Insécurité : Curieux Frci !

Frci : Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Nous croyons savoir que ce sont les éléments des ex-Forces de défense et de sécurité, et ceux des ex-forces nouvelles. Voici ceux qui, partis de l’ouest, du nord, du centre et de l’est, ont, en 3 jours, pris possession de toutes les villes importantes de Côte d’Ivoire, sauf Abidjan, la capitale économique. Ayant une haute idée de leur mission de libérateurs, ils n’ont pas voulu se salir les mains avec le sang du dictateur des lagunes qui a massacré 3000 personnes en l’espace de 4 mois de crise post-électorale. Les Frci ont été obligées de croiser le fer avec les miliciens et les mercenaires. Sinon, si M. Laurent Gbagbo avait, dignement, accepté sa défaite au 2e tour de l’élection présidentielle face à M. Alassane Ouattara, les Frci n’auraient pas tué une seule mouche. Voici donc des conquérants humanistes qui, après la capture du refondateur en chef, le lundi 11 avril 2011, sécurisent villes et villages. Le nouveau chef d’Etat se met au travail. La Côte d’Ivoire devient fréquentable. Les investisseurs affluent. Les bailleurs de fonds répondent aux sollicitations du gouvernement. Ce que le régime Gbagbo n’a pu faire en 10 ans, en seulement 6 mois, l’équipe de Ouattara démontre que la Côte d’Ivoire est un grand pays. Et surtout que le temps de l’incurie et d’incompétence est révolu. Le développement du pays est amorcé. Et curieusement, c’est à ce moment qu’il ne se passe pas de jour sans qu’on ne signale une attaque armée, perpétrée par des hommes en tenue militaire. Automatiquement, les regards se portent vers les Frci. Mais, nous sommes-nous demandé de quelles Frci il s’agit ? Sont-ce nos jeunes gens qui ont offert leurs poitrines pour chasser un dictateur du pouvoir ? Pour ce qui nous a été donné de voir comme discipline au niveau des Frci, est-ce nos libérateurs qui se retournent aujourd’hui contre le peuple qu’ils ont délivré ? Nous les connaissons, ceux d’en face. Ils sont très forts en déguisements et en camouflage, les jeunes patriotes. Surtout forts en saccages, pillages, vols, viols et tueries. Alors, si profitant du vent de la réconciliation, des fausses Frci s’étaient glissées parmi nos Frci, libératrices ? Oui, tout porte à croire, par la récurrence des attaques, que les Frci sont infiltrées.
Le nettoyage qui a si joliment commencé au camp Agban ne devrait-il pas se poursuivre au sein des éléments des Frci, pour tranquilliser les populations une bonne fois pour toutes ?
Gnamantêh