• Les rapports des 2 généraux avec le régime en place
Les généraux de corps d’armée, Philippe Mangou (ex-Chef d’état major) et Tiapé Kassaraté Edouard (Ex-commandant supérieur de la gendarmerie), ne sont plus au devant de la scène militaire depuis quelques mois. Après avoir servi sous le régime Gbagbo (ex-chef d’Etat ivoirien), ces officiers généraux ont fait allégeance en avril 2011 au nouveau président ivoirien Alassane Ouattara.
Avant d’être démis ‘’élégamment’’ de leurs fonctions. Le chef de l’Etat ivoirien qui les avait reçus à déjeuner après leur remplacement le 7 juillet 2011, avait promis à chacun, selon plusieurs sources, une nomination, soit en tant qu’ambassadeur, soit en tant qu’attaché militaire dans un pays africain ou européen. Cette nomination n’est pas encore effective. Des sources proches de la présidence de la République, font savoir que le président de la République tiendra ses promesses. Le décret de nomination serait déjà rédigé et devrait être signé sous peu. Le numéro un ivoirien, toujours selon nos sources, ne voulait pas, dans l’immédiat, nommer les deux généraux les plus gradés de la Côte d’Ivoire pour deux raisons. La première, c’est qu’il voulait tirer profit de leur expérience dans le cadre de la mise sur pied de la nouvelle armée. C’est à juste titre qu’Alassane Ouattara les consulte souventes fois sur certains sujets relatifs à la grande muette. Mieux, Kassaraté et Mangou occupent une place importante dans la commission de redressement des grades, mise en place par le chef de l’Etat. La seconde raison de la non signature du décret de nomination des deux ex-responsables des Fds et de la gendarmerie, est inconstablement leur apport dans la recherche de la vérité sur certains faits et crimes commis sous le défunt régime. Considérés comme des sachants pour avoir dirigé au plus haut niveau, l’armée, les généraux Philippe Mangou et Tiapé Kassaraté constituent pour le nouveau pouvoir, un véritable réservoir d’informations. C’est d’ailleurs ce qui explique l’audition par la justice ivoirienne, le mercredi 19 octobre 2011, du général Philippe sur les événements de la crise post-électorale. En attendant donc leur nomination, les anciens patrons des ex-Fds et de la gendarmerie nationale, sans bruits, aident comme ils peuvent, les nouvelles autorités ivoiriennes, à ramener la sécurité en Côte d’Ivoire. Leur contribution serait particulièrement appréciée par le chef de l’Etat et le premier ministre Guillaume Soro.
BAMBA Idrissa
Les généraux de corps d’armée, Philippe Mangou (ex-Chef d’état major) et Tiapé Kassaraté Edouard (Ex-commandant supérieur de la gendarmerie), ne sont plus au devant de la scène militaire depuis quelques mois. Après avoir servi sous le régime Gbagbo (ex-chef d’Etat ivoirien), ces officiers généraux ont fait allégeance en avril 2011 au nouveau président ivoirien Alassane Ouattara.
Avant d’être démis ‘’élégamment’’ de leurs fonctions. Le chef de l’Etat ivoirien qui les avait reçus à déjeuner après leur remplacement le 7 juillet 2011, avait promis à chacun, selon plusieurs sources, une nomination, soit en tant qu’ambassadeur, soit en tant qu’attaché militaire dans un pays africain ou européen. Cette nomination n’est pas encore effective. Des sources proches de la présidence de la République, font savoir que le président de la République tiendra ses promesses. Le décret de nomination serait déjà rédigé et devrait être signé sous peu. Le numéro un ivoirien, toujours selon nos sources, ne voulait pas, dans l’immédiat, nommer les deux généraux les plus gradés de la Côte d’Ivoire pour deux raisons. La première, c’est qu’il voulait tirer profit de leur expérience dans le cadre de la mise sur pied de la nouvelle armée. C’est à juste titre qu’Alassane Ouattara les consulte souventes fois sur certains sujets relatifs à la grande muette. Mieux, Kassaraté et Mangou occupent une place importante dans la commission de redressement des grades, mise en place par le chef de l’Etat. La seconde raison de la non signature du décret de nomination des deux ex-responsables des Fds et de la gendarmerie, est inconstablement leur apport dans la recherche de la vérité sur certains faits et crimes commis sous le défunt régime. Considérés comme des sachants pour avoir dirigé au plus haut niveau, l’armée, les généraux Philippe Mangou et Tiapé Kassaraté constituent pour le nouveau pouvoir, un véritable réservoir d’informations. C’est d’ailleurs ce qui explique l’audition par la justice ivoirienne, le mercredi 19 octobre 2011, du général Philippe sur les événements de la crise post-électorale. En attendant donc leur nomination, les anciens patrons des ex-Fds et de la gendarmerie nationale, sans bruits, aident comme ils peuvent, les nouvelles autorités ivoiriennes, à ramener la sécurité en Côte d’Ivoire. Leur contribution serait particulièrement appréciée par le chef de l’Etat et le premier ministre Guillaume Soro.
BAMBA Idrissa