Après la crise postélectorale qu’a connue la Côte d’Ivoire, l’heure est maintenant au travail. Ce, pour le repositionnement du pays comme leader de la sous-région. Un challenge qui s’inscrit dans une relance économique qui, elle, passe par la liberté économique.
L’emploi jeune est l’un des soucis majeurs du gouvernement qui, dans le cadre de la relance économique du pays, veut mettre sa jeunesse au travail. En témoignent les différents chantiers qui meublent le paysage ivoirien. En plus de cela, l’Etat encourage les entreprises à plus d’investissement et les jeunes à se lancer dans l’entreprenariat. Toute chose qui ne sera efficace pour l’économie que s’il y a une politique redynamisant le marché des affaires.
Une liberté économique efficiente…
Le concept de liberté économique est le fait pour tous d’avoir la possibilité de produire, d’échanger et de consommer n’importe quel bien acquis sans contrainte. Elle s’incarne dans les droits de propriété et la liberté contractuelle. C`est-à-dire une facilité fiscale de pouvoir asseoir une affaire, aussi petite soit-elle. Elle se manifeste alors par une ouverture des marchés, la protection de ces droits de propriété et la reconnaissance de l’initiative individuelle. Le gouvernement gagnerait à encourager ce genre d’action de la part de la jeunesse. Vu qu’il souhaite que celle-ci entreprenne. La liberté économique permet donc d’accroître le dynamisme et l’ingéniosité des individus. Cela a des conséquences positives sur toute l’économie (selon une étude réalisée par l’Institut Fraser au Canada sur la Côte d’Ivoire). Le mécanisme est simple. Il obéit au principe que toutes les transactions librement conclues doivent profiter aux deux parties. Les consommateurs libres de leurs choix ne seront attirés que par une qualité supérieure et des prix plus bas. Nul n’ignore qu’avec l’avènement de la crise postélectorale, le marché est devenu de plus en plus cher. Faire la promotion d’une saine concurrence permettra au marché d’être de qualité et moins cher. Un producteur doit constamment améliorer ses prix (à la baisse) et la qualité ou innover dans de nouveaux produits. Sans cela, les clients ne concluront pas librement des transactions avec lui. Pour dire que la liberté économique permet à tous de faire des affaires dans un climat de saine concurrence. Une chose qui incite à la qualité des prestations, pour le bonheur de la clientèle. « Plusieurs milliards de transactions mutuellement bénéfiques se produisent chaque jour, alimentant la dynamique qui génère l’augmentation de la productivité et de la richesse dans l’économie », démontre S. Yvonne, professeur de macro économie.
…adoubée d’une politique adéquate.
Le gouvernement doit, pour ce faire, mettre en place une bonne politique. La même étude a démontré que les restrictions dans les économies non-libres empêchent les acteurs économiques d’effectuer des transactions mutuellement bénéfiques. Les libres transactions sont remplacées par l’action dirigée de l’Etat. L’acceptation des services est alors marquée par la contrainte, la perception des impôts, des prélèvements obligatoires, et la restriction du choix des populations. En lieu et place des transactions fructueuses, pour les deux parties, les citoyens doivent payer la facture en impôts et accepter le service offert en retour. Cela, qu’elle qu’en soit leur qualité. Ce qui conduit inéluctablement à un niveau de vie amoindri. Car sans concurrence, avec une politique fiscale dure, le producteur ou le vendeur est obligé d’augmenter ses prix pour pouvoir avoir un bénéfice, persuadé d’être le seul à vendre tel ou tel produit, ce au mépris du client. L’économie ivoirienne a tendance à se reposer sur les taxes douanières au lieu de l’agriculture comme par le passé tout en incitant à la compétitivité (Prix du meilleur producteur). Cela entrave donc la création d’emplois et de richesses. Ce, en affectant le plus souvent les petites et moyennes entreprises qui sont pourtant l’ossature d’une économie en bonne santé. « Les grandes entreprises ne se développent que là où il y a beaucoup de petites et moyennes entreprises (Pme) qui leur servent de partenaires, sous traitants et clients. Les Pme jouent également un rôle clé au niveau de la formation de la main d’œuvre et donc des compétences professionnelles», informe A. Justin, chef d’une Pme. Toute chose qui pénalise les groupes vulnérables peu organisés et peu influents. La flexibilité est donc conseillée à l’Etat pour permettre à chacun de pouvoir entreprendre, facilement et surtout être productif car n’ayant aucun obstacle juridique et une assiette fiscale assouplie permettant un marché des affaires en bonne santé. Il y va de la relance économique du pays.
