Nouvelle lourde. Le vendredi 28 octobre 2011, au petit matin, la douloureuse vérité s’invite et s’impose à chacun : Nimatoulaye Ba n’est plus. La jeune dame, chef de service économie au quotidien L’Expression, s’en est allée. Emportée par la mort. Ce fidèle compagnon si présent mais toujours inattendu. Parents, amis, collègues et confrères dans la tristesse et la consternation, Nimatoulaye est partie. Avec cette cruauté de la partie de l’existence annonçant le bonheur qui se transforme en cauchemar. Mariage, enfant… la route du bon et du beau paraissait grande ouverte.
Hélas ! ça sera le début d’un calvaire. Une première, une deuxième, une troisième, puis une quatrième intervention chirurgicale. La science n’a rien pu faire. La faucheuse était là. Et comme toujours, le dernier mot fut sa propriété. Plus personne dans la salle de rédaction de L’Expression qu’elle a rejoint aux premières heures de la création, il y a un peu plus de deux ans, ne reverra plus ce visage plein de vie et cette jovialité contagieuse. Nim a rangé la plume. Au moment même où en famille et dans son entreprise tous pouvaient bénéficier d’une vie qui diffusait la senteur de la maturité. Pas de rage ni de désespoir cependant ! Simple constat de la vacuité des orgueils de l’être humain.
Un être si fragile et si dépendant de ce destin dont les fils sont aux mains du très haut. L’instant, ici et fringant, la seconde d’après plus ! Les proches et connaissances savent que celle qui repose en paix depuis samedi au cimetière municipale d’Abobo est partie dans la fleur de l’âge. Ils notent que pour certains, la durée d’une vie est la mesure d’une existence bien remplie. Ces proches, et la corporation des journalistes dans laquelle Nimatoulaye a choisi d’exercer, les lecteurs avec eux, se consolent de cette vie qui fut relativement brève mais de qualité. Ils ont raison : Nimatoulaye a fait et bien fait ce qu’elle a voulu faire. Que la terre lui soit légère et le paradis sa dernière demeure.
D. Al seni
Hélas ! ça sera le début d’un calvaire. Une première, une deuxième, une troisième, puis une quatrième intervention chirurgicale. La science n’a rien pu faire. La faucheuse était là. Et comme toujours, le dernier mot fut sa propriété. Plus personne dans la salle de rédaction de L’Expression qu’elle a rejoint aux premières heures de la création, il y a un peu plus de deux ans, ne reverra plus ce visage plein de vie et cette jovialité contagieuse. Nim a rangé la plume. Au moment même où en famille et dans son entreprise tous pouvaient bénéficier d’une vie qui diffusait la senteur de la maturité. Pas de rage ni de désespoir cependant ! Simple constat de la vacuité des orgueils de l’être humain.
Un être si fragile et si dépendant de ce destin dont les fils sont aux mains du très haut. L’instant, ici et fringant, la seconde d’après plus ! Les proches et connaissances savent que celle qui repose en paix depuis samedi au cimetière municipale d’Abobo est partie dans la fleur de l’âge. Ils notent que pour certains, la durée d’une vie est la mesure d’une existence bien remplie. Ces proches, et la corporation des journalistes dans laquelle Nimatoulaye a choisi d’exercer, les lecteurs avec eux, se consolent de cette vie qui fut relativement brève mais de qualité. Ils ont raison : Nimatoulaye a fait et bien fait ce qu’elle a voulu faire. Que la terre lui soit légère et le paradis sa dernière demeure.
D. Al seni