Tombé dans les filets du pouvoir Ouattara, le samedi 15 octobre 2011, le Commandant (Cdt) Yapo Séka Anselme dit Séka Séka, ex-aide de camp de l’ancienne première Dame Simone Ehivet Gbagbo, est ‘’cuisiné’’ par la police criminelle et la justice militaire. Plusieurs fois auditionné, l’officier supérieur dont le nom est cité dans plusieurs faits graves en Côte d’Ivoire, ferait en ce moment des révélations. De sources proches du dossier, le Cdt Séka Séka a révélé l’identité de certains de ses complices dans des tueries et exécutions sommaires, avant et pendant la crise post-électorale. Il s’agit, entre autres, du Cdt Jean Noël Abéhi (Cdt du groupe d’escadron blindé à Agban), du Lieutenant Dorgelès N’guessan (groupe de sécurité portuaire de San-Pedro), et du Capitaine
Roland Yao Kacou Kan (Chef du bureau des ressources humaines de la 1ère légion mobile d’Agban. Interrogé par les spécialistes en la matière, le Cdt Séka Séka, a-t-on appris, répondait aux questions avec un calme olympien et sans détours. Face au tonnerre de questions qui s’abattaient sur lui, l’ex-collaborateur de l’épouse de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, gardait parfois-le temps d’une réflexion- le silence avant de répondre. Celui qui surveillait Simone Gbagbo comme la prunelle de ses yeux, ne cessait de s’en remettre à Dieu quand le ton de l’interrogatoire montait. Au début et à la fin des auditions, Séka Séka ne manque pas de faire son signe de croix, dans l’espoir de se voir affranchir des mailles de la justice ivoirienne. Notons que le commandant Séka Séka a été mis aux arrêts à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët alors que l’avion qui le transportait, faisait une escale en direction de l’aéroport Gbessia de Conakry. L’officier ivoirien était en provenance d’Accra. Il est poursuivi par le juge d’instruction militaire pour ‘’arrestation illégale et séquestration, meurtres (excès sur la population civile, massacre de manifestants pacifiques pour la libération de la Rti, meurtres de sept femmes à Abobo, tirs d’obus sur le marché d’Abobo)’’.
BAMBA Idrissa
Roland Yao Kacou Kan (Chef du bureau des ressources humaines de la 1ère légion mobile d’Agban. Interrogé par les spécialistes en la matière, le Cdt Séka Séka, a-t-on appris, répondait aux questions avec un calme olympien et sans détours. Face au tonnerre de questions qui s’abattaient sur lui, l’ex-collaborateur de l’épouse de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, gardait parfois-le temps d’une réflexion- le silence avant de répondre. Celui qui surveillait Simone Gbagbo comme la prunelle de ses yeux, ne cessait de s’en remettre à Dieu quand le ton de l’interrogatoire montait. Au début et à la fin des auditions, Séka Séka ne manque pas de faire son signe de croix, dans l’espoir de se voir affranchir des mailles de la justice ivoirienne. Notons que le commandant Séka Séka a été mis aux arrêts à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët alors que l’avion qui le transportait, faisait une escale en direction de l’aéroport Gbessia de Conakry. L’officier ivoirien était en provenance d’Accra. Il est poursuivi par le juge d’instruction militaire pour ‘’arrestation illégale et séquestration, meurtres (excès sur la population civile, massacre de manifestants pacifiques pour la libération de la Rti, meurtres de sept femmes à Abobo, tirs d’obus sur le marché d’Abobo)’’.
BAMBA Idrissa