Fabrice Sébine
Leg : L’Etat doit penser à une politique souple pour favoriser l’entreprenariat chez les jeunes.
L’emploi jeune est l’un des soucis majeurs du gouvernement qui, dans le cadre de la relance économique du pays, veut mettre sa jeunesse au travail. En témoignent les différents chantiers qui meublent le paysage ivoirien. En plus de cela, l’Etat encourage les entreprises à plus d’investissement et les jeunes à se lancer dans l’entreprenariat. Toute chose qui ne sera efficace pour l’économie que s’il y a une politique redynamisant le marché des affaires.
Une liberté économique efficiente…
Le concept de liberté économique est le fait pour tous d’avoir la possibilité de produire, d’échanger et de consommer n’importe quel bien acquis sans contrainte. Elle s’incarne dans les droits de propriété et la liberté contractuelle. C`est-à-dire une facilité fiscale de pouvoir asseoir une affaire, aussi petite soit-elle. Elle se manifeste alors par une ouverture des marchés, la protection de ces droits de propriété et la reconnaissance de l’initiative individuelle. Le gouvernement gagnerait à encourager ce genre d’action de la part de la jeunesse. Vu qu’il souhaite que celle-ci entreprenne. La liberté économique permet donc d’accroître le dynamisme et l’ingéniosité des individus. Cela a des conséquences positives sur toute l’économie (selon une étude réalisée par l’Institut Fraser au Canada sur la Côte d’Ivoire). Le mécanisme est simple. Il obéit au principe que toutes les transactions librement conclues doivent profiter aux deux parties. Les consommateurs libres de leurs choix ne seront attirés que par une qualité supérieure et des prix plus bas. Nul n’ignore qu’avec l’avènement de la crise postélectorale, le marché est devenu de plus en plus cher. Faire la promotion d’une saine concurrence permettra au marché d’être de qualité et moins cher. Un producteur doit constamment améliorer ses prix (à la baisse) et la qualité ou innover dans de nouveaux produits. Sans cela, les clients ne concluront pas librement des transactions avec lui. Pour dire que la liberté économique permet à tous de faire des affaires dans un climat de saine concurrence. Une chose qui incite à la qualité des prestations, pour le bonheur de la clientèle. « Plusieurs milliards de transactions mutuellement bénéfiques se produisent chaque jour, alimentant la dynamique qui génère l’augmentation de la productivité et de la richesse dans l’économie », démontre S. Yvonne, professeur de macro économie.
…adoubée d’une politique adéquate.
Le gouvernement doit, pour ce faire, mettre en place une bonne politique. La même étude a démontré que les restrictions dans les économies non-libres empêchent les acteurs économiques d’effectuer des transactions mutuellement bénéfiques. Les libres transactions sont remplacées par l’action dirigée de l’Etat. L’acceptation des services est alors marquée par la contrainte, la perception des impôts, des prélèvements obligatoires, et la restriction du choix des populations. En lieu et place des transactions fructueuses, pour les deux parties, les citoyens doivent payer la facture en impôts et accepter le service offert en retour. Cela, qu’elle qu’en soit leur qualité. Ce qui conduit inéluctablement à un niveau de vie amoindri. Car sans concurrence, avec une politique fiscale dure, le producteur ou le vendeur est obligé d’augmenter ses prix pour pouvoir avoir un bénéfice, persuadé d’être le seul à vendre tel ou tel produit, ce au mépris du client. L’économie ivoirienne a tendance à se reposer sur les taxes douanières au lieu de l’agriculture comme par le passé tout en incitant à la compétitivité (Prix du meilleur producteur). Cela entrave donc la création d’emplois et de richesses. Ce, en affectant le plus souvent les petites et moyennes entreprises qui sont pourtant l’ossature d’une économie en bonne santé. « Les grandes entreprises ne se développent que là où il y a beaucoup de petites et moyennes entreprises (Pme) qui leur servent de partenaires, sous traitants et clients. Les Pme jouent également un rôle clé au niveau de la formation de la main d’œuvre et donc des compétences professionnelles», informe A. Justin, chef d’une Pme. Toute chose qui pénalise les groupes vulnérables peu organisés et peu influents. La flexibilité est donc conseillée à l’Etat pour permettre à chacun de pouvoir entreprendre, facilement et surtout être productif car n’ayant aucun obstacle juridique et une assiette fiscale assouplie permettant un marché des affaires en bonne santé. Il y va de la relance économique du pays.
Fabrice Sébine
Leg : L’Etat doit penser à une politique souple pour favoriser l’entreprenariat chez les jeunes.