Dans cet entretien, le défenseur du Paris Saint-Germain dément la rumeur qui affirme qu’il serait devenu chrétien. Evoquant la belle santé de son club, Tiéné Siaka (29 ans) espère que le PSG maintiendra le cap.
Il se raconte que vous êtes devenu chrétien… Vrai ou faux ?
(L’air étonné)Où vous allez chercher ça ? Ce n’est pas vrai…
Pourtant, le tout Abidjan raconte que vous fréquentez l’église Meg-vie du Bishop Guy-Vincent Kodja…
Je vous dis que c’est n’importe quoi. Je n’ai jamais changé de religion. Je suis musulman. Posez-moi de vraies questions.
Depuis ce début de saison 2011, le nouveau Paris Saint-Germain est tout feu tout flamme. Personnellement, vous êtes titulaire. On peut dire que tout baigne. Comment appréciez-vous cette embellie ?
J’avoue que les choses se passent bien. Mais il ne faudrait pas rester là-dessus. Nous devons continuer sur notre lancée. Le championnat qui est très long n’est qu’à sa 11è journée. Il ne faut donc pas se laisser griser.
Avec votre première place au classement, n’avez-vous pas déjà la pression ?
Non ! Le plus important est de garder le même état d’esprit pour pouvoir finir comme on a commencé. Il n’est pas bon de bien commencer et de mal finir.
Qu’est-ce qui a fondamentalement changé au PSG cette saison ?
Le Paris Saint-Germain est quand-même le club de la capitale… Et avec toutes nos recrues, c’est normal que nous nous comportions bien. Si le PSG se comporte bien, cette saison, je dirais que cela est logique.
Parlons justement de votre recrue argentine Javier Pastore. Vous qui le côtoyer chaque jour, est-ce un vrai « génie » ?
(Il sourit) Pastore a beaucoup de talent. En plus, il joue avec ses partenaires car il aime le jeu collectif. En dehors du terrain aussi, c’est un super mec.
Le PSG n’est-il pas déjà devenu dépendant de son talent ?
Je ne dirais pas cela. Pastore est une très belle recrue pour le PSG. Il apporte beaucoup, il est décisif mais dans ce club, il n’y a pas que lui.
Durant le mercato, la presse française vous annonçait sur le départ… Mais vous êtes encore là. Mieux, vous êtes titulaire dans le groupe de Kombouaré…
Je n’ai jamais été sur le départ. Ce sont les journaux qui l’ont dit. Jusqu’au mercato, je n’ai vu personne arriver au club pour me remplacer. Je continue à faire mon boulot.
Dans quelques semaines (Ndlr, 21 janvier-12 février 2012), vous disputerez votre 6è Coupe d’Afrique des nations (CAN). Contrairement aux cinq premières que vous avez déjà disputé, qu’est-ce qui va changer ?
Le plus important, c’est de gagner quelque chose. Participer à six CAN et ne pas remporter le trophée me gêne (Ndlr, Tiéné Siaka a déjà joué les CAN 2000, 2002, 2006, 2008 et 2010).
Si vous devez choisir entre remporter la CAN 2012 ou le titre de champion de France, que ferez-vous ?
Sans hésiter, je choisis la CAN 2012.
Pourquoi ?
C’est un trophée qui me tient à cœur. En plus, ce serait une bonne chose pour mon palmarès. Avec notre génération, si nous ne gagnons pas la CAN, ce sera du gâchis.
Bientôt (Ndlr, Chico a 28 ans), ce sera la retraite. Que deviendrez-vous une fois les crampons rangés ?
(Un peu embarrassé) Je ne peux pas savoir. Pour l’instant, je suis à fond dans mon boulot. On verra bien …
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Il se raconte que vous êtes devenu chrétien… Vrai ou faux ?
(L’air étonné)Où vous allez chercher ça ? Ce n’est pas vrai…
Pourtant, le tout Abidjan raconte que vous fréquentez l’église Meg-vie du Bishop Guy-Vincent Kodja…
Je vous dis que c’est n’importe quoi. Je n’ai jamais changé de religion. Je suis musulman. Posez-moi de vraies questions.
Depuis ce début de saison 2011, le nouveau Paris Saint-Germain est tout feu tout flamme. Personnellement, vous êtes titulaire. On peut dire que tout baigne. Comment appréciez-vous cette embellie ?
J’avoue que les choses se passent bien. Mais il ne faudrait pas rester là-dessus. Nous devons continuer sur notre lancée. Le championnat qui est très long n’est qu’à sa 11è journée. Il ne faut donc pas se laisser griser.
Avec votre première place au classement, n’avez-vous pas déjà la pression ?
Non ! Le plus important est de garder le même état d’esprit pour pouvoir finir comme on a commencé. Il n’est pas bon de bien commencer et de mal finir.
Qu’est-ce qui a fondamentalement changé au PSG cette saison ?
Le Paris Saint-Germain est quand-même le club de la capitale… Et avec toutes nos recrues, c’est normal que nous nous comportions bien. Si le PSG se comporte bien, cette saison, je dirais que cela est logique.
Parlons justement de votre recrue argentine Javier Pastore. Vous qui le côtoyer chaque jour, est-ce un vrai « génie » ?
(Il sourit) Pastore a beaucoup de talent. En plus, il joue avec ses partenaires car il aime le jeu collectif. En dehors du terrain aussi, c’est un super mec.
Le PSG n’est-il pas déjà devenu dépendant de son talent ?
Je ne dirais pas cela. Pastore est une très belle recrue pour le PSG. Il apporte beaucoup, il est décisif mais dans ce club, il n’y a pas que lui.
Durant le mercato, la presse française vous annonçait sur le départ… Mais vous êtes encore là. Mieux, vous êtes titulaire dans le groupe de Kombouaré…
Je n’ai jamais été sur le départ. Ce sont les journaux qui l’ont dit. Jusqu’au mercato, je n’ai vu personne arriver au club pour me remplacer. Je continue à faire mon boulot.
Dans quelques semaines (Ndlr, 21 janvier-12 février 2012), vous disputerez votre 6è Coupe d’Afrique des nations (CAN). Contrairement aux cinq premières que vous avez déjà disputé, qu’est-ce qui va changer ?
Le plus important, c’est de gagner quelque chose. Participer à six CAN et ne pas remporter le trophée me gêne (Ndlr, Tiéné Siaka a déjà joué les CAN 2000, 2002, 2006, 2008 et 2010).
Si vous devez choisir entre remporter la CAN 2012 ou le titre de champion de France, que ferez-vous ?
Sans hésiter, je choisis la CAN 2012.
Pourquoi ?
C’est un trophée qui me tient à cœur. En plus, ce serait une bonne chose pour mon palmarès. Avec notre génération, si nous ne gagnons pas la CAN, ce sera du gâchis.
Bientôt (Ndlr, Chico a 28 ans), ce sera la retraite. Que deviendrez-vous une fois les crampons rangés ?
(Un peu embarrassé) Je ne peux pas savoir. Pour l’instant, je suis à fond dans mon boulot. On verra bien …
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo