Après avoir été tabassés par des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) d’Adjamé, les commerçants du ‘‘black market’’ ont baissé pavillon. Ils réclament le départ des Frci de leur site.
Magasins fermés, tables et caisses sens dessus-dessous, vitres en morceau… C’est l’image que présentait hier le ‘‘black market’’ d’Adjamé. Ce haut lieu des affaires, situé dans la commune commerciale, à l’opposé de la grande mosquée avait tout l’air d’un cimetière hier, après le passage ‘’en force’’ des Frci. Lesquels, au dire de certains témoins, ont fait passer une matinée d’enfer aux locataires des lieux. «Ils les ont tabassés on ne sait trop pourquoi. Ce qui a conduit les commerçants à baisser pavillon et à rentrer chez eux», explique une source.
A l’opposé, Koné Abdoul Karim, président des jeunes commerçants du ‘‘black market’’, raconte que tout a débuté samedi. «Les éléments des Frci sont arrivés ce jour-là aux environs de 6h30 et ont commencé à casser les tables et caisses des commerçants le long du centre commercial. Une opération qui a duré toute la matinée. Nous avons pensé que c’était terminé lorsqu’un renfort est arrivé encore aujourd’hui (hier, Ndlr) à la même heure, reprenant les mêmes actions.
Nous pensons qu’ils en font un peu trop. Ils sont tout le temps présents sur notre lieu de travail. Nous souhaitons qu’ils le libèrent et qu’ils nous laissent travailler tranquillement», souhaite le président des ‘’Blackiss’’. Mais, selon une source proche de cette guéguerre, le problème est plus profond. «En réalité, les grands commerçants du ‘‘black market’’ ont peur de la concurrence que leur livrent les jeunes commerçants ambulants.
Ils souhaitent donc que ces jeunes ‘’débrouillards’’ partent de là, afin que les clients puissent se diriger directement vers leurs magasins. A ce titre, ils ont fait appel aux Frci pour que ces derniers ‘’nettoient’’ le terrain. Ainsi ils pourront construire des parkings devant leurs magasins. Ce qui aurait été accompagné d’une grosse somme d’argent », soutient la source. Faux, rétorque un élément des Frci. «Le commandant Zakaria a entrepris une opération de nettoyage des rues d’Adjamé depuis son arrivée.
Mais les commerçants avaient recommencé à se réinstaller de façon désordonnée. Vu que la ministre de la Salubrité devait venir visiter le site du ‘‘black market’’ samedi dernier, le commandant a souhaité qu’on aille mettre un peu d’ordre dans cette zone. Ainsi depuis ce jour, nous sommes constamment présents sur ce site pour éviter que les commerçants reviennent s’installer sur les espaces déguerpis.
Et c’est dans l’accomplissement de cette mission qu’un des nôtres a reçu des jets de pierres ce matin (hier matin, Ndlr). Toute chose qui a créé le cafouillage de cette journée poussant les commerçants à rentrer chez eux», explique l’agent des Frci, sous le sceau de l’anonymat. Hier, jusqu’à 18h, les magasins des étaient encore fermés à double tour. Espérons qu’une issue heureuse sera trouvée à ce problème, à la grande joie des populations de la commune cosmopolite.
Touré Yelly
Leg : Entre les commerçants du ‘‘black market’’ et les Frci d’Adjamé, ce n’est plus le grand amour.
Magasins fermés, tables et caisses sens dessus-dessous, vitres en morceau… C’est l’image que présentait hier le ‘‘black market’’ d’Adjamé. Ce haut lieu des affaires, situé dans la commune commerciale, à l’opposé de la grande mosquée avait tout l’air d’un cimetière hier, après le passage ‘’en force’’ des Frci. Lesquels, au dire de certains témoins, ont fait passer une matinée d’enfer aux locataires des lieux. «Ils les ont tabassés on ne sait trop pourquoi. Ce qui a conduit les commerçants à baisser pavillon et à rentrer chez eux», explique une source.
A l’opposé, Koné Abdoul Karim, président des jeunes commerçants du ‘‘black market’’, raconte que tout a débuté samedi. «Les éléments des Frci sont arrivés ce jour-là aux environs de 6h30 et ont commencé à casser les tables et caisses des commerçants le long du centre commercial. Une opération qui a duré toute la matinée. Nous avons pensé que c’était terminé lorsqu’un renfort est arrivé encore aujourd’hui (hier, Ndlr) à la même heure, reprenant les mêmes actions.
Nous pensons qu’ils en font un peu trop. Ils sont tout le temps présents sur notre lieu de travail. Nous souhaitons qu’ils le libèrent et qu’ils nous laissent travailler tranquillement», souhaite le président des ‘’Blackiss’’. Mais, selon une source proche de cette guéguerre, le problème est plus profond. «En réalité, les grands commerçants du ‘‘black market’’ ont peur de la concurrence que leur livrent les jeunes commerçants ambulants.
Ils souhaitent donc que ces jeunes ‘’débrouillards’’ partent de là, afin que les clients puissent se diriger directement vers leurs magasins. A ce titre, ils ont fait appel aux Frci pour que ces derniers ‘’nettoient’’ le terrain. Ainsi ils pourront construire des parkings devant leurs magasins. Ce qui aurait été accompagné d’une grosse somme d’argent », soutient la source. Faux, rétorque un élément des Frci. «Le commandant Zakaria a entrepris une opération de nettoyage des rues d’Adjamé depuis son arrivée.
Mais les commerçants avaient recommencé à se réinstaller de façon désordonnée. Vu que la ministre de la Salubrité devait venir visiter le site du ‘‘black market’’ samedi dernier, le commandant a souhaité qu’on aille mettre un peu d’ordre dans cette zone. Ainsi depuis ce jour, nous sommes constamment présents sur ce site pour éviter que les commerçants reviennent s’installer sur les espaces déguerpis.
Et c’est dans l’accomplissement de cette mission qu’un des nôtres a reçu des jets de pierres ce matin (hier matin, Ndlr). Toute chose qui a créé le cafouillage de cette journée poussant les commerçants à rentrer chez eux», explique l’agent des Frci, sous le sceau de l’anonymat. Hier, jusqu’à 18h, les magasins des étaient encore fermés à double tour. Espérons qu’une issue heureuse sera trouvée à ce problème, à la grande joie des populations de la commune cosmopolite.
Touré Yelly
Leg : Entre les commerçants du ‘‘black market’’ et les Frci d’Adjamé, ce n’est plus le grand amour.
