Une fois encore, le malheur a frappé à la porte des journalistes. Ce malheur annonce le décès d’une consœur en la personne de Nimatoulaye Ba. Précédemment journaliste au quotidien Fraternité Matin et récemment chef du service économie au journal l’Expression, elle a tiré sa révérence, hier matin. Selon les informations, Nima comme l’appelaient affectueusement ses proches, c’est suite à son accouchement par césarienne, le mercredi 10 août dernier, que tout a commencé. Le bonheur de l’enfantement s’est transformé en un malheur. Car depuis ce jour, Nima n’a fait que subir une série d’interventions chirurgicales qui a eu raison d’elle. Un mois après l’accouchement, à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma), la parturiente se plaint de douleurs. Une deuxième opération, le 7 octobre n’a pas résolu le problème. Une troisième intervention chirurgicale est programmée, le 20 octobre pour soulager la malade. Rien n’y fit. La quatrième intervention, une semaine plus tard, le 27 octobre, qui prétendait régler définitivement le problème, a été la dernière. Elle est sortie du bloc opératoire, apparemment soulagée. Mais des complications, survenues pendant la nuit, ont contraint les médecins à la ramener au bloc opératoire. Elle n’en sortira plus vivante. Douleur, incompréhension, ce sont des collègues affligés, accablés et abattus qui ont appris la mort de Nima, qui laisse derrière elle un orphelin de moins de trois mois, du nom de Ouattara Tariq Ramadan, et une famille déboussolée. Il faut rappeler qu’ après son mariage, l’an dernier, l’on s’attendait à ce que cette jeune femme de 35 ans, pleine de vie, connaisse le bonheur auquel elle avait droit. Hélas ! Le sort en a décidé autrement. Que son âme repose en paix. La grande famille de Nord-Sud quotidien présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée. La levée de corps se déroulera ce matin (10 h) à HMA suivie de l’inhumation au cimétière d’Abobo.
M.G. (stagiaire)
M.G. (stagiaire)