro-Gbagbo soutiennent le coup d'Etat contre Ouattara
Outre le blog dans lequel le tract a été publié, le texte de l’officier ( ?) Dosso a été également diffusé par les facebookers pour Gbagbo, sur leur facebook. Ainsi donc des individus ont fait le choix résolu de perturber la sérénité des Ivoiriens et le mandat du président Ouattara. Ils sont pro-Gbagbo et anti Ouattara certes. Mais ils sont également pro-Ouattara et membres du RDR. Eux, ce sont les radicaux des deux camps. Ils semblent s'être passé le mot pour foutre le bordel et emmerder tout le monde. Ces pro-Gbagbo pensent que malgré la Licorne, l’Onuci, un coup d'Etat est possible. Donc ils font courir le bruit d'un putsch. Des pro-Ouattara oubliant que les FRCI sont là, que les pro-Gbagbo, de l'extérieur ne peuvent avoir les mêmes moyens qu'ils avaient alors qu'ils étaient au pouvoir (des moyens qui n'ont pas résisté aux bombardements), prennent aussi plaisir à accréditer les rumeurs. A faire croire que c'est possible. Cela a pour effet de retarder la normalisation de la situation dans le pays. Chacun joue à se faire peur. Et cela permet aux extrémistes qui sont souvent des paresseux de sévir. Faire croire qu'un coup d'Etat peut se faire, c'est justifier le maintien des mesures d'exception et empêcher le président Ouattara de travailler avec la rigueur nécessaire. L'enjeu est de pousser à remettre à plus tard la rigueur, parce que la normalisation tarde, parce qu'un coup d'Etat menace. Alors que tout le monde s'attend à décembre, après les législatives pour tout remettre en ordre, l'absence éventuelle à ces élections du FPI est à même d'empêcher cette normalisation. Même s'il y a le risque pour eux de restriction des libertés publiques, les pro-Gbagbo apprécient et saluent le fait que les rumeurs mettent à mal les grandes oreilles de la République. L’objectif est donc d'empêcher Ouattara de réussir son mandat. Un effort doit être fait par les extrémistes des deux camps. Ceux qui diffusent les tracts et documents sur le net, doivent être identifiés et mis hors d'état de nuire. Il y en a qui prennent la question pour un jeu. Mais, c’est sérieux et important d’identifier et mettre hors d’état de nuire ceux qui abusent de l’anonymat et des opportunités qu’offrent le Net, pour semer le trouble.
Ismaël Dembélé et S.D
